•  DDK DU 18 FEV 2018.

    Boghni

    Hommage au chahid Moh N' Djerdjer

     À l'initiative du musée régional du moudjahid et du chahid de Tizi-Ouzou et de la Kasma ONM de la daïra de Boghni, une rencontre a été organisée, avant-hier jeudi, au siège de la section locale de l'Organisation des moudjahidine, pour rendre hommage au chahid Moh N'Djerdjer. Coïncidant avec les préparatifs de la célébration de la Journée du chahid, cet hommage a été un vrai moment de retrouvailles entre les moudjahidine de la région, dont des membres de l'ALN et de l’OCFLN, venus témoigner de l’engagement militant et du combat mené par Moh N’Djerdjer, de son vrai nom Mitiche Mohamed Arab, dans les rangs de l’ALN. Tombé au champ d'honneur le 12 mai 1960 à l'âge de 23 ans, au lieu-dit Ichiouache, près du chef-lieu de la commune de Boghni, Moh N’Djerdjer est né le 12 janvier 1937 à Tizi Meden, relevant actuellement de la commune de Bounouh. Le chahid a rejoint le maquis à l'appel de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (l'UGEMA). Depuis, il n’a cessé de faire ses preuves sur le terrain, à travers des actions militaires qui ont fait date à Tizi-Ouzou et Aït Yahia Moussa, en étant, notamment, derrière la capture du capitaine Graziani, racontent les témoins présents à cet hommage, auquel a également pris part le compagnon de lutte de Moh N’Djerdjer, Si Dellys Abdellah, officier de l'ALN et de l'ANP, après l'indépendance. Il est venu spécialement de M’Chedallah pour rappeler «le courage et la bravoure de cet homme, nommé commissaire politique de la zone de Maâtkas avant sa nomination officier et chef de la région 1». En cette occasion, en présence des moudjahidine Kaci Mohamed, Saïda ni Ramdane, Attab Arezki, El Hadjène Ali, Chahmi Mouloud, Cheballah Belkacem, Zihzouh Mohamed… et de la famille Mitiche, le coordinateur local de l'ONM, Mouloud Béchar, a annoncé que des combattants de l’ALN seront honorés à l'occasion de la Journée du chahid. En outre, Ali Benoua, fils de chahid et membre de la commission pour l'écriture de l'Histoire du musée de Tizi-Ouzou, a annoncé que «d'autres initiatives, pour perpétuer la mémoire des martyrs de la révolution, sont nécessaires pour lutter contre l'oubli». À signaler, enfin, que l’ONM de Boghni salue, à travers une déclaration, les initiatives du président de la République décrétant la langue amazighe officielle et Yennayer fête nationale, ainsi que la création de l'académie berbère. 

    Merzouk Haddadi.

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  • L'Algérie vient de faire officiellement une demande de restitution des crânes de combattants algériens du XIXe siècle, conservés au Musée de l'Homme, à Paris.

    Derrière l'imposante façade du Musée de l'Homme à Paris somnole une véritable et insoupçonnée bibliothèque humaine. Une sépulture aux 18 000 crânes impeccablement rangés. Rapportées des quatre coins du monde par des scientifiques pour mieux connaitre l'espèce humaine, ces archives dévoilent encore aujourd'hui des secrets cachés. Mais d'autres secrets dorment en ce lieu.

    Des crânes retrouvés en 2011

    Dans la salle des coffres, loin du public, dans des armoires blindées, sont enfermés des crânes identifiés. Ceux de résistants algériens opposés, au XIXe siècle, à la conquête française. Interdis de filmer. Ces crânes ont été photographiés par celui qui les a retrouvés dans les réserves du musée, en 2011. Après le dépouillement des lettres qui accompagnaient les envois des têtes. Les têtes des suppliciés de Zaatcha (Algérie), comme celles d'autres résistants, étaient envoyées par les médecins militaires français pour enrichir les collections du musée.

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  • Guerre d'Algérie : la France reconnaît le droit à une pension aux victimes civiles algériennes

    Le Conseil constitutionnel a censuré les mots "de nationalité française" qui réservaient jusqu'alors ces avantages aux seules victimes françaises.

    Le Conseil constitutionnel a décidé, jeudi 8 février, que les civils algériens blessés pendant la guerre d'Algérie pouvaient désormais prétendre à des pensions versées par la France. Plus de 55 ans après le conflit, les Sages ont censuré les mots "de nationalité française" qui réservaient ces avantages aux seules victimes françaises. Ils ont motivé leur décision en invoquant le principe "d'égalité devant la loi" garanti par la Constitution.

    Le Conseil constitutionnel avait été saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par un Algérien résidant à Bordeaux. Abdelkader K. avait été blessé par balle à l'abdomen en 1958, à l'âge de 8 ans, lors d'un attentat à Mascara. Il était alors citoyen français car l'Algérie était encore un département de l'Hexagone. Il contestait la constitutionnalité d'un article d'une loi de 1963, qui a créé un régime d'indemnisation des victimes françaises.

    Dans sa décision, le Conseil constitutionnel relève que cette disposition visait à "garantir le paiement de rentes aux personnes ayant souffert de préjudices résultant de dommages qui se sont produits sur un territoire français à l'époque" et ce, dans un esprit de "solidarité nationale". A l'origine, le législateur avait justifié la création de ce droit à pension par "la carence du gouvernement algérien" à assurer le paiement des rentes aux victimes françaises. Ces rentes étaient prévues dans les accords d'Evian qui ont mis fin au conflit.

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  • Elle était de tous les combats

    Fatima Ouzegane, grande moudjahida, s’en est allée

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    le 27.01.18 | 12h00 

     
	Seulement des proches et des hauts responsables qui ont accampagné la défunte Ouzegane Fatima à sa dernière demeure 
 

     
    Seulement des proches et des hauts responsables qui ont accampagné...
     

    Un message laconique du ministre des moudjahidine, Tayeb Zitouni, puis plus rien.

    A peine une trentaine de personnes avait assisté, hier, aux funérailles de Fatima Ouzegane, veuve du chahid Abderrahmane Rebaine, décédée jeudi dernier, à l’âge de 90 ans.

    Dans la petite foule clairsemée, il y avait le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, le président de l’APC d’Alger-Centre, Abderrahmane Bettache, des proches mais aucun haut responsable de l’Etat.

    « Les gens ont peur de s’afficher vu que la défunte était connu pour son opposition au régime de Bouteflika. La dame, militante sincère, a tout donné pour ce pays, pendant et après la guerre. Mais elle n’a pas eu le grand hommage qu’elle mérite », regrette un citoyen qui se rappelle sa rencontre « inoubliable » avec « cette forte personnalité » à la maison de la moudjahida, Djamila Bouhired, que la défunte a défendu contre le mépris des décideurs.

    Née le 24 janvier 1928 à Alger, Fatima Ouzegane a vécu au sein d’une famille de militants nationalistes. « La famille Ouzegane, originaire de la même région que moi, Azzazga, est irréprochable. L’oncle de Fettouma, le grand Amar Ouzegane, militant du Parti communiste algérien (PCA), qu’il n’a pas hésité à quitter, était l’un des rédacteurs de la plateforme de la Soummam (aout 1956).

    Avec ses 4 sœurs, la défunte a rejoint le combat libérateur, et payé cher cette engagement», se rappelle l’ancien membre de l’ALN, Saâda Messous, qui signale qu’il devait la rencontrer aujourd’hui chez elle en compagnie de sa sœur, mais le destin en décidé autrement. Arrêtée le 31 janvier 1958, Fatima qui connaitra les affres des geôles coloniales, est libérée en décembre 1959. Aussitôt sortie de prison, elle reprend contact avec les réseaux de l’ALN dans la Zone autonome d’Alger (ZAA).

    Au lendemain de l’indépendance, « Fettouma » pour ses proches, crée une association, la première, pour venir en aide aux enfants de chouhada.

    « C’est une femme qui a toujours été aux côtés des enfants de chouhada. C’est la mère de tous les fils de chouhada. C’était son combat », soutient Ahmed Osmani, lui-même fils de chahid.
    Ses mémoires en préparation   

    Fatima Ouzegane a été de tous les combats justes. La fierté chevillée au corps, elle a soutenu sans rechigner les causes des sans-voix, et n’a pas craint de critiquer le régime, avec sa fougue habituelle. 

    Elle a été membre de la première Ligue algérienne des droits de l’homme dont la réunion de constitution s’est tenue en 1985 à son domicile, au 25 rue Didouche Mourad (Alger). « C’était une moudjahida, une battante.

    C’est elle qui nous a appris le militantisme. Après l’indépendance, elle s’était occupée des fils de chouhada et des veuves. On lui a proposé un poste de ministre, mais elle a refusé. Après le coup d’Etat de juin 1965, elle a subi beaucoup de pressions. C’est chez elle que la ligue des droits de l’homme a été créée. Son domicile a été le refuge des opposants et des hommes politiques.

    D’ailleurs, elle a fait de la prison dans l’affaire de la Ligue, du temps de Chadli. Elle n’a jamais cessé le combat, jusqu’à il y a une année ou deux, à cause de sa maladie », signale, la voix nouée par l’émotion, Djamel Amaouche, militant de Ahd 54, dont le président, Ali Fawzi Rebaine, est le fils de la défunte.

    Avec Louisa Haoune après l’indépendance c’est la seule femme qui a fait de la prison pour des raisons politiques, comme nous le rappelle à raison un observateur perspicace de la scène politique nationale.

     

    Des mémoires de la grande militante devront paraître prochainement. « Elle n’a pas écrit ses mémoires. Mais elle a laissé des documents et des archives », précise à El Watan son fils, Ali Fawzi Rebaine. Une autre femme, Fatima Guemar, veuve du grand moudjahid Krim Belkacem, est décédée, hier, et a été enterrée au cimetière d’El Alia.
     

    Nadir Iddir
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  • Gilles Manceron à propos de l’assassinat de Maurice Audin

    «L’Etat français a fait un petit pas vers la reconnaissance de la vérité»

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    le 27.01.18 | 12h00 

    Dans un entretien accordé hier à l’APS, l’historien français Gilles Manceron  estime que l’Etat français a fait un «petit pas» vers la reconnaissance de la vérité sur l’assassinat de Maurice Audin.

    L’historien se réfère à la déclaration faite par le président Emmanuel Macron au député Cédric Villani, qui est membre de La République en marche (LRM) et qui a aussi présidé le Prix Maurice-Audin de mathématiques.

    Dans une récente interview à L’Humanité, ce député proche de la famille Audin, qui a eu l’occasion d’honorer publiquement la mémoire du défunt assassiné en juin 1957 et dont son corps n’a jamais été retrouvé, a déclaré qu’il avait eu l’occasion de s’entretenir directement avec le président Macron et qu’il lui avait fait part de «son intime conviction qu’effectivement Maurice Audin avait été assassiné par l’armée française».

    «On peut dire que l’Etat français a fait un petit pas vers la reconnaissance de la vérité sur l’assassinat de Maurice Audin, car ces mots n’ont jamais été prononcés auparavant par un représentant, officiel ou officieux, de l’Etat», souligne Gilles Manceron.

    «L’auteur de cet assassinat est désigné comme n’étant pas un militaire français ou des militaires français, qui auraient pu agir en l’absence d’ordres reçus, mais comme étant l’armée française.

    Ce meurtre relève d’un ordre de la hiérarchie de l’armée. C’est un petit pas de plus de la part de l’Etat français vers l’aveu de la vérité», précise encore l’historien, déplorant par la même que cette déclaration s’accompagne de «beaucoup d’hypocrisie et de lâcheté», car, selon lui, «rien n’est dit sur les témoignages ou documents qui ont conduit le président à cette conclusion». Pour Gilles Manceron, «cela présage peut-être de la volonté du président Macron de dire enfin toute la vérité sur cette disparition, mais ce n’est pas encore le cas».

    Le député Cedric Villani a déclaré dans les colonnes de l’Humanité que le président Macron lui a annoncé que le grand travail d’ouverture des archives, initié par François Hollande, «allait se poursuivre», attestant qu’à ce jour «aucune archive ne venait apporter un éclairage décisif» sur le sort de Maurice Audin et que l’Etat «ne cherche plus à imposer sa version».

    Sur la question des archives, Gilles Manceron soutient, pour sa part, que l’armée française et l’ancien gouvernorat général ont des archives et que «si ce meurtre résulte d’un ordre de la hiérarchie de l’armée, dont le chef d’état-major en Algérie était alors le général Raoul Salan, et le commandant dans la région d’Alger, le général Jacques Massu, chef de la 10e division parachutiste, il est clair qu’il a été forcément partagé par le ministre résident d’alors, Robert Lacoste, qui pilotait totalement avec eux la conduite de la bataille d’Alger», rappelle l’historien.

    L’historien estime que le président Macron, aura le courage «de dire la vérité au pays ou de permettre que les historiens l’établissent». Pour Gilles Manceron, «la reconnaissance officielle par l’Etat français de ‘‘toute la vérité’’ sur l’affaire Audin est une ‘‘étape essentielle’’ dans un combat plus important encore : celui pour la reconnaissance officielle des responsabilités de l’armée française dans des milliers d’autres disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires survenues pendant cette guerre».

     

    Une démarche qui doit commencer, selon cet historien, par «reconnaître la vérité sur tous les crimes commis par l’armée française pendant la guerre d’indépendance algérienne et laisser les historiens accéder librement aux archives pour établir les faits».
     

    F. A. K.-Arab
     
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  • Par DDK | Il ya 9 heures 33 minutes | 903 lecture(s)

    Omar Cheballah, maire de Mechtras

    «La priorité c’est d’achever les projets en chantier»

     

    Le nouveau maire de Mechtras, Omar Cheballah, revient dans cet entretien sur l’état des lieux de sa commune. Il aborde les grands axes de son programme.

     

    La Dépêche de Kabylie : Face aux traditionnels partis comme le FLN, le FFS et le RCD, votre liste indépendante Izuran a pu avoir une majorité, même partielle. Comment l’expliquez-vous ?
    Omar Cheballah : Par notre présence sur le terrain. J’ai été élu à deux reprises consécutives (2005/2012 et 2012/2017). Nous n’avons ménagé aucun effort pour servir l’intérêt général de la commune. C’est une reconnaissance dont nous sommes fiers. Nous avons aussi eu un discours franc avec la population lors de la campagne électorale, où notre seule promesse fut de travailler dans la transparence et la collégialité, selon les moyens disponibles.

    Mais vous avez eu des difficultés à installer votre exécutif…
    En effet, ce n’était pas facile. Notre liste a obtenu 6 sièges, le RCD 4, le FLN 3 et le FFS 2. Il se trouve que l’opposition a exigé trois vice-présidences et trois commissions, une manière de nous bloquer. Heureusement, il y a encore des élus soucieux du développement de leur commune qui placent l’intérêt général au-dessus de toute autre considération. Je leur rends hommage. Ils ont voté notre proposition qui consistait à garder pour nous les 4 vice-présidences et 1 commission et de confier 1 commission à l’élu du RCD et 1 autre à celui du FLN. Nous avons ainsi la majorité et le travail a déjà commencé.

    Quelles sont les priorités de votre plan d’action ?
    La priorité des priorités est la mise en service du nouveau siège de l’APC. Un projet qui traine depuis 2008 et qui a englouti 4 milliards de centimes dans le cadre des PCD. Les travaux sont presque achevés, reste le problème de la chaufferie pour laquelle nous avons établi une fiche technique de 4 millions de dinars, que nous prendrons en charge dans le cadre des PCD 2018. Nous ferons le maximum pour ouvrir ce siège d’ici la fin du premier trimestre de l’année en cours. La bibliothèque communale est elle aussi à la traine. Nous organiserons un volontariat pour nettoyer le site en vue de permettre aux entreprises de reprendre les travaux et de les terminer dans les meilleurs délais. La direction de la culture sera ensuite saisie pour son équipement et l’affectation de personnel. Ces deux projets doivent aboutir dans les meilleurs délais.

    Qu’est-ce qui est prévu pour les secteurs du sport et de la culture ?
    Concernant le secteur du sport, nous disposons d’un stade communal gazonné. Il reste la construction de gradins. Le ministre de la Jeunesse et des sports, lors de sa dernière visite, s’est engagé à nous inscrire un projet dans ce sens. Nous attendons toujours. A Ait Imghour, nous avons une aire de jeux, nous avons reçu 2,5 millions de dinars de l’APW de Tizi Ouzou pour l’aménager. Nous solliciterons la DJS pour la pose de tartan. Nous envisageons aussi la réalisation d’une salle de sport spécialisée dans l’enceinte de la maison de jeunes du chef-lieu.

    Que ferez-vous pour améliorer l’état du secteur de la santé ?
    En effet, notre commune n’est pas bien lotie dans ce secteur, nous ne comptons que 3 salles de soins pour plus de 13 000 habitants. Nous allons frapper à toutes les portes pour obtenir l’inscription d’une polyclinique. Les hauts responsables du secteur doivent savoir qu’à Mechtras les malades galèrent. Les parturientes continuent de subir les affres des longs déplacements pour donner la vie. Nos malades chroniques et nos personnes âgées font des kilomètres pour de simples analyses médicales, des radiographies X ou pour une simple consultation.

    L’environnement est également en souffrance et les risques sur la santé publique sont multiples. Quel est votre programme pour protéger la ressource hydrique, la faune et la flore ?
    La solution réside dans la concrétisation de la station d’épuration inscrite au profit de notre commune. Ce projet était gelé, mais à présent que le dégel des projets entrant dans le secteur de l’hydraulique a été décidé, les oppositions levées, l’assiette disponible, nous demandons aux responsables concernés de passer à l’action avant qu’il ne soit trop tard. Notre région est riche en ressources hydriques, mais d’innombrables tronçons d’assainissement se déversent dans les oueds et les ravins. C’est une véritable épée de Damoclès qui pend sur nos têtes. Concernant la collecte des ordures ménagères, elle s’est sensiblement améliorée depuis l’engagement d’une entreprise privée.

    Vous parlez de richesse hydrique, pourtant, plusieurs quartiers à Mechtras manquent d’eau même en hiver…
    C’est en effet un grand paradoxe. Le problème ne peut donc résider que dans la gestion de cette ressource. A Ihesnaouen, Aït Ali Aissa, et surtout au quartier Alma N dinar, les citoyens souffrent de manque d’eau été comme hiver. Nous demandons à l’ADE de revoir sa copie. Pour notre part, nous avons veillé par exemple à ce que La fontaine du roi, qui jouit d’un fort débit et qui a été sabordée en 2010, soit réaménagée. Les installations ont été refaites et nous avons réservé une enveloppe financière pour son aménagement et son exploitation, afin de renforcer la distribution de l’eau.

    De nombreux foyers ne sont toujours pas raccordés au gaz naturel ni à l’électricité, qu’allez-vous faire pour y remédier ?
    Le taux de raccordement au gaz naturel dans notre commune est de 85%, mais il subsiste en effet beaucoup de foyers et de quartiers, tels Tazrout et Bouaquala entre autres, qui ne sont pas raccordés. La direction concernée sera interpellée. Concernant le réseau de l’électricité, aucun projet d’extension n’a été réalisé depuis 2012, pourtant la liste des foyers en attente de raccordement a été établie. C’est le cas aussi pour la fibre optique qui n’existe qu’au chef-lieu. Des démarches seront entreprises auprès des directions concernées pour améliorer la situation. De toutes les manières, la volonté d’avancer est là, même si la conjoncture économique actuelle n’est pas très favorable. Nous demandons à nos concitoyens d’être patients et nous leur promettons que tout se fera progressivement selon les priorités. Nous avons une seule ligne politique à suivre, c’est celle du développement.
    Entretien réalisé par Hocine T.

     
     
        
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  • Moula Siyoucef
     21 h · 
     

    La plupart des parents d'élèves se montrant inquiets de la grève enclenchée par le CNAPESTE, pas pour cause des cours que leurs enfants ratent ou pour les connaissances qu'ils perdent mais tout simplement parce qu'ils n'arrivent pas à supporter leur présence à la maison toute la journée. L'école selon eux, n'est pas un lieu de savoir et d'apprentissage mais une simple garderie qui sert de refuge contre les agacements et les "cassements" de tête de leur progéniture.

     
     
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    Said Benameur
    Said Benameur Pourquoi ces même parents ne se manifestent-ils pas pour un emploi après de longues études? .
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  • La société nomme dépravation le génie des sens et le condamne parce que les sens relèvent de la cour d'assises. Le génie relève de la cour des miracles. La société le laisse vivre.Elle ne le prend pas au sérieux.

    Jean CocteauOpium (1930) de 

    Jean Cocteau
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  • Chabane At Ḥemmu(Chabane Slimani) Le symbole de l’Amazighité Film de Azrou Magoura. Texte et voix (Kabyle ) : Masin Ferkal. Traduction (français) : Dihya At Qasi. Ce film est réalisé en hommage à Ceɛban At Ḥemmu (Chabane Slimani) qui est tombé au champ d’honneur le 5 janvier 2018 à At-Willul. Il défendait le territoire d’At-Willul et sa liberté. Tamazgha TV Conatct : Tamazgha - 22, rue Deparcieux - 75014 Paris (France). E-mail : tamazgha.paris@gmail.com Tamazgha TV sur Youtube Tamazgha TV sur Facebook : https://www.facebook.com/tillighri/ http://www.tamazgha.fr © Tamazgha 2018

     
     
     

     

     
     
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  • Yennayer avec Tamazgha à Paris, le 13 janvier 2018, en hommage à Chabane Slimani, un combattant amazigh assassiné à At-Willul par une milice arabe de Zentane le 5 janvier 2018, enterré à At-Âli-Aïssa, à Amechras en Kabylie, le 9 janvier 2018.

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  • FIL D'ARIANE

    Opinion

    Entre la Nouvelle-Zélande et l'Algérie, il n'y a pas que la distance géographique

     Jacinda Ardern, 37 ans, première ministre de la Nouvelle Zélande.

    La Première ministre de Nouvelle-Zélande vient d'annoncer qu'elle était enceinte et qu'elle prendrait quelques semaines pour accoucher puis reprendre son poste de Premier ministre du pays. Oui, cela est possible, à des années lumière de notre Code de la famille.

    Alors que la femme algérienne est une demi-part, une portion de citoyenne engoncée dans une terrible chape vestimentaire moyenâgeuse, voilà que cette dame et ce pays nous stupéfient par une remarquable décision.

     

    Non seulement la nouvelle nous réjouit et surprend bien des pays modernes dans le monde mais cela constitue certainement une avancée considérable pour l'image de l'humanisme et de la démocratie.

    Si ces autres pays modernes ont encore un très long chemin à parcourir pour parvenir à cet exemple qui vient d'être donné au monde, nous avons l'impression que les algériens vivent dans une autre planète où l'abrutissement religieux et mental les a coupés de toute lumière.

    Quoi de plus naturel que ce que vient d'annoncer cette femme politique puisque ce n'est ni plus ni moins la conséquence directe et sans détour du premier article de la déclaration des droits de l'Homme. Nulle femme ne saurait être privée de son droit à assumer de hautes fonctions d’État par le simple fait d'être mère ou sur le point de l'être.

    L'état de maternité n'est pas une affaire féminine mais celle d'un couple et donc doit être assumé par l'ensemble de la population comme un état naturel et non un risque, un drame ou une sanction.

    Il faut dire que la Nouvelle-Zélande fut le premier pays à reconnaître le droit de vote aux femmes, soit en 1893. La France, pays supposé des droits de l'Homme, ne l'a accordé qu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

    Comme il est normal et naturel que cela se passe, le couple a pris ses dispositions privées pour que l'époux puisse prendre la relève en interrompant sa carrière dans l'audiovisuel, le temps de la prise en charge du nouveau né durant les mois qui suivront.

    L'argument selon lequel une charge aussi lourde que celle de Premier Ministre est incompatible avec une interruption de grossesse est absurde. Un accouchement n'est pas une hospitalisation qui paralyse les dispositions mentales de la personne et le rétablissement est, de nos jours, incroyablement rapide vu l'excellence des conditions médicales. L’Intérim sera assumé par le Vice Premier ministre, un point c'est tout.

    Tout cela n'est pas possible en Algérie, non ?

    Pourtant, nous avons un homme gravement malade au pouvoir qui ne peut assumer aucune prise en charge du pouvoir présidentiel si ce n'est bégayer quelques mots, trembler comme une feuille et avoir le regard aussi lointain que celui d'un mort vivant.

    Nous avons donc plus qu'une interruption pour grossesse au sommet de l’État mais une vacance de pouvoir de plusieurs années. Qui a trouvé à y redire ?

    Auteur
    Sid Lakhdar Boumediene
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  • Par DDK | 2 Janvier 2018

    APC de Mechtras - À la faveur du ralliement d'un élu RCD

    L'exécutif installé à voix égales

     Le nouveau président de l'APC de Mechtras a pu installer son exécutif communal, au terme d'une assemblée ordinaire tenue, hier, à la mairie. A la faveur d'un vote à main levée auquel ont pris part 14 élus et un autre par voie de procuration, la proposition du maire de constituer un exécutif issu dans sa totalité de la liste indépendante Izuran, a eu l'aval de 7 élus sur les 15 que compte l'Assemblée. L'abstention d'un élu FLN et le ralliement d'un élu RCD qui a préféré mandater un élu de la liste Izuran pour voter en son nom et place, ont donné lieu à une égalité de voix. La voix du président étant prépondérante, la délibération portant la constitution de l'exécutif sera approuvée par la tutelle. Ce scénario, auquel beaucoup d'observateurs locaux ne s'attendaient pas, profitera au président de l'APC, du fait que les quatre vice-présidents, en l'occurrence Benakli Essaid, Ben Amrane Mohamed, Larbani Mahfoudh et Dahmani Mohamed Akli, sont tous des élus de la liste Izuran. Quant aux commissions, Omar Cheballah, installé officiellement au début du mois dans ses fonctions, a annoncé qu’il procèdera à leur installation prochainement.

    Merzouk Haddadi.

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  • Rapporter par un journaliste El Watan
    _Djamel Alilat
    Da chavane Allah Irahmou .Repose En paix 

    Un kabyle originaire de Mechtras tué dans des combats en Libye, il faisaient partie de l’armée Berbère Libyenne.

    Par le journaliste d’El Watan Djamel Alilat :

    « Ce soir je rends hommage à Xali Chaavane, le kabyle de Zouara que j'ai rencontré quand je suis parti en reportage en Libye en janvier 2012 avec le chanteur Oulahlou. Cet homme exceptionnel a choisi de vivre et de combatre auprès de ses frères amazighs de Libye. Xali Chaavane, comme tout le monde l'apelle avec respec est mort ce matin du 5 janvier 2018, victime d'une attaque d'une milice de Zentane dirigée par le nommé Oussama Jouili. Paix à son âme. 
    Je republie le portrait que j'ai brossé de lui dans mon reportage publié par mon journal El Watan et quelques photos que j'ai de lui »

    Chaâvane le kabyle de Zouara :

    «J’ai tué et j’étais prêt à me faire tuer pour mes frères libyens"

    Originaire de Mechtras, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Chaâbane a grandi à Alger, sur les hauteurs de Bouzaréah. Un beau jour de l’année 2007, ce ferronnier de métier décide d’aller voir si les cieux sont plus cléments sous les latitudes libyennes. Arrivé dans la ville de Zouara Chaâvane est très fatigué par le long voyage. « C’est bon, je descends ici », dit-il au chauffeur de taxi, tout simplement parce qu’il venait de voir le fameux Z amazigh peint sur un mur. Descendu dans une ville étrangère où il ne connaît personne notre aventurier a la surprise d’entendre une chanson de Lounes Matoub sortir d’une voiture garée sur le trottoir. Il s’approche, croyant avoir affaire à des compatriotes, et il a la surprise de découvrir des libyens, grands admirateurs de Matoub et amazighs comme lui. Dès cet instant une grande amitié le liera avec ses gens, notamment Mohend Abou Adjadja, avocat. Cet ami intime, Mohand, tombera en martyr au champ d’honneur le 31 mars 2011. 
    Chaâvane trouve du travail et fait son petit trou à Zouara. Lorsque la révolution libyenne éclate, c’est tout naturellement qu’il prend les armes aux côtés de ses compagnons. « Je n’ai fait que mon devoir car j’ai partagé le sel et le pain avec eux », dit-il avec modestie. Il se tait un instant et ajoute : « Il faut voir leur réaction le jour où l’Algérie s’est qualifiée pour la coupe du monde. Ce sont mes frères. J’ai tué pour eux et j’étais prêt à me faire tuer ». C’est lui en tant que ferronnier qui a soudé le fameux « 14,5 » sur un pick-up.
    Chaavane part avec les 100 premiers « igrawliyen » qui ont pris les armes pour s’entraîner à Djado, au cœur de l’Adrar Inefoussen. Puis, sur un bateau de pêche, ils rejoignent la Tunisie avant rentrer, toujours par mer, pour combattre à Misrata puis à Benghazi. Dans cette grande maison où nous discutons avec les hommes de la révolution et les militants de la cause amazighe chaavane accepte volontiers de poser pour une photo avec son arme. Le regard déterminé. « Comme le Colonel Amirouche », dit-il. Lorsque la révolution a triomphé et libéré tout le territoire libyen Chaavane est resté à Zouara où il jouit de l’estime et du profond respect de tous ses frères d’armes et de sang. Ali, son ami, nous raconte que durant toute la révolution chaavane a gardé quelques balles de côté. Pour le cas où il aurait rencontré des algériens qui se seraient enrôlés sous la bannière de Kadhafi.

    Djamel Alilat

     
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