Commémoration du 22e anniversaire de la disparition de Haroune Mohamed à Akbou
Une stèle et une place publique dédiées au
militant de la cause amazighe
Vous aimez l'Algérie
Vous avez combattu pour idée De Libération De L'Algérie De Colonialisme Au Tyrannie De Clan De Oudjda De 1947 à 1970
ah KRIM voilà le résultat de ton sacrifice
Un sacrifice inutile
Exécuté le 18 octobre 1970 par des hommes de Boumediene
Assassinat de Krim Belkacem : cet autre crime
d’État
“La cour révolutionnaire qui sera présidée par le commandant Abdelghani, membre du Conseil de la Révolution
et chef de la 5e Région militaire, sera composée du commandant El-Hachemi Hadjeres et de Fardheb
Boumedienne, conseillers assesseurs et des capitaines Seddik Mediouni, Abdelhamid Latrèche, Mohamed
Benmoussa, Hocine Hamel, Athmane Bouziane, Makhlouf Dib et Mabrouk Adda. Le siège du ministère public
sera occupé par le commandant Ahmed Draïa, procureur général, assisté de M. Henni Merouane, substitut
général.” Telle a été l'annonce faite par le journal El Moudjahid à l'ouverture du procès de Krim Belkacem et des
militants du MDRA en date du 24 mars 1969. Alors qu'il publiait la liste des juges pour la parodie de procès du
MDRA, El Moudjahid insérait sans retenue et sans pudeur une dépêche faisant état d'une lettre adressée à l'ONU
par Ali Farrah, président de la commission sur l'apartheid dénonçant “le nouveau crime que se préparaient à
commettre en Afrique du Sud les tribunaux racistes contre douze Africains” et exigeait l'arrêt du procès et la
libération inconditionnelle des prisonniers ! Un comportement et des pratiques toujours en vigueur du fait que la
nature du système n’a point changé. N’a-t-on pas vu dans diverses occasions un ministre de la Justice aller dans
des concerts internationaux défendre l’indépendance de la justice et des juges, le respect du droit ainsi que
celui des droits humains, alors que dans son pays l’Algérie, on parle de “petits juges” pour le peuple “d’en haut”
et de “grands” juges pour le peuple “d’en bas” ?!
N’a-t-on pas vu cet autre responsable du Conseil constitutionnel aller discourir sur les vertus du respect de la
Constitution quand dans son pays il a cautionné toutes les dérives et le viol de la Constitution dans des moments cruciaux pour l’Algérie ? C’est ce même régime, ce même pouvoir, ce même système qui a ordonné le
lâche assassinat de Krim Belkacem.
Après dix-sept jours de simulacre de procès, celui de la Cour révolutionnaire d’Oran, le verdict tomba sans appel
: Krim Belkacem est condamné à mort par contumace avec, en prime, un véritable appel au meurtre (une fetwa
de nos jours) publié cette fois dans le quotidien de l'Ouest La République : “Tout Algérien se doit d'être
l'auxiliaire de la justice en exécutant la sentence de mort en tout lieu et à tout moment.” Après cette
condamnation et cet appel, la chasse à l’homme pouvait commencer. L’ordre donné, chacun de son côté
(services officiels et services parallèles) utilise ses propres ressources, ses propres moyens, ses propres relais,
pour prendre contact avec Krim, ce qui explique tout le flou entretenu et entourant son assassinat. Une chose
est certaine : l’assassinat de Krim Belkacem est un crime d’État commandité par le pouvoir de Boumediene et
exécuté par des agents de services indifférents à l’illégalité des missions qui leur sont confiées.
L’assassinat de Krim Belkacem le 18 octobre 1970 dans sa chambre d’hôtel à l’Intercontinental en Allemagne
fédérale n’a été possible que grâce à la conjonction et la complicité de plusieurs services, certains “passifs”,
d’autres “actifs”, et la collaboration de plusieurs personnes parmi les plus insoupçonnables. Passons sur la
complicité des proches, sur les détails qui ont précédé le rendez-vous fatal du 18 octobre 1970.
Passons sur le concours des services marocains qui ont donné l'itinéraire, le pseudonyme de Krim Belkacem,
alias Mohamed Maâmeri et d'autres informations entre les 15 et 16 octobre à des éléments ayant fait partie du
complot. Mais que dire du refus de la France de permettre à Krim Belkacem de rencontrer les émissaires de
Boumediene sur son sol ? La lettre de M. Buron, un des signataires des accords d’Évian, adressée au président
français Georges Pompidou demandant des explications sur ce refus n’a jamais obtenu de réponse ! Que dire de
l'attitude des autorités de l'Allemagne fédérale, pays de démocratie, de liberté, des droits de l'homme et surtout
un État de droit, dans l'affaire Krim Belkacem qui s'est déroulée chez elle ? À son entrée sur le territoire
allemand, la police allemande est venue lui proposer sa protection. Pourquoi ? Contre qui ? Savait-elle que Krim
était menacé ? Krim, mis en confiance par ses amis d'Alger, soucieux de la gravité de la situation dans laquelle
se trouvaient ses militants incarcérés dans les geôles du pouvoir, ne pouvait décliner l'offre de la rencontrenégociation avec les émissaires de Boumediene. Krim pouvait-il les abandonner ? Avait-il d'autres choix ? En ce
18 octobre 2017, 47 ans après ce lâche assassinat de Krim Belkacem, nous nous retrouvons comme chaque
année à ce redez-vous de la mémoire et de la vérité empêchée. Et comme chaque année, l’État, ses
représentants seront, bien sûr, absents, ce qui dénote le malaise de ce pouvoir et de ses représentants devant
ce monument et ce Héros de l’Algérie combattante.
Par Le Dr Maiz
Membre fondateur et ex-secrétaire général du MDRA
l’indépendance,la liberté et la dignité ne sont pas un simple drapeau hissé sur les édifices publiques ou brandi lors des exhibitions hypocrites....
militant de la cause amazighe
A l’initiative du mouvement associatif local en collaboration avec l’APC d’Akbou, un riche programme s’étalant sur cinq jours, du lundi 21 au vendredi 25 mai, a été mis en place pour la commémoration du 22e anniversaire de la disparition du militant de la cause amazighe, Haroune Mohamed.
La manifestation-hommage s’est ouverte dans la soirée de lundi par une rencontre publique animée par Rachid Oulebsir à la salle des délibérations de l’APC d’Akbou autour du parcours de Haroune Mohamed et son apport immense à la cause amazighe. Dans la matinée de mardi, après le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe du défunt au cimetière de son village natal, Tifrit, une foule imposante a assisté à la baptisation d’une place publique, située en face de l’hôpital d’Akbou du nom de Mohamed Haroune ainsi que la présentation de la stèle érigée à l’effigie du militant également en présence des membres de sa famille, du président de l’APW de Béjaïa, Mehenni Haddadou, et le maire d’Akbou, Salhi Mouloud. Etaient également présents à la cérémonie-hommage au militant de l’amazighité, ses anciens compagnons de lutte à l’image de Hocine Cherradi et Ahcène Cherifi, Nadia Matoub épouse de Lounès Matoub, l’écrivain Abderrahmane Yefsah et de nombreux P/APC de la wilaya et des élus APW. Prenant la parole, le P/APW Mehenni Haddadou, le P/APC d’Akbou, Salhi Mouloud, Ahcène Cherifi et Sofiane Adjlane, ancien animateur du mouvement citoyen, et la fille de Haroune, Dassine, n’ont pas manqué, dans des témoignages poignants, de rappeler le parcours du défunt qui «s’est dépensé sans compter tout au long de sa vie pour la cause amazighe», a-t-on souligné.
Le programme s’est poursuivi jusqu’à vendredi avec une rencontre-témoignage de ses anciens compagnons de lutte, une conférence-débat de Saïd Chemakh sous le thème «Combat pour l’amazighité, de la crise berbériste, quelle perspective, quelle avancée» et également un gala non-stop avec de nombreuses stars de la chanson d’expression amazighe dans la soirée de jeudi.
Fils de chahid, Mohamed Haroune est né le 13 avril 1949 à Tifrit (Akbou). Dès son jeune âge, Haroune Mohamed affiche son intéressement aux valeurs identitaires. Poursuivant ses études en sciences exactes à l’Université d’Alger, Mohamed Haroune renforce ses convictions, allant jusqu’à créer une organisation clandestine dénommée les forces berbères, (OFB) qui a édité à l’époque plusieurs revues en tamazight Taftilt, Itij et Atmaten.
Mohamed Haroune a été arrêté le 5 janvier 1976, accusé d’être l’auteur de la bombe ayant explosé au siège du quotidien d’El Moudjahid le 3 janvier 1976. Il a été condamné à perpétuité et incarcéré à la prison de Lambèse à Tazoult suite à un jugement prononcé par le tribunal militaire de Constantine. Libéré le 5 mars 1987 suite à la grâce de Chadli, Haroune Mohamed a continué ses travaux de recherche sur la langue berbère tout en animant des conférences aux quatre coins de la Kabylie après l’ouverture démocratique en 1988. Mohamed Haroune décède le 22 mai 1996 suite à une longue maladie, conséquence directe de la torture subie lors de son séjour en prison. Il est parti en laissant une veuve et deux petites filles.
A. Kersani
Par DDK | 14-05-2018
Les autorités locales de Mechtras, au sud de Tizi-Ouzou, ont offert avant-hier un déjeuner en l’honneur de la JSK qui a réussi à relever le défi de se maintenir en Ligue 1 Mobilis après son succès vendredi face aux Algérois de l’USMA, par trois buts à deux. Le président Cherif Mellal et ses accompagnateurs, à savoir le Directeur général du club Nacim Ben Abderrahmane, le manager Doudene Karim, l’ex gardien de but Mourad Amara, le coach adjoint Mourad Karouf, les joueurs Belkalem, Raiah et Renai ont été accueillis par les autorités locales de Mechtras, à leur tête le président de l’APC Omar Cheballah. Les hôtes de Mechtras ont eu droit un bain de foule avec des centaines de fans des Canaris. Le maire de Mechtras dira, lors de son allocution : «C’est un honneur et un immense plaisir d’accueillir le président Mellal et ses accompagnateurs dans notre localité. Cherif Mellal, l’ensemble des encadreurs et des entraineurs ainsi que les joueurs ont tous été à la hauteur puisqu’ils ont réussi à atteindre leur objectif, celui de maintenir notre club en Ligue 1 Mobilis. Nous ne pouvons les remercier suffisamment pour tout ce qu’ils ont fait. En cette heureuse circonstance, je tiens à les assurer de notre soutien et de celui de nos supporters pour construire un club fort comme c’était le cas il y a quelques années. La JSK, c’est notre identité, notre patrimoine, notre avenir et notre porte voix». Mellal Cherif et ses accompagnateurs n’ont pas manqué, pour leur part, de remercier les fans et les autorités locales pour le bon et le chaleureux accueil qui leur a été réservé.
H. T.
A l'occasion de sa venue à Paris, la physicienne tunisienne Faouzia Charfi parle de la difficulté d'enseigner les sciences à des étudiants sous l'emprise de l'islam politique et suggère une éducation à l'esprit critique dès le plus jeune âge.
La scientifique tunisienne Faouzia Charfi
© RACHEL MULOTDe passage à Paris, la physicienne tunisienne Faouzia Charfi participait à la table ronde "l'Esprit critique, un défi contemporain" organisée le 20 mars 2018 par l'Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle (Amcsti) et animée par Sciences et Avenir. L'occasion pour nous de l'interviewer (voir notre vidéo). De culture musulmane, Faouzia Charfi explique s'être posée la question des liens entre l'Islam et la science, dès les années 1970 et 1980, alors qu'elle enseignait la physique à l'Université de Tunis. Elle a cherché à comprendre le rejet de ses étudiants face aux contenus scientifiques, qu'elle lie aujourd'hui à la diffusion de l'idéologie de l'islam politique, qui "ne reconnait pas la pensée rationnelle".
DDK DU 18 FEV 2018.
Merzouk Haddadi.
D. S.
La voiture personnelle du maire de Mechtras (une Chevrolet Optra) a été incendiée par un ou plusieurs inconnus dans la nuit de mercredi à jeudi derniers. M. Tebbakh Arab, car c’est de lui qu’il s’agit, déplore : «Il était 2 heures du matin, lorsque mon frère m’a appelé pour m’avertir que ma voiture, garée à côté de chez moi, prenait feu. J’ai accouru et nous avons pu éteindre le feu». Et de préciser : «Au début, j’ai pensé à c’est un court circuit qui pouvait être à l’origine de cet embrasement. Mais l’odeur de l’essence se faisait sentir et nous avons découvert, après que le feu a été circonscrit, qu’une bouteille, juste à côté de la voiture, brulait encore. Elle contenait de l’essence. J’ai alors compris que ma voiture a été aspergée d’essence avant qu’on ne lui mette le feu. C’est un acte criminel !». Avisés, les services de la protection civile et de la gendarmerie n’ont pu que constater les dégâts une fois sur les lieux. Le moteur du véhicule et la carrosserie ont subi beaucoup de dommages. Quant au parc brise, il a, tout simplement, volé en éclats. A noter qu’une enquête a été ouverte pour élucider cet acte criminel.
H. T.
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