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  • P/APC de Mechtras, Arab Tebbakh : "Il faut positiver les choses, il y a un manque flagrant de communication"

    Publié le jeudi 9 février 2017 20:55 | Écrit par Toufik Larbani | 

    Dans un entretien accordé au Jeune Observateur, le maire de Mechtras, M. Arab Tebbakh,  dresse le bilan de son mandat et évoque les grands projets réalisés dans sa région.

    Le Jeune Observateur : M. le Maire, avant de commencer, nous voulons vous remercier d’avoir accepté d’accorder cet entretien à notre journal ‘Le jeune Observateur’ !

    Arab Tebbakh : Je vous en prie, c’est toujours un plaisir pour moi.

    L.J.O: Pouvez-vous nous faire un bilan de vos quatre années passées à la tête de la commune !

    A.T : C’est prématuré de parler sur le bilan  puisqu’il reste sept (7) mois du  travail, mais je juge que mon bilan est assez satisfaisant malgré toutes les difficultés qu’on a rencontrées au début. Bien sûr avec le contrôleur financier, c’était une nouvelle procédure pour nous notamment moi, qui viens du secteur de l’éducation (enseignant), j’étais élu Maire, aussi pour le personnel de l’APC qui n’était pas habitué à ce genres de procédures mais avec le temps on a pu s’adapter, ça nous a permis d’être dans le cadre réglementaire.

    Parlant du bilan, comme vous le savez tous, les partis politiques ont tous un programme, en termes d’assainissement, le revêtement, dallage, et infrastructures telles que le nouveau siège de l’APC, bibliothèque communales, aménagement urbain… mais à 80% c’est le même programme. En ce qui me concerne,  je suis parti du postulat que la commune de Mechtras est une zone hydrique, la priorité était de canaliser les eaux usées vers l'Oued, nous avons trois(3) Oueds qui se rejoignent au niveau « d’Ahettu » (côté nord de Mechtras aux environs du Souk-El Tenine), dans l’objectif d’éradiquer les fosses septiques. Alors les trois premières années on les a consacrées pour l’assainissement des eaux usées.  Actuellement on n’est pas loin de dix (10) kilomètres du réseau d'assainissement sur le territoire de la commune. Idem pour le réseau AEP, les canaux étaient vétustes, plusieurs quartiers étaient privés d’eau potable. A la fin de la 3eme année, cap sur l’aménagement urbain, la commune est traversée par  la route nationale sur environs 4 kilomètre et presque 3 kilomètre de chemin wilaya, on peut dire que c’est une urbanisation linéaire. Donc on a commencé par l’aménagement urbain au chef-lieu, chose qui n’a jamais été réalisée avant. Encore on a lancé une opération d’installation et de réparation du réseau de l’éclairage public toujours sur RN 30, sur le côté Est et Ouest. Une opération éclairage public fut également réalisée sur le chemin de wilaya en plus de l’aménagement et revêtement de la chaussée. Il y avait entre autres, plusieurs travaux de dallage des quartiers.     

    L.J.O: Quelles sont vos plus grandes satisfactions (réalisations) ?

    A.T : On aurait aimé  réaliser tous nos projets, malheureusement ce n’est pas le cas, on a pu quand même réaliser plusieurs projets à l’image du stade communal et je profite de  l’occasion pour remercier le ministère de la jeunesse et des sports ainsi que la DAL qui nous ont alloué des équipements sportifs au profit des jeunes. Je cite aussi la nouvelle Maison de Jeunes qui est une valeur ajoutée pour notre jeunesse, ce foyer est un poumon qui nous permet de respirer.  

    L.J.O: Les projets que vous n’avez pas réussis à concrétiser ?

    A.T : La station d’épuration comme j’ai cité précédemment à propos d’éradication des fosses septiques, tout le réseau doit être canalisé vers l’Oued, donc on aura un problème dans le côté Nord. Une station d’épuration est inscrite en 2013 à l’indicatif de l’ONA, c’est un projet pilote car il va permettre d’épurer les eaux usées. Elle sera implantée en amont de barrage de « Tlata» (dans la rue de Draa Ben Khedda). J’espère seulement que le projet ne sera pas bloqué avec le gel des projets structurants.

    L.J.O: Quels sont les principaux problèmes auxquels vous avez fait face durant ces quatre ans d'exercice ?

    A.T : Premièrement, quand je me suis installé à la tête de l’APC, je n’ai rien trouvé, il y avait un manque flagrant en matière de développement dans pratiquement tous les secteurs. On était également confronté aux contraintes de la nouvelle procédure, il faut inscrire le projet, puis le lancer. Ce qui ralentit l’inscription et la réalisation pour au moins 6 mois.

    On a rencontré aussi des difficultés avec les entreprises réalisatrices où on était parfois obligé de recourir à la résiliation des contrats.

    Le blocage est un autre obstacle majeur, j’ai fait une compagne pour un projet et quand on arrive à l’assemblée pour pouvoir budgétiser une subvention on me bloque juste pour me bloquer ! Je cite aussi, le problème de recrutement, beaucoup d’employés ont pris leur retraite, il y a des postes en « voie de disparition »  qu’on ne peut pas remplacer, donc on ne trouve pas les gardiens pour nos équipements publics.         

    L.J.O: Qu’en est-il des autres projets ?

    A.T : En parlant des projets à réaliser, concernant l’équipement public, Mechtras contient 14000 habitants mais ne possède ni un lycée, ni  piscine ni salles de sports, parce que nous sommes confrontés  au manque de foncier. On a une assiette de sept hectare au CFPA dont une partie est clôturée et consacrée à l’apprentissage mais il y’a une autre partie qui est à l’abandon, actuellement elle est transformée en lieu de débauche où toutes sortes de fléaux sociaux prolifèrent, et c’est malheureux ! Alors que ce terrain doit être valorisé et servira à construire des équipements publics à l’instar d’un Lycée, des logements sociaux, polyclinique…      

    L.J.O: Quelle place avez-vous accordé au secteur de l’environnement dans votre projet de développement ?

    A.T : On est en train de faire des constats, je pense que la solution doit être politique, il faut une volonté politique pour la protection de l’environnement. L’état doit mettre en œuvre des mécanismes de la récupération qui permettent de recycler tout ce qui est dévalorisé. C’est vrai qu’il y’a des associations que je remercie à l’occasion, elles réalisent un énorme travail à travers l’organisation de volontariats pour nettoyer les espaces et donner belle allure à nos villages, hélas, des gens inconscients recommencent à jeter leurs déchets n’importe où, donc je pense qu’il faut attaquer le mal à la racine.    

    L.J.O: Les villageois d’Ait Imghour ont procédé récemment à la fermeture du siège de l’APC pour dénoncer d’après eux, l’abandon de ce village, que dites-vous ?

    A.T : L’action du comité de village d’Ait Imghour est légitime, ils ont marqué une journée de protestation, mais dire que le village d’Ait Imghour est lésé ! Je ne suis pas d’accord, on a inscrit plusieurs projets à l’actif de ce village. Dans le PCD du 2016, le plus grand projet est alloué à ce village, le centre de jeunes qu’était à l’abandon, il est redynamisé, la preuve, la section du karaté s'entraîne dans cette salle alors qu’avant elle occupait une cave.Même l’association culturelle « Aksil »  dispose d’un siège à l’intérieur.

    On a réalisé aussi, un projet d’assainissement de la piste « Ighil Aissi ». C’est vrai qu’il ’y a toujours des insuffisances. Ces actions de protestation sont dues essentiellement à un manque flagrant de communication. Je pense qu’il faut positiver les choses ; s’il y a un problème on est là pour le régler ensemble. D’ailleurs, ce matin on a fait une réunion sur « Thala Ugellid » on a réuni les services de l’hydraulique, l’ADE  avec la présence de tous les présidents des comités de villages et les services techniques de la daïra pour chercher les solutions afin de raccorder les foyers à cette station.              

    L.J.O: A quand l’ouverture du nouveau siège de la mairie ?

    A.T : On a deux projets qui sont toujours à la traîne, à savoir la bibliothèque communale à cause de moyens financiers, on a voté un budget communal et on a eu une subvention de la part de la wilaya et deux entreprises ont été retenues mais on est tombé sur un problème d’étanchéité, on a donc, voté une rallonge financière pour réparer l’étanchéité et poursuivre les travaux nécessaires. Concernant le nouveau siège de l’APC on a débloqué un PCD complémentaire, l’entreprise chargée des travaux est sur place, je pense que d’ici quelques mois, ces deux projets seront inaugurés.      

    L.J.O: Le poste du maire d’une grande commune comme Mechtras est-il facile à gérer ?

    A.T : Le poste de maire est vraiment sensible, on est en contact direct avec le citoyen, nous vivons le problème, en parallèle il faut trouver des solutions à tous ces problèmes. C’est un travail de collaboration, le maire collabore avec les élus et avec le mouvement associatif, lorsque tout le monde met la main dans la main, je pense que le maire se retrouve facilement et peut assurer convenablement la tâche qui lui est confiée. Cela reste, le poste du Maire est très difficile à assurer, notamment avec toutes les charges qu’une mairie doit assumer actuellement et tous ces documents qui se font au niveau de l’APC soit le passeport, la carte identité… Alors le maire doit être attentif.        

    L.J.O: Un dernier mot pour conclure!

    A.T : Je remercie le journal « Le Jeune Observateur », je souhaite une longue vie, pleine de réussite pour votre journal, je remercie également toute la presse nationale pour le travail de proximité. Je salue vos efforts en tant que journalistes pour transmettre l’information aux citoyens. J’espère que j’étais à la hauteur de la confiance placée en moi  par mes concitoyens.

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  • Par DDK | 18 fev 2017

    Édition Le père de la légende du foot, Smaïl, sort une autobiographie

    Dans l’intimité des Zidane !

     

    Habituellement très discret, Smaïl, le père de Zinedine Zidane, actuel entraîneur du Real Madrid, a sorti, avant-hier, une autobiographie intitulée Sur les chemins de pierres. La Dépêche de Kabylie reprend les bonnes feuilles révélées par Le Parisien.

    «En lisant le père, on comprend le fils...» souffle Elsa Lafon, l'éditrice. Dans son autobiographie paru jeudi en France -dont sont proposés quelques morceaux choisis en exclusivité-, Smaïl Zidane, 81 ans, raconte le périple de sa vie : de son pauvre village natal de Kabylie en Algérie jusqu'à Marseille, en passant par les chantiers de Saint-Denis, où Zinedine, le dernier de ses cinq enfants, rencontra la gloire au Stade de France quelque 45 ans après son passage. Smaïl, simple ouvrier et complet autodidacte, travaillait avec une voisine à la rédaction de ses Mémoires depuis plusieurs années. «Il avait envie de transmettre son parcours à ses petits-enfants, d'où il venait, ajoute Elsa Lafon. Ce qui lui a plu dans notre démarche, c'est que ce livre n'est pas axé sur la notoriété de Zinedine Zidane». Lequel Zinedine (Yazid pour ses proches) signe la préface de l'ouvrage. «Il ne l'a fait que parce qu'il a aimé, précise Elsa Lafon. Il a veillé à ce que le livre soit fait dans de bonnes conditions».

    Son arrivée en France à l'hiver 1954

    «Pour ne pas aller dans ces hôtels qui obligent leurs clients à se restaurer chez eux, ce qui augmente encore le prix de la pension, je décide de dormir sur le chantier, porte de Clignancourt, à deux pas du futur Stade de France de Saint-Denis. Chaque soir après le travail, tandis que mes collègues se dirigent vers le métro, je regagne le petit coin que je me suis trouvé, dans un appartement en construction. Il est à l'abri du vent mais, lorsqu'il pleut, l'humidité imprègne mes pauvres vêtements». Et ce n'est pas mon maigre repas -- deux portions de Vache qui rit, un bout de pain et une banane -- qui va me réchauffer ! [...] En décidant de passer l'hiver dehors, cette année-là, je n'avais pas imaginé qu'il serait l'un des plus froids du siècle ! La neige en Kabylie est plus indulgente que ce gel qui paralyse tout. En janvier 1954, à Paris, les températures descendent à -10 °C. Début février, il fait -13°C. L'abbé Pierre l'a crié à la radio : Mes amis, au secours ! Plus personne ne doit dormir dehors ! Plus personne... mais moi, j'y suis encore».

    «Votre fils, on ne l'entend pas en classe»

    «Le caractère de Yazid (Zinedine) est un condensé de tous ceux de la famille : il allie la réserve à l'exubérance. Votre fils, on ne l'entend pas en classe... mais alors, qu'est-ce qu'il remue ! me confie son institutrice [...]. Ce qu'elle ajoute me laisse sans voix : Zinedine est très dissipé, c'est vrai, mais on lui pardonne tout : il est tellement beau ! [...] Son petit compliment m'a fait plaisir, mais pas pour les raisons que l'on imagine. Ainsi que je me suis bien gardé de lui dire, pour faire des économies, c'est moi qui coupe les cheveux de tous mes garçons [...]. Visiblement, le résultat n'est pas catastrophique [...]».

    «Une voiture, si tu mets un but»

    «Je me souviens d'une anecdote qu'il nous avait racontée dans les premiers temps de sa formation : Papa, tu sais ce que m'a dit mon entraîneur ? "Zidane, si tu mets un but au prochain match, je te laisse aller dans le plus beau magasin de vêtements de Cannes et prendre tout ce qui te fait plaisir". [...] C'est gentil de sa part, mais j'ai trouvé la méthode de motivation un peu curieuse. [...] Plus tard, en 1991, le président du club (AS Cannes) Alain Pedretti, lui réitérera la même promesse : une voiture si tu mets un but ! Et il l'a eue ! [...] Autre temps, autres moeurs : moi, je n'ai jamais eu de voiture neuve et ma vieille R 12, je l'ai gardée 14 ans !»

    Il n'a pas regardé la finale du Mondial 1998

    «Le soir de la finale de la Coupe du monde, le 12 juillet 1998, je ne suis pas au Stade de France, avec ma belle-fille et Enzo, ni devant mon poste de télévision. Malika et moi gardons notre petit-fils, Luca, l'enfant de Yazid et Véronique, né deux mois plus tôt à Aix-en-Provence, puisque mon fils a rejoint la Juventus Turin. En fin d'après-midi, une partie de mes enfants sont arrivés à la maison avec leurs conjoints, leurs amis, des invités ; il y a beaucoup de monde dans notre salle à manger, l'ambiance est déjà survoltée. Tous s'apprêtent à rendre hommage à l'équipe de France qui nous fait vibrer depuis des semaines et, une fois le match gagné — ils en sont sûrs, rien ne pourra arrêter les Bleus —, à faire une fête de tous les diables autour du pain kabyle que j'ai spécialement préparé pour l'occasion. [...] Je suis sorti dans le jardin avec Luca dans les bras. Il fait très doux en ce début d'été, et je m'assieds sur une chaise pour mieux bercer mon petit-fils qui dort comme un ange. [...] Ce soir, je dois être le seul du quartier à ne pas regarder le match ! Noureddine a promis de me prévenir de l'avancée du score... même s'il me suffit d'entendre leurs cris !» Il viendra donc dans le jardin à trois reprises et repartira en courant. Premier but de Yazid ; deuxième but, encore lui. Comme il doit être heureux, notre Yazid ! Je ne peux détacher mon regard des yeux clos, du souffle si léger de Luca. Et mes lèvres lui murmurent malgré moi : Ah, ton père, ton père... Je me sens si bien, à cet instant, si rempli de gratitude pour tout ce bonheur que Dieu nous donne, que je Le remercie et Lui demande de protéger ce petit être qui s'éveille à la vie.»

    Sur les chemins de pierres par Smaïl Zidane.
    Editions Michel Lafon, 250 pages, 17,95 €.
    In Le Parisien

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  • SI TAYEB EL-WATANI DE NACER BOUDIAF

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  • Par DDK | 11 FEV 2017

    Aït Yahia Moussa

    La moudjahida N’na Sadia, sœur de Krim Belkacem, tire sa révérence

    La moudjahida Sadia Krim, sœur du colonel Krim Belkacem, s'est éteinte, avant-hier, à la polyclinique de Draâ Ben Khedda. En effet, elle était âgée de 88 ans. Cette combattante est née dans une fratrie de sept personnes dont quatre hommes, à savoir Mohamed, Saïd, Belkacem et Arezki. Ils ont tous été enrôlés dans les rangs de l'Armée de libération nationale dès le déclenchement de la guerre et bien avant. Il faut noter aussi que les sœurs Melkheir, Dahbia et Sadia ne purent rester en marge de cette guerre car elles participèrent, elles aussi, à cette révolution. Cependant, ce fut Sadia qui était la protectrice du premier maquisard de Kabylie, pour ne pas dire d'Algérie. Selon les propos d'un proche de la famille, dès que le futur lion des Djebels eut rejoint les maquis en 1947, c'était justement Sadia qui s'occupait de lui. «Elle surveillait l'arrivée des gendarmes français au village. Elle allait à sa rencontre à la lisière de la forêt où elle déposa ce qu'elle lui préparait à manger. En tout cas, Sadia l'avait bien protégé», continue notre interlocuteur. Elle fut incorporée dans les rangs des femmes dès que la structure eut été mise sur pied. Ces femmes se chargeaient, surtout, d'organiser les refuges au passage des maquisards dans les villages mais aussi du renseignement. En 1958, elle fut blessée à la jambe dans un bombardement qui eut lieu à Rabets, un hameau du versant Ouest de l'actuel chef-lieu d'Aït Yahia Moussa. Elle traîna, d'ailleurs, ses séquelles jusqu'à sa mort survenue dans la matinée de jeudi. À l'indépendance, elle obtint la reconnaissance d'ancienne moudjahida ainsi que son époux (Arab) de la même commune. «Elle était très courageuse. Elle était aussi une femme qui avait tenu tête même aux soldats français qui venaient faire des perquisitions dans le domicile des Krim à la recherche non seulement de Belkacem mais aussi des autres qui étaient, eux aussi, au maquis. Quand elle se mettait à évoquer tous les événements qui la marquèrent à jamais durant cette rude épreuve, elle ne ratait de citer aucun détail. Elle avait une mémoire d'éléphant comme on le dit souvent. Que Dieu ait son âme et l'accueille dans Son vaste Paradis", conclut notre interlocuteur. Elle a été inhumée, hier, au cimetière d'Iâllalen en présence d'une foule nombreuse, dont de nombreux anciens moudjahidine venus des quatre coins de la wilaya.

    Amar Ouramdane

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  • Par DDK | 06/02/2017

    Mechtras Les villageois d’Aït Imghour protestent

    Le siège de l’APC fermé

    Les villageois d’Aït Imghour, dans la commune de Mechtras, relevant de la daïra de Boghni au sud de Tizi-Ouzou, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de leur APC. Les villageois disaient vouloir interpeller les autorités locales en vue d’une prise en charge de leurs doléances exprimées depuis de nombreuses années. Les protestataires ont rendu publique une déclaration dont une copie nous a été adressée. «Notre village a 6 000 habitants, ce qui représente presque la moitié de la population de la commune de Mechtras. Pourtant, nous avons zéro projet de développement», écrivent-ils. Ils ajoutent plus loin : «Pendant cinq ans, les problèmes se sont accumulés. Hormis quelques petites réalisations, nous étions complètement exclus des radars de notre mairie. Pire encore, les petites miettes qui nous sont parvenues n’ont été réalisées qu’à moitié». Les signataires expliquent : «Le projet de revêtement des axes routiers du village n’ont été revêtus qu’à moitié, malgré les interpellation du comité de village qui n’a reçu aucune réponse de la part de l’APC, ce qui a motivé notre action d’aujourd’hui». Les villageois protestataires soulèvent également «le problème de la fontaine du roi dont l’eau se déverse depuis des années dans la rivière au lieu d’en faire bénéficier la population». Dans la même déclaration, les villageois exigent aussi «une meilleure prise en charge du transport scolaire pour permettre aux lycéens d’arriver dans de bonnes conditions et à l’heure à leurs cours». Les villageois terminent leur déclaration en prenant à témoin l’opinion publique et en lançant un cri de détresse à l’administration : «Nous avons des droits, nous sommes déterminés à les arracher. Soyez à la hauteur de votre mission». Un membre du comité de village, Azzi Salah, dira : «Nous sommes venus nombreux et avons fermé le siège de notre APC comme première action. à présent, nos représentants sont reçus à la mairie et nous exigeons des dates pour la prise en charge de nos doléances. Au cas où nous ne recevons pas des engagements concrets, nous envisageons d’autres actions plus radicales».

     La réponse du maire

     Joint par nos soins, le maire de Mechtras, Tebbakh Arab, répondra en s’adressant aux villageois : «Ce village de par son statut d’agglomération a bénéficié de sa part comme tous les autres villages, sinon un peu plus que les autres. Des revêtements en tri-couches ont été réalisés et le projet est toujours en cours. Les écoliers du village se restaurent au CEM de Tahechat et on a mis à leur disposition le transport. Le gaz de ville a été mis en service dans tout le village et même l’école primaire a été raccordée, c’est une preuve que le village n’est pas absent du radar de la mairie». Et d’ajouter : «60% du programme de l’APC dans le cadre de l’assainissement a été réalisé au village Aït Imghour. Le foyer de jeunes du village a été réhabilité durant ce mandat. 7,4 millions de dinars ont été également votés pour le revêtement des axes routiers endommagés par les travaux de gaz. Un montant de 1,1 milliard de centimes a été voté dans le cadre des PCD 2016 pour les travaux de revêtement, une preuve que le village a eu la part du lion. Nous venons également de bénéficier d’un montant de 2,5 millions de dinars sur le budget de wilaya pour l’aménagement de l’aire de jeux du village, une autre preuve que le village n’a pas été oublié». Concernant la fontaine du roi (Thala Ouguelid), le maire expliquera : «La fontaine a été sabordée en 2009, bien avant notre arrivée à l’APC. Plusieurs entreprises ont été engagées pour le captage et la distribution de cette eau, mais elles ont été empêchées de faire leur travail. à présent, une autre entreprise est retenue et cette fontaine sera récupérée au bénéfice de la population. Mais que l’on comprenne que l’eau de la fontaine ne couvrira pas tous les besoins de notre population, nous aurons toujours besoin de l’eau du barrage. Nous venons aussi de construire un château d’eau d’une capacité de 1000 m3 qui sera bientôt mis en service et mettra fin aux pénuries d’eau». Au sujet du ramassage scolaire, Arab Tabbakh dira : «Notre parc roulant est ancien et les pannes sont, en effet, fréquentes. Mais à chaque fois que ça arrive, deux vice-présidents s’occupent de louer des fourgons pour transporter les lycéens. Nous avons aussi délibéré pour l’achat d’un bus neuf qui permettra aux écoliers d’être transpostés dans de meilleures conditions. étant ancien professeur au lycée, je sais ce que coûtent les retards aux écoliers».

    H. T.

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