• «Tenté de briguer un second mandat»

    Arabe Tebbakh, maire FLN de Mechtras

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  • Législatives de mai 2017 en Algérie: le rapport 

     

    La Mission d’expertise électorale de l'UE, (MEE) de 2017, dresse à travers son rapport rendu public par le quotidien algérien Liberté, un constat accablant quant au déroulement du scrutin législatif de mai dernier.

     

    La mission a pointé du doigt de multiples dysfonctionnements voir des aberrations qui minent les scrutins en Algérie. La mission qui reprend des " recommandations essentielles de la Mission d'observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) de 2012 ", s’adresse à l’incorrigible élève qu’est l’État algérien en des termes crus tout en formulant 15 recommandations qui portent, entre autres, sur l’amélioration du cadre juridique, des droits fondamentaux, de l’accessibilité des données du registre des électeurs, de l’indépendance de l’administration, de la traçabilité des résultats…etc. Ci dessous, l'intégralité des aberrations relevées par les experts de l'UE.

    CADRE JURIDIQUE, LIBERTÉS PUBLIQUES ET DROITS FONDAMENTAUX

     

    Certains droits fondamentaux ne sont toujours pas clairement explicités dans la Constitution et traduits dans la loi. La loi organique n°12-04 relative aux partis politiques, la loi n°12-06 relative aux associations, la loi n°91-19 modifiant la loi n°89-28 relative aux réunions et manifestations publiques et certaines dispositions du code pénal nécessitent ici d’être amendées.

    ÉTABLISSEMENT DU REGISTRE DES ÉLECTEURS

    Malgré les recommandations des précédentes missions d’observation et d’expertise électorale de l’UE, respectivement en 2012 et 2014, les listes électorales ne font toujours pas l’objet, en 2017, d’une consolidation au niveau national. Dressées et révisées au niveau des communes et représentations diplomatiques ou consulaires, l’accès à ces listes demeure extrêmement restreint, privant les parties prenantes au processus d’une possibilité de contrôle effectif de leur fiabilité.

    INDÉPENDANCE DE L’ADMINISTRATION ÉLECTORALE

    Le nouveau cadre électoral n’a pas modifié la structure de l’administration électorale. L’organisation des élections demeure de la seule compétence du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales (Micl). La création de la Hiise a permis une constitutionnalisation de la surveillance des élections. Toutefois, cette dernière ne joue aucun rôle dans l’organisation même des scrutins et ses attributions de supervision et de contrôle restent, de facto, limitées. La représentativité et l’expertise des personnalités indépendantes nommées à la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise) sont questionnées par la majorité des acteurs du processus électoral, notamment les principales organisations de la société civile, alors même que cette partie de la Haute instance doit représenter la garantie de son indépendance. La composition de l’Hiise exclut, de facto, les représentants de l’ensemble des candidats ou forces politiques en compétition alors qu’ils sont les premiers concernés par l’organisation des scrutins.

    TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS ÉLECTORALES

    Selon le nouveau cadre juridique des élections, les représentants des partis politiques/candidats n’ont pas accès, en qualité d’observateurs, à toutes les étapes du processus électoral et aux structures de l’administration électorale, notamment aux différentes commissions électorales mises en place lors de la compilation et de la centralisation des résultats.

    TRAÇABILITÉ DES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

    La transparence des opérations, au sein des deux niveaux de commissions électorales, reste largement insuffisante, les représentants des candidats et des partis politiques ainsi que les membres de la Haute instance n’ayant qu’un accès partiel auxdites opérations. En outre, le CE ne fait jamais référence à la publication systématique, au niveau central, des procès-verbaux de dépouillement de chaque bureau de vote, alors même que cette publication est essentielle afin de garantir la transparence des scrutins.

    PROCLAMATION DES RÉSULTATS ET CONTENTIEUX ÉLECTORAL

    Dans la grande majorité des processus électoraux, la responsabilité de proclamer les résultats provisoires de toute élection est du ressort de l’administration en charge de l’organisation du scrutin. La proclamation des résultats définitifs est ensuite la prérogative d’un organe judiciaire alors en charge du contentieux électoral. En Algérie, cette claire séparation n’existe toujours pas. Pour ces élections législatives, le CC est à la fois l’organe destiné à corriger, arrêter et proclamer les résultats provisoires mais aussi l’institution qui statue sur les recours en proclamant les résultats définitifs. Parallèlement au travail du CC, le Micl interfère clairement dans le processus de proclamation des résultats provisoires en publiant, pour information, des résultats consolidés issus du travail des commissions électorales communales alors même que les commissions électorales de wilaya n’ont parfois pas terminé leurs travaux de centralisation des résultats.

    ENVIRONNEMENT MÉDIATIQUE

    L’actuel monopole de l’Agence nationale d’édition et de la publicité (Anep) sur la publicité institutionnelle est contraire au principe de la libre concurrence inscrit dans l’article 43 de la Constitution algérienne.

    PARTICIPATION DES FEMMES

    La loi organique n°12-03 prévoit un pourcentage de femmes sur les listes de candidats selon le nombre de sièges de la circonscription. Par la suite, les sièges sont répartis en fonction du nombre de voix obtenues par chaque liste et les proportions de femmes élues sont fixées selon leur classement nominatif dans lesdites listes. Dans la pratique le système prévu pour obtenir un nombre de femmes élus se révèle aléatoire et de ce fait inopérant. De facto, un pourcentage même minimal de femmes élues à l’Assemblée populaire nationale (APN) ne peut être atteint. Par ailleurs, il est nécessaire d’assurer une meilleure position des femmes sur les listes de candidats, souvent reléguées en fin de liste.

    —————

    CC : Conseil Constitutionnel

    CE : Code Électoral

    MICL : Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales

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  • Nordine Aït Hamouda : « je connais les assassins de Matoub Lounès »

     
    Nordine Aït Hamouda : « je connais les assassins de Matoub Lounès »
    Nordine Aït Hamouda : « je connais les assassins de Matoub Lounès »
     

    Au lendemain des déclarations de Malika Matoub affirmant qu’il détenait des éléments qu’il n’a pas révélés à la justice dans l’affaire de l’assassinat de Lounès Matoub, le député Nordine Aït Hamouda est sorti de son silence et affirme connaître les auteurs du crime.

     

    En effet, le fils du colonel Amirouche, longtemps accusé d’être impliqué dans l’assassinat de Lounès Matoub par la sœur de ce dernier, a affirmé hier qu’il connaissait les assassins du chanteur. « Moi, je connais particulièrement les assassins, certains sont morts d’autres sont encore en vie, mais aucun d’eux n’a été condamné » a-t-il déclaré au journal en ligne « La voix d’Algérie ».

    « Si la justice décide de l’ouverture du vrai dossier qui s’appelle procès Matoub Lounès et de tenir un procès public, j’irais apporter mon témoignage même si je ne suis pas convoqué » a encore ajouté Nordine Aït Hamouda, qui était député du RCD à l’époque de l’assassinat du chanteur.

    À la question de révéler les noms des assassins, puisqu’il dit les connaître, Nordine Aït Hamouda se contente de répondre « le groupe qui a assassiné Matoub Lounès n’avait pas prémédité de le faire, car il embusquait contre la patrouille de la Gendarmerie nationale de Béni-Douala » et ajoute que Abdelhakim Chenoui, déjà jugé en 2011 dans le cadre de l’affaire avec Malik Medjnoun, faisait bien partie du groupe qui a assassiné le chanteur. « C’est Chenoui qui a reconnu la voiture de Lounès et a annoncé au groupe  » voilà Matoub Lounès ! ». A ce moment-là, le groupe terroriste décida de l’assassiner. » a-t-il affirmé, sans plus de détails, se contentant de dire qu’il compte donner plus de précisions devant la justice.

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  •  Par DDK | 18 Juin 2017 |

     - Trois membres du bureau et une élue APW annoncent leur retrait

    Démission collective au RCD

    La maison du RCD est une nouvelle fois ébranlée par un autre séisme qui la secoue de l’intérieur, avec une nouvelle démission collective de certains de ses cadres membres du bureau de la section de Tizi-Ouzou et d’une élue APW membre du Conseil national. Il s’agit cette fois-ci du président de la section, M. Driss Ouahioun, du secrétaire chargé à l’organique, M. Touzène El Hachemi, de la chargée à la condition féminine, Mlle Guettaf Tassadit, ainsi que de Mme Moula Ouezna, élue APW et non moins membre du Conseil national. Une démission collective, encore une autre, qui ne sera sans doute pas sans conséquences sur la vie du parti, puisqu’elle intervient dans un contexte critique pour la formation qui s’apprête à entamer la bataille des élections locales prévues pour la fin de l’année. L’annonce a été faite à travers une correspondance qui date du 14 juin dernier, intitulée «Démission pour la sauvegarde de nos convictions et principes». Le document a été adressé au président du parti dont une copie est également transmise au président du bureau régional du parti dans la wilaya. «Nous avons le regret de vous notifier par la présente notre démission du RCD à compter de ce jour 14 juin 2017», lit-on sur le document. «Depuis quelques temps, il y a un groupuscule qui a fait main basse sur le parti dans la wilaya de Tizi-Ouzou», ont déclaré les démissionnaires à la Dépêche de Kabylie. Ils ont évoqué «la mise à l’écart de militantes et militants sincères, notamment dans la confection des listes des dernières législatives». En effet, selon eux, «il n’y a pas eu de transparence dans la confection des listes de candidatures, ni un bilan de l’opération présenté jusqu’au jour d’aujourd’hui». M. Ouahioun et M. Touzène affirment ne pas savoir combien de dossiers ont été déposés, ni quels ont été les critères de choix. A ce propos, ils ont évoqué le cas du maire de Tizi-Ouzou, Ouahab Aït Mengellet, qui lui aussi a démissionné au mois de mai dernier et qui est issu de cette même section. «On a entendu le député tête de liste, Aissaouène, déclarer sur une chaîne de télévision que Ouahab Aït Menguellet avait 70 ans et qu’il devrait aller dans une maison de retraite et non à l’APN, on attendait sa démission depuis longtemps. Pourquoi accepter son dossier dans ce cas là alors ? C’est malhonnête. Il fallait alors délimiter l’âge. Ca n’a pas été le cas, et le député élu Hamid Aït Saïd n’est pas jeune non plus, pourtant il a été lui retenu !». Et d’ajouter : «Depuis la démission de Ouahab Aït Menguellet, il y a eu une sorte de harcèlement et comme une invitation à quitter le parti. Pour ne citer que cet exemple, le président du bureau régional, Malik Hassas, nous avait d’ailleurs dit clairement lors de la dernière AG : Je ne suis pas là pour vous écouter. Je suis là pour recevoir votre démission». Quant aux véritables raisons et motivations de ces agissements de la part du bureau régional à leur égard,les membres démissionnaires de la section RCD de Tizi-Ouzou estiment que l’enjeu des élections locales est de taille. En effet, selon eux «la préparation de la liste des candidats pour les élections locales dans l’APC de Tizi-Ouzou revient à la charge de la section de Tizi-Ouzou, selon le règlement interne du parti. Ils ont peur de ça, car ils ont déjà préparé leurs candidats, des noms circulent déjà». «Il n’y a plus de démocratie au RCD», regrettent-ils. Pour ce qui est des raisons de l’annonce de cette décision à ce moment précis, sachant que la rumeur de la démission du trio de la section de Tizi-Ouzou avait précédé l’acte en lui-même, elles consistent, selon eux, à leur «volonté de donner une chance aux responsables du parti, pour revoir leurs positions et décisions et se remettre dans la pratique démocratique au sein du parti». En outre, il était surtout question pour eux «de ne pas être associés au prétexte de la déception des législatives, qu’ils avancent. Car ce n’est pas le cas. Nous ne démissionnons pas pour ça. Cheikh Lounis Ouzna, membre du Conseil National, parle «d’une fin historique d’un parti originellement porteur de tant de promesses et d’espoir» Il y a eu plusieurs élections auxquelles le RCD a participé, on ne nous a pas choisis et on n’a pas toujours choisi ceux que nous voulions, mais nous avons accepté car il y avait une démocratie et des hommes valables qui ont été choisis. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui et on ne peut plus continuer ainsi. Le discours développé par le parti est dangereux, que ce soit vis-à-vis des médias ou autres. L’insulte, le dénigrement des personnes, c’est inacceptable ! Autrefois, on était réputés pour être un parti d’intellectuels,…». «On a écrit au président du parti pour dénoncer les pratiques du bureau régional, on nous a snobés», précisent nos interlocuteurs. «Par le biais de cet action, on soutient tous les grands hommes du RCD qui ont quitté le parti ou qui ont été poussés à le faire à travers le temps», concluent les membres de bureau de la section de Tizi-Ouzou démissionnaires. Pour sa part, Cheikh Lounis Ouzna (membre du Conseil National du parti et élue APW du parti), dans le texte de sa déclaration dont nous détenons une copie, a évoqué plusieurs dérives au sein du bureau régional du parti : «Décisions unilatérales ; Violation manifeste des statuts et du règlement intérieur ; Mépris affiché envers la base militante, ignorée et cantonnée dans des tâches simplificatrices d’affichage, de battement de mains et d’acclamation ; Rétrécissement des espaces d’expression ; Suffocation et étouffement. Telle est l’ambiance ressentie et vécue, depuis quelques temps, au sein de notre rassemblement», lit-on dans sa lettre de démission. Et de continuer : «Le Jacobinisme, tant décrié et combattu, y semble devenir le mode de gestion privilégié, l’anathème, l’avanie et l’exclusion sont devenus la panacée». L’élue de RCD à l’APW de Tizi-Ouzou, dénonce, par ailleurs «un groupuscule de personnes, à l’allure de nouveaux Caïds, qui fait main basse sur le parti à Tizi-Ouzou». «Les dérives dont il se rend l’unique responsable sont annonciatrices d’une fin historique d’un parti originellement porteur de tant de promesses et d’espoir», regrette-t-elle en ajoutant : «La mort dans l’âme, le choix de la démission semble s’imposer inexorablement». Il va de soi que le RCD ne va pas à ses meilleurs jours, avec cette série de démissions qui risque de s’allonger, selon M. Touzène, qui annonce «une autre démission collective de 25 militants de la même section, pour les jours qui viennent».

    Kamela Haddoum.

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  • Football/ Youcef Attal en route pour la Liga

     Inconnu du grand public, il y a encore 15 jours, Youcef Attal fait une irruption brutale dans le football de haut niveau. Après deux sélections consécutives en équipe nationale, voila qu’il met les voiles pour une expérience professionnelle dans le meilleur championnat du monde, la fameuse Liga espagnole et sa constellation d’étoiles.

     
    Selon le journal spécialisé El Maydan, la nouvelle coqueluche des Verts, Youcef Attal, joueur du Pradou AC, aurait effectué des essais concluants avec le club de la Liga espagnole, Real Betis, et serait sur le point de signer un contrat professionnel. La durée et le montant de cet engagement n’ont pas été précisés. L’annonce officielle de la transaction devrait, pour sa part, intervenir au cours de la semaine prochaine.
     
    Rappelons que Youcef Attal est né le 17 mai 1996 à Mechtras dans la wilaya de Tizi Ouzou. Après avoir fait ses classes dans les petites catégories de la JS Kabylie, il a rejoint le Paradou AC où il s’est singulièrement illustré. Repéré par l’actuel sélectionneur national, Lucas Alcaraz, il a littéralement explosé lors de la rencontre face au Togo comptant pour les éliminatoires pour la CAN 2019 au Cameroun.
    R.I.
     
     
     
     
     

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  • Les autorités ont acquis un système d'espionnage d'internet en Algérie

    Les autorités ont acquis un système d'espionnage d'internet en Algérie
    L’Algérie s’est payé un nouvel outil de cyber-surveillance de la toile auprès d’un groupe de défense britannique.
     

    Avec la police dans la rue, les limiers de la contre-subversion sur la toile, les autorités dorment sur leurs deux oreilles. Le joujou de technologie que s'est payé l'Algérie fait dans la pêche au chalut captant les données numériques à une échelle industrielle.

    Si l'on en croit, en effet, les révélations faites par BBC Arabic et le journal danois Dagbladet dans une enquête publiée hier, l'entreprise danoise ETI a doté l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, les monarchies du Golfe comme l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar, le sultanat d’Oman, d'outils puissants qui auraient été utilisés "pour espionner des millions de personnes et contrecarrer tout signe de dissidence» grâce au logiciel de lbaptisé "Evident". Ce dernier "a permis aux gouvernements de surveiller en masse les communications de leurs citoyens".

    Ce n'est pas Big Brother, mais ça y ressemble fortement. Un ancien employé d'ETI, interrogé par la BBC, a révélé que "Evident" permet "d’intercepter tout trafic Internet", "localiser des personnes sur la base des données cellulaires" et "suivre les gens". Ce système d'espionnage et de "décryptage", dit-il, est "très avancé en matière de reconnaissance vocale".

    Il est vrai que la sécurité numérique et la lutte contre les cyber-menaces sont un enjeu stratégique pour le XXe siècle, mais cela dépend à quelle fin cette technologie de flicage à tout va est utilisée. En Afrique du Nord et dans les pouvoirs autoritaires, le contrôle du flux d’information sur la toile est devenue une préoccupation majeure pour le maintien des pouvoirs en place et le contrôle des activistes.

    Sofiane Ayache

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  • Actualités : Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)
    Grogne à Tizi-ouzou

     

    Pas moins de douze membres du Conseil national du RCD, parmi lesquels un ex-député, un ex-président d’APW et un ex-président du bureau régional ont dénoncé hier la direction régionale de Tizi-ouzou dans une lettre adressée au président du parti et dont une copie nous est parvenue.
    Dans cette lettre, les signataires font état de «dérives jamais égalées et de violations répétées des dispositions statutaires et réglementaires constatées par l’encadrement régional et les militants». Plus grave encore, le texte évoque la mise en place d’une véritable politique «d’inquisition, insultes, intimidations, atteinte à la morale et à l’honneur de membres du conseil national et des militants de base». Selon les contestataires, un «processus de fragilisation du parti est consciencieusement mené dans l’objectif d’éliminer tous ceux qui ne cadrent pas avec cette vision réductrice concoctée par un groupe d’amis qui se soucient uniquement de leurs intérêts loin de toute perspective généreuse et constructive pour le parti». Ce processus, expliquent les concernés, a été mis en place «dès la fin de l’élection primaire passée (…) tous les militants soupconnés d’avoir agi pour un autre candidat que le vainqueur ont été aussitôt mis en quarantaine (…) c’est ainsi que les militants et élus d’une grande partie de la wilaya, celle du Sud particulièrement, ont été traités de traîtres (…)» «Au lieu de tirer les leçons des échecs aux élections de 2012 puis aux sénatoriales passées, et privilégier le débat, le bureau régional préfère mettre en quarantaine les militants et un bon nombre des membres du conseil national qui ne partagent pas sa vision hégémonique». Les signataires en appellent au président du RCD car ce mouvement s’est transformé, selon eux, en «parti qui divise plus qu’il ne rassemble».
    R. N.

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  • Politique, Une mars 2, 2017 Abdou Semmar La conception des listes de candidats pour l’élection législative de mai prochain ne déchire pas que les formations politiques du pouvoir. Les partis de l’opposition sont également touchés par des crises internes. C’est le cas notamment du RCD dont les militants de Tizi-Ouzou et de Bouira contestent les choix faits par la direction du parti. Ainsi, le président de ce parti, Mohcine Belabbas, a décidé de renvoyer l’avocat et ancien député Hakim Saheb dans le milieu de la liste des candidats du parti à la députation. Comme tête de liste à Tizi-Ouzou, le RCD a choisi un jeune militant, Yacine Aïssioune, chose qui a suscité l’ire des militants qui ne comprennent pas non plus la mise à l’écart du maire de Tizi-Ouzou, Ouahab Aït-Menguellet. Des cadres de ce parti ont adressé une lettre de protestation au président du parti. Il n’y a pour l’instant pas de réponse. A Bouira, c’est le choix de Akkache Yahia, P/APC de Chorfa, qui a poussé des militants, issus notamment de la commune d’El-Asnam, à brandir la démission en cas où la liste de la direction est maintenue. Mohcine Belabbas n’entend apparemment pas changer quoi que ce soit. Par contre, la liste de Béjaïa, conduite par Athmane Mazouz et celle d’Alger, drivée par le président du parti lui-même, ne semblent pas susciter de remous. Au FFS, la désignation de Aziz Baloul comme tête de liste à Tizi-Ouzou et de Chaffaâ Bouaiche à Béjaïa fait grincer des dents, même si les luttes n’ont pas atteint le stade de la confrontation comme c’est le cas au RCD. Au MPA, qui soutient Bouteflika, c’est la liste d’Alger qui a crée un malaise. Le président de cette formation, Amara Benyounès, a choisi son frère, Idir Benyounès, pour piloter la liste de la capitale au détriment de Djamel Maâfa, classé deuxième. D’autres fédérations de ce parti, notamment celles de Blida et de Khenchela, connaissent le même mécontentement. D’autres partis risquent de connaître les mêmes troubles au fur et à mesure que les listes sont rendues publiques. Essaïd Wakli

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  • Les partis FFS/RCD auront-ils des sièges hors de la Kabylie et d’Alger ?

    Les partis FFS/RCD auront-ils des sièges hors de la Kabylie et d’Alger ?
    Nous livrons dans cette contribution quelques éléments d'analyse sur la prochaine élection à la lumière de la participation de ces deux formations politiques.
     

    I. FFS/RCD et les élections législatives algériennes de 1991 à 2012

    Suite aux élections législatives algériennes avortées de 1991, les deux partis d’essence kabyle, le FFS et le RCD, ont eu respectivement 25 et 0 députés, alors qu’ils ont récolté 510 661 (7.4%) et 200 267 (2.9%) de voix. Sur un total de 231, les 25 députés kabyles représentent 10.8%.

    Cinq années plus tard, aux élections législatives de 1997 les deux partis ont eu respectivement 20 et 19 députés. Le nombre de voix récoltées sont respectivement de 527 848 (5.03%) et 442 271 (4.21%) essentiellement de Kabylie et d’Alger où réside une forte diaspora kabyle. Sur un total de 380, les 39 députés kabyles représentent 10.26%.

    Les deux partis ont boycotté les élections législatives de 2002 pour cause du printemps noir et son lot de 126 jeunes Kabyles assassinés dont on attend toujours le jugement. Aux élections législatives de 2007, le FFS boycotte et le RCD y participe. Il obtient 19 sièges de députés (dont une femme) avec 192 490 (3.36%) de voix et 19/389 = 4.88% de sièges à l’assemblée.

    Aux élections législatives de 2012, c’est l’inverse le RCD boycotte et le FFS y participe en ayant 26 députés (dont 7 femmes) avec 188 275 (2.02%) de voix et 26/462=5.62% de sièges à l’assemblée.

    En résumé quand les deux partis d’essence kabyle se présentent en même temps, ils obtiennent à peu près 10% des sièges et quand un seul se présente, il obtient 5%. Dans les deux cas de figures, leurs députés sont essentiellement de Kabylie, d’Alger et diaspora (Paris et Montréal).

    De par ces statistiques, tout indique que le régime antikabyle contrôle parfaitement les chiffres et il sait comment jouer avec de sorte à montrer à l’opinion nationale et internationale que le RCD et le FFS sont essentiellement kabyles. C’est-à-dire ils n’ont rien de national malgré leurs multiples tentatives et diverses concessions pour prouver l’inverse tels que parler en arabe châtié en pleine assemblée.

    Il est évident que la hantise de ce machiavélique régime est de voir les idées de ces deux grands partis sortir de la Kabylie pour occuper d’autres espaces. Du coup, imprimer le changement de mentalité chez les Algériens pour les ramener doucement mais sûrement vers ce qui constituent les deux pièces de la même monnaie, à savoir la démocratie et l’amazighité, c’est-à-dire les réconcilier avec la modernité et l’authenticité. Ce qui ne l’arrange pas, surtout que ce régime, et plus particulièrement Bouteflika, fait tout pour éloigner les Algériens de leur source amazighe, quitte à les salafiser pour polluer leur véritable identité, et on voit les conséquences d’un tel déni.

    II. Quelle place pour le FFS et le RCD dans les législatives de 2017 ?

    Qu’en est-il des élections législatives de 2017 qui vont se tenir dans moins d’un mois ? Le régime continuera-t-il à manœuvrer de la même façon ? De mon point de vue, la réponse est non. Attendons-nous à ce que le FFS et le RCD obtiennent des sièges en dehors de la Kabylie et Alger. La raison est simple. Elle a pour nom : le MAK-GPK.

    Ce dernier a en effet fortement perturbé les calculs du pouvoir algérien depuis 2001 et encore de façon plus prononcée depuis quelques années. Il ne fait aucun doute que sa tolérance envers le drapeau amazigh depuis la création du drapeau kabyle d’un côté, et l’officialisation de Tamazight en février 2016 de l’autre côté, lui ont été imposées par la peur de voir la Kabylie embrasser les idées du MAK-GPK. Ce qui est le cas à la vue de la marée humaine d’il y a une année lors des marches annuelles du MAK-GPK en Kabylie et dans la diaspora.

    C’est ainsi que ce régime est prêt à revoir sa copie et souhaite voir le couple RCD-FFS sortir de leur ghetto kabyle pour montrer qu’ils sont bel et bien des partis nationaux, et que la Kabylie fait partie de l’Algérie. Exactement le contraire de ce qu’il a manœuvré jusqu’à date.

    Si le FFS s'est présenté avec 35 listes dont plusieurs départements en dehors de la Kabylie, le RCD s’est fait piéger par son dernier boycott en 2012 et le régime le punit avec sa nouvelle loi électorale. Celle-ci a restreint ses listes au maigre nombre de 13 dont une liste à Tlemcen, une liste à Sétif et une autre à Batna. De minuscules partis sans programmes qui n’apparaissent qu’une fois sur 5 ans, ont réussi à faire mieux que RCD qui occupe la 21ème place en termes le listes parmi les 52 partis en lice. Et dire que le RCD est pratiquement le seul à avoir un programme clair que tout le monde peut consulter. Mis à part le FFS, pratiquement aucun des 50 autres partis n’a divulgué son programme. A noter que ce grand nombre de partis est au passage un signe que la carte politique manque de sérieux et d'assises.

    III. Pourquoi le FFS et RCD n’ont pas présenté de listes chez les Mozabites ?

    En analysant les 35 listes du FFS, et les 13 listes du RCD, j’ai remarqué qu’aucun des deux partis ne s’est présenté chez les Mozabites. Pourtant ces derniers ont toujours porté en estime et voté pour ces deux partis démocrates pour leur sérieux. Des analystes se demandent si ce n’est pas une entente tacite avec le régime pour ne pas le mettre dans la gêne par rapport au fondateur du MAM (Mouvement pour l’Autonomie du Mzab) Dr. Kameleddine Fekhar. La situation de ce dernier, se dirigeant vers le très triste record de 100 jours de grève de la faim, commence à l’inquiéter vue l’internationalisation de son cas en figurant parmi les plus hautes priorités des militants des droits humains partout dans le monde, y compris au sein de l’ONU. Si un drame arrive à cette figure mozabite à la veille des élections, ce ne sont pas seulement ces dernières qui seront discréditées, mais aussi les partis "démocratiques" qui y prennent part et bien évidemment le pouvoir qui entretient avec un mépris souverain le cas de Kameleddine Fekhar et de ses nombreux compagnons de cellules.

    IV. FFS/RCD et le nombre de sièges pressentis au prochain parlement

    Le nombre de sièges par circonscription électorale est fixé sur la base de l'affectation d'un siège par tranche de 80.000 habitants et l'affectation d'un siège supplémentaire pour chaque tranche restante de 40.000 habitants. Ce qui donne à Alger, Sétif, Oran et Tizi Ouzou les nombres de sièges à pourvoir de 37, 19, 18 et 15 respectivement. Pour les départements kabyles ou à forte présence kabyle comme Bgayet, Boumerdes, Bouira et Bordj Bou Arréridj, ces nombres sont respectivement de 12, 10, 9 et 8. Enfin, la communauté nationale à l'étranger est représentée par 8 membres élus à l'Assemblée populaire nationale.

    Il n’est un secret pour personne que les Kabyles dans leur majorité ne croient plus et ce depuis longtemps à tout ce qui vient de ce régime. Par conséquence, je me pose la question du comment le RCD et le FFS comptent-ils faire pour inciter les citoyens de la Kabylie et de la diaspora (Europe et Amérique) à aller voter le 04 mai prochain ?

    Ce qui me fait dire, sans risque de me tromper, que les 15 sièges de Tizi Ouzou et les 12 sièges de Bgayet pour ne citer que ces départements kabyles, seront probablement au mieux répartis en un tiers pour le RCD, un tiers pour le FFS et l’autre tiers seront partagé entre les listes indépendantes, notamment celles de Noureddine Ait Hamouda (Tizi Ouzou) et Braham Benadji (Bgayet), et toute la smala de partis du pouvoir FLN/RND/MPA grâce aux votes des services de sécurité et de l’armée. Et pourquoi pas aussi les islamistes puisque Bouteflika a diablement réussi à islamiser en grande partie la société kabyle.

    Quelques données en ma possession comme le nombre de partis en lice, le nombre de listes de chacun d’eux, la popularité des partis dans certains départements, le profil de candidats, premiers de listes, … m’ont permis d’estimer le nombre de sièges probables qui seront acquis par le RCD et le FFS. J’ai ainsi abouti à une tranche de 20 à 26 pour le RCD et 52 et 70 sièges pour le FFS, soit une moyenne de 1.5 à 2 sièges par liste avec, et pour la première fois, des députés en dehors de la Kabylie, Alger et la diaspora. Ces chiffres pourraient être revus plus ou moins à la hausse ou à la baisse en tenant compte de la fraude, dans un sens ou dans l’autre, selon bien entendu les calculs et les plans diaboliques du régime.

    V. Au fait que feront FFS/RCD au prochain parlement ?

    Si mon hypothèse est validée le 05 mai 2017, les 15.6% et 20.8% de députés démocrates du RCD et du FFS pourront-ils insuffler le changement nécessaire pour mettre la pays sur les rails de la vraie démocratie qui abordera et traitera les vraies questions de l’heure ? La principale étant, faute d’une constituante tant souhaitée par Hocine Ait Ahmed et refusée par le régime, celle de revoir, et d’une façon durable, à nouveau la constitution qui imprimera le multiculturalisme, la décentralisation des pouvoirs et l’instauration des autonomies larges, la séparation de la religion de l’Etat, la réforme de l’école et sa désarabisation (comme au Maroc), les libertés individuelles et collectives, …

    Si tel ne serait pas le cas, ceux qui suspectent aujourd’hui le FFS et le RCD de légitimer, de par leur incompréhensible participation, un régime aux abois, auraient raison. Dans ce cas, le projet porté par le MAK-GPK est plus que jamais justifié pour sauver la Kabylie. N’est-ce pas son président qui a dit un jour: " … Si l’Algérie pour laquelle s’était sacrifié mon père avait pris le parti de reconnaître tous les droits des peuples qui la composent; si la liberté, la démocratie, les droits humains y étaient respectés ; si la préoccupation des gouvernements successifs était de construire un avenir à la jeunesse au lieu de la pousser à fuir, de cultiver le respect entre les identités en présence plutôt que de semer la haine pour les diviser, aurais-je eu l’idée de revendiquer l’indépendance de la Kabylie. Je ne le crois pas."

    VI. Conclusion

    La présente contribution concerne le rapport des élections pour élire une assemblée nationale algérienne à la kabylité. Ce qui me permet de réserver ma conclusion à ce que je viens de découvrir grâce aux archives que la France vient de rendre public. Il s’agit de cette historique vidéo :

    Celle-ci est en rapport avec la constitution du premier gouvernement transitoire en vue d'élections constituantes, et tenez-vous bien, le discours en kabyle donné par Krim Belkacem, l’homme fort de l’Algérie au moment de l’indépendance, l’architecte militaire de la révolution et aussi l'architecte politique après l’assassinat de Abane Ramdane, et le négociateur en chef des accords d’Evian pour l’indépendance de l’Algérie.

    Krim Belkacem a livré son premier discours dans un stade à Alger, seulement 7 jours après la proclamation de l'indépendance soit le 10 juillet 1962. Encore une fois ce discours était servi exclusivement en Taqbaïlit (langue kabyle). Personne parmi les autres révolutionnaires arabophones présent au stade dont Bentobal, Benkhedda, Boudiaf et le sanguinaire Boussouf n’a osé lui dire quoi que ce soit, ou lui dire c'est quoi cette langue. Ils n’avaient pas le choix parce qu’ils savaient tous que sans les Kabyles jamais l’indépendance aurait eu lieu. A remarquer aussi la présence de Hocine Ait Ahmed juste à droite de Mohamed Boudiaf.

    Cette vidéo d’archives doit nous interpeler tous. En ce sens que l’armée des frontières du clan d’Oudjda foncièrement anti-kabyle a diaboliquement planifié, avec l’aide de l’Égypte et de la France, le coup d’Etat de juillet 1962 pour justement empêcher les Kabyles, et à leur tête, Krim Belkacem, de prendre le pouvoir et ainsi gérer le pays avec sa vraie identité, avec entre autres le kabyle comme langue officielle.

    Et comment elle ne l’aurait pas été puisque cette langue était déjà dans le premier discours à la nouvelle nation, devenue une fausse nation par la volonté de ce clan de Boumediene et Ben Bella qui l’ont vendue au panarabisme qui perdure encore jusqu’au 2017 avec Bouteflika.

    Imaginons un instant le coup d’Etat n’aurait pas eu lieu et Krim Belkacem comme chef des forces armées ou président de la république, Mohamed Boudiaf comme premier ministre, Hocine Ait Ahmed, ministre des affaires étrangères, Youcef Benkhedda ou Ferhat Abbas président de l’assemblée constituante, …

    Mais la réalité est toute autre, et on paye de nos jours chèrement le prix de l’indépendance confisquée et le visionnaire Slimane Azem a déjà chanté cette arnaque dans une chanson intitulée "19 di meɣres", et la suite nous la connaissons tous : Le clan d’Oudjda a assassiné le lion de Djurdjura à Francfort en Allemagne. Auparavant l’architecte de la révolution Abane Ramdane est aussi assassiné par le même clan. Ce dernier par le biais du même sanguinaire Boumediene, a séquestré les os des colonels Amrirouche et Si Lhaous dans un endroit resté secret jusqu’au 1982. Le pire est que ce même clan est toujours en place grâce au disciple Bouteflika.

    Et dire que ce dernier ose même en 2017 à nous interdire de faire des conférences en kabyle au cœur même de la Kabylie. La présence des députés FFS/RCD dans la prochaine assemblée débloquera-t-elle au moins la situation pour laisser faire des conférences en kabyle, mais aussi rendre possible la libération Dr. Kameleddine Fekhar, ex-militant FFS ?

    Wait & See.

    Racid At Ali uQasi

    Canada

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  • P/APC de Mechtras, Arab Tebbakh : "Il faut positiver les choses, il y a un manque flagrant de communication"

    Publié le jeudi 9 février 2017 20:55 | Écrit par Toufik Larbani | 

    Dans un entretien accordé au Jeune Observateur, le maire de Mechtras, M. Arab Tebbakh,  dresse le bilan de son mandat et évoque les grands projets réalisés dans sa région.

    Le Jeune Observateur : M. le Maire, avant de commencer, nous voulons vous remercier d’avoir accepté d’accorder cet entretien à notre journal ‘Le jeune Observateur’ !

    Arab Tebbakh : Je vous en prie, c’est toujours un plaisir pour moi.

    L.J.O: Pouvez-vous nous faire un bilan de vos quatre années passées à la tête de la commune !

    A.T : C’est prématuré de parler sur le bilan  puisqu’il reste sept (7) mois du  travail, mais je juge que mon bilan est assez satisfaisant malgré toutes les difficultés qu’on a rencontrées au début. Bien sûr avec le contrôleur financier, c’était une nouvelle procédure pour nous notamment moi, qui viens du secteur de l’éducation (enseignant), j’étais élu Maire, aussi pour le personnel de l’APC qui n’était pas habitué à ce genres de procédures mais avec le temps on a pu s’adapter, ça nous a permis d’être dans le cadre réglementaire.

    Parlant du bilan, comme vous le savez tous, les partis politiques ont tous un programme, en termes d’assainissement, le revêtement, dallage, et infrastructures telles que le nouveau siège de l’APC, bibliothèque communales, aménagement urbain… mais à 80% c’est le même programme. En ce qui me concerne,  je suis parti du postulat que la commune de Mechtras est une zone hydrique, la priorité était de canaliser les eaux usées vers l'Oued, nous avons trois(3) Oueds qui se rejoignent au niveau « d’Ahettu » (côté nord de Mechtras aux environs du Souk-El Tenine), dans l’objectif d’éradiquer les fosses septiques. Alors les trois premières années on les a consacrées pour l’assainissement des eaux usées.  Actuellement on n’est pas loin de dix (10) kilomètres du réseau d'assainissement sur le territoire de la commune. Idem pour le réseau AEP, les canaux étaient vétustes, plusieurs quartiers étaient privés d’eau potable. A la fin de la 3eme année, cap sur l’aménagement urbain, la commune est traversée par  la route nationale sur environs 4 kilomètre et presque 3 kilomètre de chemin wilaya, on peut dire que c’est une urbanisation linéaire. Donc on a commencé par l’aménagement urbain au chef-lieu, chose qui n’a jamais été réalisée avant. Encore on a lancé une opération d’installation et de réparation du réseau de l’éclairage public toujours sur RN 30, sur le côté Est et Ouest. Une opération éclairage public fut également réalisée sur le chemin de wilaya en plus de l’aménagement et revêtement de la chaussée. Il y avait entre autres, plusieurs travaux de dallage des quartiers.     

    L.J.O: Quelles sont vos plus grandes satisfactions (réalisations) ?

    A.T : On aurait aimé  réaliser tous nos projets, malheureusement ce n’est pas le cas, on a pu quand même réaliser plusieurs projets à l’image du stade communal et je profite de  l’occasion pour remercier le ministère de la jeunesse et des sports ainsi que la DAL qui nous ont alloué des équipements sportifs au profit des jeunes. Je cite aussi la nouvelle Maison de Jeunes qui est une valeur ajoutée pour notre jeunesse, ce foyer est un poumon qui nous permet de respirer.  

    L.J.O: Les projets que vous n’avez pas réussis à concrétiser ?

    A.T : La station d’épuration comme j’ai cité précédemment à propos d’éradication des fosses septiques, tout le réseau doit être canalisé vers l’Oued, donc on aura un problème dans le côté Nord. Une station d’épuration est inscrite en 2013 à l’indicatif de l’ONA, c’est un projet pilote car il va permettre d’épurer les eaux usées. Elle sera implantée en amont de barrage de « Tlata» (dans la rue de Draa Ben Khedda). J’espère seulement que le projet ne sera pas bloqué avec le gel des projets structurants.

    L.J.O: Quels sont les principaux problèmes auxquels vous avez fait face durant ces quatre ans d'exercice ?

    A.T : Premièrement, quand je me suis installé à la tête de l’APC, je n’ai rien trouvé, il y avait un manque flagrant en matière de développement dans pratiquement tous les secteurs. On était également confronté aux contraintes de la nouvelle procédure, il faut inscrire le projet, puis le lancer. Ce qui ralentit l’inscription et la réalisation pour au moins 6 mois.

    On a rencontré aussi des difficultés avec les entreprises réalisatrices où on était parfois obligé de recourir à la résiliation des contrats.

    Le blocage est un autre obstacle majeur, j’ai fait une compagne pour un projet et quand on arrive à l’assemblée pour pouvoir budgétiser une subvention on me bloque juste pour me bloquer ! Je cite aussi, le problème de recrutement, beaucoup d’employés ont pris leur retraite, il y a des postes en « voie de disparition »  qu’on ne peut pas remplacer, donc on ne trouve pas les gardiens pour nos équipements publics.         

    L.J.O: Qu’en est-il des autres projets ?

    A.T : En parlant des projets à réaliser, concernant l’équipement public, Mechtras contient 14000 habitants mais ne possède ni un lycée, ni  piscine ni salles de sports, parce que nous sommes confrontés  au manque de foncier. On a une assiette de sept hectare au CFPA dont une partie est clôturée et consacrée à l’apprentissage mais il y’a une autre partie qui est à l’abandon, actuellement elle est transformée en lieu de débauche où toutes sortes de fléaux sociaux prolifèrent, et c’est malheureux ! Alors que ce terrain doit être valorisé et servira à construire des équipements publics à l’instar d’un Lycée, des logements sociaux, polyclinique…      

    L.J.O: Quelle place avez-vous accordé au secteur de l’environnement dans votre projet de développement ?

    A.T : On est en train de faire des constats, je pense que la solution doit être politique, il faut une volonté politique pour la protection de l’environnement. L’état doit mettre en œuvre des mécanismes de la récupération qui permettent de recycler tout ce qui est dévalorisé. C’est vrai qu’il y’a des associations que je remercie à l’occasion, elles réalisent un énorme travail à travers l’organisation de volontariats pour nettoyer les espaces et donner belle allure à nos villages, hélas, des gens inconscients recommencent à jeter leurs déchets n’importe où, donc je pense qu’il faut attaquer le mal à la racine.    

    L.J.O: Les villageois d’Ait Imghour ont procédé récemment à la fermeture du siège de l’APC pour dénoncer d’après eux, l’abandon de ce village, que dites-vous ?

    A.T : L’action du comité de village d’Ait Imghour est légitime, ils ont marqué une journée de protestation, mais dire que le village d’Ait Imghour est lésé ! Je ne suis pas d’accord, on a inscrit plusieurs projets à l’actif de ce village. Dans le PCD du 2016, le plus grand projet est alloué à ce village, le centre de jeunes qu’était à l’abandon, il est redynamisé, la preuve, la section du karaté s'entraîne dans cette salle alors qu’avant elle occupait une cave.Même l’association culturelle « Aksil »  dispose d’un siège à l’intérieur.

    On a réalisé aussi, un projet d’assainissement de la piste « Ighil Aissi ». C’est vrai qu’il ’y a toujours des insuffisances. Ces actions de protestation sont dues essentiellement à un manque flagrant de communication. Je pense qu’il faut positiver les choses ; s’il y a un problème on est là pour le régler ensemble. D’ailleurs, ce matin on a fait une réunion sur « Thala Ugellid » on a réuni les services de l’hydraulique, l’ADE  avec la présence de tous les présidents des comités de villages et les services techniques de la daïra pour chercher les solutions afin de raccorder les foyers à cette station.              

    L.J.O: A quand l’ouverture du nouveau siège de la mairie ?

    A.T : On a deux projets qui sont toujours à la traîne, à savoir la bibliothèque communale à cause de moyens financiers, on a voté un budget communal et on a eu une subvention de la part de la wilaya et deux entreprises ont été retenues mais on est tombé sur un problème d’étanchéité, on a donc, voté une rallonge financière pour réparer l’étanchéité et poursuivre les travaux nécessaires. Concernant le nouveau siège de l’APC on a débloqué un PCD complémentaire, l’entreprise chargée des travaux est sur place, je pense que d’ici quelques mois, ces deux projets seront inaugurés.      

    L.J.O: Le poste du maire d’une grande commune comme Mechtras est-il facile à gérer ?

    A.T : Le poste de maire est vraiment sensible, on est en contact direct avec le citoyen, nous vivons le problème, en parallèle il faut trouver des solutions à tous ces problèmes. C’est un travail de collaboration, le maire collabore avec les élus et avec le mouvement associatif, lorsque tout le monde met la main dans la main, je pense que le maire se retrouve facilement et peut assurer convenablement la tâche qui lui est confiée. Cela reste, le poste du Maire est très difficile à assurer, notamment avec toutes les charges qu’une mairie doit assumer actuellement et tous ces documents qui se font au niveau de l’APC soit le passeport, la carte identité… Alors le maire doit être attentif.        

    L.J.O: Un dernier mot pour conclure!

    A.T : Je remercie le journal « Le Jeune Observateur », je souhaite une longue vie, pleine de réussite pour votre journal, je remercie également toute la presse nationale pour le travail de proximité. Je salue vos efforts en tant que journalistes pour transmettre l’information aux citoyens. J’espère que j’étais à la hauteur de la confiance placée en moi  par mes concitoyens.

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  • Par DDK | 06/02/2017

    Mechtras Les villageois d’Aït Imghour protestent

    Le siège de l’APC fermé

    Les villageois d’Aït Imghour, dans la commune de Mechtras, relevant de la daïra de Boghni au sud de Tizi-Ouzou, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de leur APC. Les villageois disaient vouloir interpeller les autorités locales en vue d’une prise en charge de leurs doléances exprimées depuis de nombreuses années. Les protestataires ont rendu publique une déclaration dont une copie nous a été adressée. «Notre village a 6 000 habitants, ce qui représente presque la moitié de la population de la commune de Mechtras. Pourtant, nous avons zéro projet de développement», écrivent-ils. Ils ajoutent plus loin : «Pendant cinq ans, les problèmes se sont accumulés. Hormis quelques petites réalisations, nous étions complètement exclus des radars de notre mairie. Pire encore, les petites miettes qui nous sont parvenues n’ont été réalisées qu’à moitié». Les signataires expliquent : «Le projet de revêtement des axes routiers du village n’ont été revêtus qu’à moitié, malgré les interpellation du comité de village qui n’a reçu aucune réponse de la part de l’APC, ce qui a motivé notre action d’aujourd’hui». Les villageois protestataires soulèvent également «le problème de la fontaine du roi dont l’eau se déverse depuis des années dans la rivière au lieu d’en faire bénéficier la population». Dans la même déclaration, les villageois exigent aussi «une meilleure prise en charge du transport scolaire pour permettre aux lycéens d’arriver dans de bonnes conditions et à l’heure à leurs cours». Les villageois terminent leur déclaration en prenant à témoin l’opinion publique et en lançant un cri de détresse à l’administration : «Nous avons des droits, nous sommes déterminés à les arracher. Soyez à la hauteur de votre mission». Un membre du comité de village, Azzi Salah, dira : «Nous sommes venus nombreux et avons fermé le siège de notre APC comme première action. à présent, nos représentants sont reçus à la mairie et nous exigeons des dates pour la prise en charge de nos doléances. Au cas où nous ne recevons pas des engagements concrets, nous envisageons d’autres actions plus radicales».

     La réponse du maire

     Joint par nos soins, le maire de Mechtras, Tebbakh Arab, répondra en s’adressant aux villageois : «Ce village de par son statut d’agglomération a bénéficié de sa part comme tous les autres villages, sinon un peu plus que les autres. Des revêtements en tri-couches ont été réalisés et le projet est toujours en cours. Les écoliers du village se restaurent au CEM de Tahechat et on a mis à leur disposition le transport. Le gaz de ville a été mis en service dans tout le village et même l’école primaire a été raccordée, c’est une preuve que le village n’est pas absent du radar de la mairie». Et d’ajouter : «60% du programme de l’APC dans le cadre de l’assainissement a été réalisé au village Aït Imghour. Le foyer de jeunes du village a été réhabilité durant ce mandat. 7,4 millions de dinars ont été également votés pour le revêtement des axes routiers endommagés par les travaux de gaz. Un montant de 1,1 milliard de centimes a été voté dans le cadre des PCD 2016 pour les travaux de revêtement, une preuve que le village a eu la part du lion. Nous venons également de bénéficier d’un montant de 2,5 millions de dinars sur le budget de wilaya pour l’aménagement de l’aire de jeux du village, une autre preuve que le village n’a pas été oublié». Concernant la fontaine du roi (Thala Ouguelid), le maire expliquera : «La fontaine a été sabordée en 2009, bien avant notre arrivée à l’APC. Plusieurs entreprises ont été engagées pour le captage et la distribution de cette eau, mais elles ont été empêchées de faire leur travail. à présent, une autre entreprise est retenue et cette fontaine sera récupérée au bénéfice de la population. Mais que l’on comprenne que l’eau de la fontaine ne couvrira pas tous les besoins de notre population, nous aurons toujours besoin de l’eau du barrage. Nous venons aussi de construire un château d’eau d’une capacité de 1000 m3 qui sera bientôt mis en service et mettra fin aux pénuries d’eau». Au sujet du ramassage scolaire, Arab Tabbakh dira : «Notre parc roulant est ancien et les pannes sont, en effet, fréquentes. Mais à chaque fois que ça arrive, deux vice-présidents s’occupent de louer des fourgons pour transporter les lycéens. Nous avons aussi délibéré pour l’achat d’un bus neuf qui permettra aux écoliers d’être transpostés dans de meilleures conditions. étant ancien professeur au lycée, je sais ce que coûtent les retards aux écoliers».

    H. T.

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