• Par DDK | Il ya 10 heures 51 minutes 

    Retour sur les funérailles de Hocine Aït Ahmed

    Historiques !

     

    Dans cette matinée de vendredi 1er janvier 2016, le chef-lieu communal de Mechtras ressemblait à tout sauf à une ville vivante. Quelque chose se passait. Les habitants n’osaient pas encore mettre le nez dehors. Ce n’était surtout pas à cause du réveillon ou à cause de la gueule de bois de la veille.

    Les gens, notamment ceux qui ne s’étaient pas rendus à l’enterrement du siècle, étaient tous coincés devant leurs écrans de télévision pour suivre les funérailles au détail près. Durant notre passage à Mechtras- notre point de départ-, nous n’avons entendu aucun souhait de bonne année, les quelques rares piétons de passage ne parlaient que de l’enterrement de Si El Hocine. Cette année, les fêtes de fin d’année ne se sont pas déroulées comme à l’accoutumée. La région, comme toute l’Algérie, a été endeuillée par la disparition du dernier historique qui allait justement être enterré le premier jour de l’an 2016. 10 heures, en compagnie d’un ami, la Chevrolet démarre, Tizi N’tléta puis Ouadhias et à travers la route de Takhoukht, on rejoint l’intersection menant vers Ath Ouacif et Aïn El Hammam (la montée de la tranchée), une distance de plus 15 kilomètres avalée en 30 minutes. En montant, à partir de l’intersection de Takhoukht, la circulation devenait de plus en plus dense. Les véhicules étaient immatriculés à Tizi-Ouzou, mais il y’avait beaucoup d’autres véhicules immatriculés à d’autres wilayas du pays. Les paysages sont beaux et la main du juif de la montagne du Djurdjura, orientée vers le ciel bleu, semblait dire adieu, comme l’a fait Si El Hocine dans un de ses posters affichés à travers toute la localité. C’est déjà comprendre que les funérailles sont nationales. À Aïn El Hammam, près de 15 kilomètres du village d’Ath Ahmed, c’est une autre histoire, des files de voitures à perte de vue. La circulation est bloquée, s’était avant midi. Les agents qui essayaient de régler la circulation ont fini par conseiller aux automobilistes de trouver un coin pour garer leurs voitures et poursuivre le chemin par car ou même à pied. Il restait encore quelques kilomètres pour atteindre le village de Dda El Hocine. Les pèlerins essayent de garer leurs voitures mais c’est tout simplement impossible. Tous les coins et recoins à travers Aïn El Hammam étaient occupés, aucun espace n’était libre, la ville aussi était saturée ! Ce qui a contraint des milliers de visiteurs, d’admirateurs de Hocine Aït Ahmed et de militants du front des forces socialistes, à rebrousser chemin. «Nous sommes venus de Boumerdès pour assister à l’enterrement de Dda L’Hocine, mais Ellah Ghaleb, Nous ne pouvons pas faire le trajet à pied et nous ne trouvons pas où garer notre véhicule», dira un homme frisant la soixantaine.

    Au village d’Aït Ahmed, c’est une marrée humaine

    La foule était tellement dense qu’aucune barrière n’a résisté et aucun service d’ordre n’a pu faire quelque chose, ni les organisateurs du village ni ceux du FFS et ni les services de sécurité, n’ont pu organiser la foule. Il faut dire que l’affluence a battu toutes les prévisions. Personne ne peut dire exactement le nombre de pèlerins venus rendre un dernier hommage et se recueillir sur la mémoire d’Aït Ahmed, des dizaines de milliers, des centaines de milliers ou des millions, il est quasi impossible de donner un chiffre proche de la réalité. Une chose est sûre, c’est que Dda L’Hocine, même mort, vient encore une fois de réussir la prouesse de réunir tous les algériens comme il l’a fait en 1954, au déclenchement de la glorieuse révolution de novembre. Le petit village d’Ath Ahmed a été phagocyté par la foule. Ni les appels du fédéral du FFS qui appelait à plus d’ordre et à plus d’organisation ni tous les mécanismes prévus n’ont pu contenir la foule. La dépouille d’Aït Ahmed a été réappropriée par le peuple. Ni la minute de silence ni la prière du mort et aucune oraison funèbre n’a été prononcée. Des milliers d’hommes voulant s’accaparer la dépouille de feu Dda El Hocine, ont retardé l’avancement de l’ambulance. Des cris berbères et des slogans du FFS fusaient de partout. Les algériens, toutes tendances confondues, criaient à gorge déployées «Assa azeka Aït Ahmed Yella yella», «Assa Azeka le FFS Yella Yella». C’est un miracle que les pompiers et notamment les membres de sa famille ont pu récupérer le corps et le mettre enfin en terre dans le mausolée de chikh Mohand à côté de sa mère. Désormais, Dda L’Hocine pouvait enfin se reposer après 70 ans de combat, de lutte et de militantisme acharnés. Repose en paix Dda El Hocine, vous le méritez bien.

    Hocine T

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  • Par DDK | Il ya 10 heures 48 minutes 

    Arab Tebbakh, maire FLN de Mechtras

    «Je n’ai pas pu arriver au village d’Ath Ahmed»

    «J’ai tant voulu assister à l’enterrement de Dda El Hocine, mais la route était bloquée à Aïn El Hammam. J’ai cherché un tout petit coin pour garer ma voiture et poursuivre le trajet même à pied, mais hélas, je n’ai trouvé aucune place pour garer ma voiture. J’ai dû rebrousser chemin avec beaucoup de regrets. J’ai tant voulu assister à son enterrement pour lui rendre hommage, pour tout ce qu’il a donné pour notre pays. Même si je ne suis pas du FFS, n’empêche que ceux qui ont consacré leur vie au service de l’Algérie sont aussi les nôtres, et nous n’avons aucunement le droit de renier leur combat et leur militantisme. Hocine Aït Ahmed a été un véritable fils de l’Algérie qu’il a tellement aimé».

    Propos recueillis par Hocine T

     

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  • Kab 46 par meg_16

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    • krim-belkacem-1969
    • BERNARD GOLAY, SON AMI SUISSE RACONTE

    ……..Mais, pendant tout ce temps, Krim était très mécontent de ce qui se passait en Algérie avec le coup d’Etat de Boumediene qui avait remplacé Ben Bella à la Présidence. Krim estimait que les accords d’Evian n’avaient pas été respectés, surtout en ce qui concerne les droits démocratiques. C’est ce qui l’a incité à créer avec ses partisans te Mouvement démocratique du Renouveau algérien (MDRA) après l’assassinat de Mohamed Khider, un des chefs historiques de la révolution et détenteur du Trésor du FLN, abattu à Madrid en juillet 1967. Dès lors l’activité politique reprend le dessus accompagnée de mesures de protection. Lors de ses séjours en Suisse, Krim bénéficiait d’une autorisation de séjour et prenait soin d’aviser la police fédérale de ses arrivées.

    Le 10 octobre 1970, un samedi matin, nous recevons un coup de téléphone d’une personne inconnue qui demande où il peut atteindre Krim Belkacem. L’interlocuteur précise qu’il se trouve en Allemagne et que c’est urgent.
    Dans l’après-midi, Krim m’appelle de Genève, me laisse un numéro de téléphone et demande que ce correspondant l’appelle à 18 heures. Les lundi et mardi suivants, Krim débarque à mon bureau et reçoit des appels téléphoniques d’Allemagne. Le mercredi, il revient avec un billet d’avion pour Francfort et me demande de le conduire à Genève. Je le laisse à l’hôtel d’Angleterre où il a déjà séjourné. Comme il n’a pas envie de voyager la nuit, il décide de partir le lendemain.
    Dernier signe de vie
    Le samedi suivant, 17 octobre, Krim nous téléphone. N’étant pas moi-même à la maison, c’est Martine qui répond. Krim dit qu’il est à Düsseldorf et qu’il va se rendre à Francfort. «Je rappellerai demain, si je peux» conclut-il. Cela a été son dernier signe de vie.
    Le lundi suivant, je reçois un coup de téléphone d’Yves Courrière qui me demande où est Krim. Je lui réponds qu’il est à Francfort et j’entends Yves s’écrier: Ah, les salauds!». Il me dit avoir appris par un communiqué de presse que le corps d’un homme non identifié – car aucun papier n’a été trouvé sur lui – a été découvert dans une chambre de l’hôtel Intercontinental. Le médecin constate que l’homme a été anesthésié et étranglé avec sa ceinture et une cravate. La police allemande me contacte et peut alors identifier la victime. Par la suite, son fils venu d’Alger confirmera qu’il s’agit bien de son père. Une commission rogatoire de la police criminelle allemande viendra à Lausanne pour m’interroger. Trois semaines plus tard, les objets et documents votés sont retrouvés dans un casier à la gare de Francfort. J’ai reçu les copies des fiches d’hôtel des assassins et j’ai informé les amis de Krim de ces détails. J’ai été prié de prendre soin des funérailles pour un premier ensevelissement au cimetière de Francfort.
    Beaucoup plus tard, les autorités algériennes ont fait transporter le corps à Alger où il repose avec les autres dirigeants décédés. Il a connu le sort de beaucoup d’autres dirigeants algériens, qui ont étà éliminés. C’est ainsi que Ben Bella et plus tard Boumediene traitaient leurs adversaires politiques. Sa famille ainsi que Martine et moi-même avons perdu un être très cher. Il nous manque ainsi qu’à sa Kabylie natale et à son pays.

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  • Par DDK | 6-12-15

    TIZI-OUZOU : L'ASSOCIATION DES DÉPORTÉS VERS LA NOUVELLE CALÉDONIE EN CONCLAVE À DRAÂ EL-MIZAN

    "Pour que nul n’oublie"

    Hier, le bureau de l'association des déportés vers la Nouvelle Calédonie, présidée par M. Ahcène Belarbi, a rencontré aussi bien les adhérents que des invités venus même de Béjaïa et de Bordj Bou Arredj en vue d'exposer les actions de l'association.

    Cette rencontre a été abritée par la salle de réunions de l'APC. En effet, dans son exposé, son président a énuméré une à une les activités de ladite association, créée officieusement le 04 janvier 2014 et agréée officiellement le 30 septembre de la même année. Durant toute cette courte durée, les membres de l'association, à leur tête M. Ahcène Belarbi, ne sont pas arrêtés au stade de la création, mais ils ont mené de nombreuses activités. " En mars 2015, nous avons participé au colloque de Seddouk. Puis, quelque temps après, nous nous sommes recueillis sur les tombes des combattants de la bataille de Sidi Rahmoune à l'occasion de la commémoration du 144° anniversaire qui eut lieu le six juin 1871 entre Draâ El-Mizan et Aomar (Bouira) où nous avions même fait des commentaires au sujet de cette bataille. Juste après, ce fut la rencontre avec les descendants afin d'élaborer un plan d'actions de notre association", dira l'orateur. Et de poursuivre: " donc, nous avons ensuite déposé des demandes de subventions au niveau des communes du cercle de Draâ El-Mizan et de l'APW de Tizi-Ouzou". M. Belarbi informera l'assistance que le 26 juin de l'année en cours, lui et ses membres ont assisté à Djemaâ Sarridj pour la création de l'association religieuse Ettarika El Rahmania Essoufia au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou qui sera implantée à Aghribs. Durant son exposé, le conférencier, en même temps président de l'association organisatrice de l'événement, reviendra sur ses interventions à la Radio de Tizi-Ouzou où, durant une heure, il parlera de l'histoire de ces déportés, avant d'être reçu le même jour, 27 juillet de l'année en cours, par le P/APW de Tizi-Ouzou auquel il a fait un rapport détaillé sur la situation de ces oubliés de l'histoire. M. Belarbi évoquera toutes ses interventions ainsi que celles de ses membres en public pour médiatiser au mieux les objectifs de cette association dont le devoir est de placer ce pan de l'histoire dans la mémoire collective en lui accordant la place qui lui revient. Il s'illustrera aussi quand il a animé un forum sous le thème " l'association des djemaâs et le rôle de la femme algérienne avant, durant la guerre de libération nationale et après l'indépendance". Dans son intervention, il lira devant l'assistance un passage qui relate la déportation de ces personnes vers la Nouvelle Calédonie à bord du " Calvados" dans des conditions inhumaines. Au total, ils étaient 170 détenus politiques déportés vers ces territoires d'outre-mer dans l'Atlantique, issus des différentes régions du pays dont ceux de Draâ El-Mizan. Ils étaient embarqués le 1er septembre 1874 pour n'y arriver que le 18 janvier 1875. Au total, c'est un voyage qui aura pris 140 jours de misère dans des conditions proches de la mort certaine parce que nombreux parmi eux ne purent résister au mal de mer et aux lamentables conditions du voyage sous des gardiens très sévères. Un débat a été ouvert. En plus des suggestions formulées par les intervenants au sujet de ce que fera l'association dorénavant en matière d'information et de sensibilisation, un proche d'un déporté en la personne d’Ait Braham Hocine, originaire d'Iferhounène et venu spécialement de Tazmalt, racontera l'histoire du Cheikh Ait Braham Si Mohand Nath Braham, déporté avec le groupe. " C'était un homme courageux et pieux. Il lut la lettre que lui avait remise Cheikh Aheddad devant les aârchs d'Ath Vou Youcef, d'Ath Itsoura, d'Ath Illilthen et d'Ath Menguellat. Il les invita à la surrection de 1871. D'ailleurs, c'était lui qui mena la bataille d'Icherriden. Il passa plus de vingt ans à la Nouvelle Calédonie avant d'être libéré le 22 août 1895 pour prendre le bateau " La Calédonie". Quand il arriva au village, le gouverneur d'Algérie de l'époque lui envoya deux émissaires pour le rencontrer. Cheikh Si Mohand rejeta son offre. Il décéda en 1906", racontera Ait Braham Hocine. D'autres personnes interviendront pour demander au président de l'association de leur faire part des perspectives de ladite association. " Ici, nous ne sommes pas pour demander de l'argent", clamera-t-il. Et de préciser: " notre association agira auprès de la présidence de la République et du ministère des Moudjahidines afin de reconnaître ces premiers algériens à avoir appelé à l'insurrection contre l'état colonial comme tels. N'avaient-ils pas participé au recouvrement de l'indépendance à leur manière? Ils n'étaient pas des criminels parce que le rapport écrit au sujet de leur déportation précisa qu'ils menaient une action politique. Il faut qu'ils soient reconnus comme les martyrs de 1954. Ceux de 1871, ceux de 1945 et ceux de 1871 sont tous kif kif. Ils ne resteront pas oubliés éternellement ". Avant de clôturer cette réunion, M. Belarbi Ahcène instruira le secrétaire général de l'association de rédiger deux lettres ; l'une au président de la République et l'autre au ministre des Moudjahidines, dans lesquelles ils leur demanderont de donner droit aux descendants des déportés d'avoir un passeport algérien et de rentrer dans le pays de leurs ancêtres quand ils le veulent sans être soumis au visa. M. Belarbi projette de faire un voyage jusqu'à la Nouvelle Calédonie afin de réunir les descendants des algériens déportés et aussi recueillir le maximum d'informations à leur sujet. " J'ai déjà un certificat d'hébergement. Dès que j'aurai le visa, je vous annoncerai la nouvelle. Que Dieu le Tout Puissant soit avec nous tous ", souhaitera El Hadj Ahcène.

    Amar Ouramdane

     

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  • AMARAOUI Mohamed Ben Mouloud Ben Amar Ben Ahmed
    1914-1918
     

    Identification Nom : AMARAOUI Prénoms : Mohamed Ben Mouloud Ben Amar Ben Ahmed
    Informations militaires et RésistanceConflit : 1914-1918
    Grade, unité : Tirailleur - 9e R.M.T. [Infanterie] - R.M.T. Régiment de Marche de Tirailleurs
    Initialement dénommé Régiment de Marche du 1er Tirailleurs de la 38e D.I. - Devi ... 'Lire la suite...'Naissance

    Date : 1888
    Pays : 9352 - Algérie
    Commune : Mechtras

    Décès

    Date : 16/03/1915
    Département : 51 - Marne
    Commune : Le Mesnil-lès-Hurlus - Pour info, « Le Mesnil-lès-Hurlus(51) » s'appelle « Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus(51) » depuis le 16-06-1950 - Fusion simple
    Lieu, complément :
    Genre de mort :
    Mention Mort pour la France : Pas d'information
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  • Cherche une personne de Aït Bughalden

    Bonjour, je cherche des infos sur mon père Belkessa BélaId o Sliman (décédé)originaire de Aït Bughalden et ma mère de Mechtras. Merci, si vous les connaissez, faites-moi signe car j'ai plein de questions à vous poser. Ils nous ont tenus à l'écart de leur passé, ne connaissant ni mes cousins et cousines, ni la culture et la langue. Encore un grand merci
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  •  

    Les jonctions mortelles !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Aïcha Kadhafi a mis très mal à l’aise les autorités algériennes.
    Ah bon ? Pourquoi ? Elle serait de nouveau…

     

    …enceinte ?

    J’avoue avoir ressenti une certaine gêne. Une gêne certaine, pour tout vous dire. J’ai lu, relu et relu encore plusieurs dépêches narrant la descente terroriste dans un bar de Mechtras, en Kabylie, et à chaque fois, je butais sur le même mot : CLANDESTIN. Cette insistance à souligner le côté illégal du bar attaqué par les tangos me semblait proprement irréelle. Deux personnes, deux êtres humains ont été kidnappés par les assaillants, on ne sait toujours pas quel est leur sort, et pourtant, en gras, presque souligné sous nos yeux afin que nous ne rations pas ce détail, c’est ce fragment de phrase qui s’entêtait à nous titiller : bar clandestin. Comme si l’info première, le lead de la dépêche, la substantifique moelle de cet événement, c’était le statut illégal de ce débit de boissons. Ce label «bar clandestin » est-il censé diminuer de la sauvagerie de l’incursion terroriste ? L’absence de patente, de licence de vente de boissons alcoolisées atténuerait-elle la gravité du raid d’Al-Qaïda contre ce bar de Mechtras ? Allez savoir pourquoi cet événement, et surtout la façon dont il a été narré m’ont aussitôt fait penser au fameux axiome d’Abdekka. Car Abdekka a produit un axiome, ne lui enlevons pas ce «mérite». Il a cadré la République algérienne, du moins «sa» république, à égale distance entre la mini-jupe de sa ministre de la Culture et le kamis de son protégé «passeporisé», Abassi Madani. Boutef’ a d’ailleurs par la suite affiné les contours de son axiome, précisant que dans «sa» république enfin réconciliée, les repentis ne devaient pas subir les affres de la provocation de la part des femmes qui fument. Cette sorte d’avance sur société future, cette projection sur ce que doit être le rôle de chacun dans l’Algérie à venir se retrouve parfaitement reproduite et prise en charge de manière dangereusement insidieuse à travers les événements de Mechtras. Le fait en lui-même, le cœur de l’info, l’attaque sauvage contre un bar et le rapt de deux citoyens est relégué au second plan, juste derrière un constat «commercial» d’infraction au code portant vente de boissons alcoolisées. Il n’est pas dit que la suite de cette affaire ne se réduise finalement à la seule traduction du gérant de ce bar clandestin devant la justice pour activité illégale. Encore une fois, ne riez pas ! On n’en est plus très loin. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

     
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  • Page 433

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  • Identifiant pérenne de la notice :  http://www.sudoc.fr/043095607
       
    Titre :  CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE L'HYDROGEOLOGIE DU CONE DE DEJECTION DE MECHTRAS, GRANDE KABYLIE (ALGERIE) / ABDELAZIZ BOUDJADJA
      Mémoire ou thèse (version d'origine)
    Auteur(s) :  BOUDJADJA, ABDELAZIZ. Auteur
    Date(s) :  1984
    Langue(s) :  français
    Pays :  France
    Editeur(s) : [S.l.] : [s.n.], 1984
    Description :  89 P. ; 30 cm 
    Thèse :  Thèse de 3e cycle : Terre, océan, espace : Paris 6 : 1984
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  • MECHTRAS

    Société : 453351900

    Fiche entreprise : chiffres d'affaires, bilan et résultat

     

    Entreprise radiée le 14-05-2013

    1 ET 3 AV PASTEUR ET ANGLE

    RUE VICTOR HUGO

    93100 MONTREUIL SOUS BOIS

    France

     

     

    Présentation de la société MECHTRAS

     

    MECHTRAS, société à responsabilité limitée a été active pendant 9 ans.
    Installée à MONTREUIL SOUS BOIS (93100), elle était spécialisée dans le secteur d'activité de la restauration traditionnelle. Son effectif est compris entre 3 et 5 salariés.

    Sur l'année 2006 elle réalise un chiffre d'affaires de 137 000,00 €.

    Societe.com ne recense aucun établissement actif et le dernier événement notable de cette entreprise date du 10-05-2004.

    Hakim IHADRIEN, était gérant de la société MECHTRAS.


    La société MECHTRAS a été radiée le 14 mai 2013.



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  • la liste n’est pas exhaustive !

    a- Plantes cultivées et sauvages 
    tarubia (Chleuh) “garance voyageuse”, latin : rubia 
    tifirest (Chleuh, Kabyle etc.etc.) “poire commune”, latin : pirus 
    ulmu (Kabyle) “orme champêtre », latin : ulmus 
    gernunec (Chleuh), gerninuc (Kabyle) “cressons”, latin : crisonus 
    ifilku (Kabyle) “fougère”, latin : felix, felicis 
    blitu (Kabyle) “chenapodium album, latin : blitum 
    azebbuj (Rifain, Kabyle) “oléaster”, latin : acerbus “amer” 
    tinuat (Chleuh) “tan”, latin : tanum 
    akerruc (Kabyle) “chêne”, latin : qercus 
    tilintit, tlintit (Chleuh) “lentilles”, latin : lens, lentis 
    ikiker (Chleuh) “pois chiche”, latin : cicer (prononcé : kiker) 
    abawn (Chleuh) ibawen (Kabyle) “fève”, latin : fabae 
    ileli “millet” (Ghadames) ilni (Nefousa), latin : milium 
    tayda (Wargla) “écorce de pin servant à tanner”, latin : taeda etc.

    b- Agriculture, matériel agricole 
    urti (Chleuh) “jardin, verger”, latin : hortum, horti 
    iger (Chleuh, Kabyle etc.) “charnp”, latin : ager 
    anarar (Ghadames) “meule de paille” armar (Chleuh, Kabyle) “aire à battre”, latin : area 
    atemun (Rifain, Maroc Central, Kabyle) “flèche de la charrue”, latin : temonem 
    awraru, awatru (Chleuh) “perche de la charrue”, latin : aratrum “charrue” 
    tayuga (Chleuh, kabyle etc.) “attelage, paire de bœufs, couple », latin : yagum “joug” et “attelage, couple, paire” 
    azaglu (Kabyle, Chleuh etc.) “joug”, latin : Jugulum “gorge, clavicule”

    c- Animaux 
    afalku (Kabyle etc.) “gypaète barbu (oiseau de proie) », latin : falco “faucon” 
    amergu (Kabyle) “grive”, latin : mergus 
    tafullust (Chleuh) “poule” abullus “coq”, afullus (kabyle) “poussin” latin : pullus 
    asnus (Chleuh) “âne”, latin : asinus 
    ajatt’us (Chleuh), aqitt’us (Néfousa) “chat”, latin : cattus etc.

    d- Objets 
    taghawsa (Touareg, Nefousa, Kabyle, chaoui etc.) “chose, objet”, latin : causa 
    afarnu (Chleuh, etc.) “four”, latin : furnus 
    anaw (Chleuh) “navire”, latin : navis 
    tabburt (Kabyle, Maroc Central, etc.) “porte”, latin : porta 
    kamur (Wargla) “chambre, pièce d’appartement”, latin : camera 
    tara (Sokna) “terrasse”, latin aera “sol uni, ernplacement, place etc.” 
    abelun (Nefousa) “tapis”, latin : velum 
    tut’ebla (Nef) “table, tronc de palmier scié”, latin tabula 
    tusebla (Nefousa) “alene”, latin : sebula 
    gbasru (Nef) “ksar, village fortifié au Sahara”, latin castrum, plutôt que de l’arabe qas’r, qui dériverait lui aussi du latin etc.

    e- Autres mots 
    akurat (Wargla) “chef de clan, de quartier”, latin curatus 
    amerkidu (Wargla, Mzab) “grâce”, latin merces 
    abekkad (Touareg) “péché”, latin peccatum anedjlus (Touareg) “ange, chéri”, latin angelus tafaska (Touareg) “fête du sacrifice”, latin : pascua “pâques” etc.
     
     
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  • ASSI YOUCEF: bilan de la guerre 1954-1962

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  • 18 Décembre 2012

    Le FLN prend enfin les commandes à Mechtras

    Après un blocage qui a duré une semaine, l’installation du nouveau P/APC a enfin eu lieu dans l’après-midi de dimanche passé, au niveau du siège de la daïra de Boghni. C’est donc en présence du chef de daïra, des 5 élus du FLN et des 4 du FFS, qu’on procéda au vote à bulletins secrets, mais sans la présence des 6 élus du RCD qui ont boudé cette cérémonie. C’est le FLN qui a présenté son candidat, en l’occurrence M. Debakh Arab, après avoir conclu une alliance avec le FFS. Sans surprise, M. Debakh a obtenu 9 voix, ce qui le propulse au rang de P/APC de la commune de Mechtras. Rappelons que les sympathisants du RCD avaient fermé la RN30, juste après la première tentative d’élire le P/APC d’il y a une semaine. Ils ont aussi cadenassé le siège de la mairie et l’installation du maire n’a pu avoir lieu. Ils protestent contre la loi n°80, émanant du ministère de l’Intérieur qui exige une majorité absolue pour devenir maire. Rappelons que le siège de la mairie a été rouvert depuis dimanche dernier, mais le chef de daïra, pour éviter d’éventuels nouveaux débordements, a jugé préférable de tenir la séance hors de Mechtras. Omar Chebala, un nouvel élu sur la liste du FFS, que nous avons joint au téléphone, dira : «Nous sommes venus travailler et rien d’autre. Nous espérons que l’autre partie revienne à de meilleurs sentiments, car Mechtras a besoin de tous ses enfants pour la sortir du sous-développement». Rappelons que le RCD a eu les rennes de l’APC de Mechtras pendant plus de 10 ans.

    Hocine T.

     

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  •  Le village d’Ighil Imoula, un lieu de mémoire collective

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