• Actualités : Le Bonjour du «Soir»
    MAK

    Par Maâmar Farah
    «Ce MAK est à l’évidence un cheval de Troie ! Comment osez-vous suggérer de faire profiter ce MAK des bienfaits de la démocratie dont la liberté d’expression.»
    Un de vos lecteurs assidus

    «La Kabylie marginalisée, opprimée et réprimée est leur mine d'or. La haine de tout ce qui est arabe et/ou musulman est leur sacerdoce.»
    A. BENSENOUCI

    Ma réponse : Le MAK est un mouvement autonomiste, comme il en existe partout dans le monde. Sa radicalisation est le résultat de l’affaiblissement des partis traditionnels et de l’intransigeance du pouvoir qui a refusé de reconsidérer notre organisation territoriale, empruntant à la France une vision jacobine de l’Etat, alors que la Russie, la Chine, l’Allemagne, l’Espagne, les Etats-Unis ont choisi la voie de la décentralisation la plus large.
    Les militants de ce mouvement n’ont tué personne ; ils n’ont pas déposé de bombes ; ils ont en horreur l’intégrisme. On a bien discuté avec ceux qui ont essayé de mettre à genoux ce pays et on en a réhabilité des milliers. Qu’est-ce qui empêche un début de discussion avec les responsables du MAK présents en Algérie ?
    Continuer à les considérer comme des marginaux - ou des fantômes -, indignes de s’asseoir à une table de débat fraternel, ne réglera pas le problème. Au contraire, le risque d’une exploitation extérieure - qui a déjà commencé au Maroc- demeurera tant que l’on ne tentera pas de les intégrer dans le débat politique interne. Revoyons le cas corse…
    Cet espoir, je ne le perdrai jamais.
    farahmadaure@gmail.com

     
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  • Par DDK | 27 fev 16

    Mechtras Encore une AG reportée faute du quorum

    L’APC de nouveau bloquée

     

    L’APC de Mechtras, au Sud du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, retombe, encore une fois, dans ses travers. Elle vient d’être bloquée.

    Et cette fois, le blocage est parti pour durer dans le temps au grand dam de la population qui aspire à plus de développement et à l’amélioration du cadre de vie dans leur localité au lieu d’assister à ce feuilleton politique à plusieurs épisodes. Signalons qu’au mois de septembre dernier, le P/APC a appelé à deux reprises à une session de délibération concernant l’adoption le budget prévisionnel. À la première invitation, la majorité des élus n’ont pas fait le déplacement, le quorum n’étant pas atteint, la séance fut levée. La deuxième session qui s’est tenue quelques jours après, le quorum étant atteint mais la majorité a rejeté l’ordre du jour proposé. Le blocage commençait de nouveau à se dessiner. Les élus de l’opposition (6 RCD, 3 FLN et 1 FFS) demandent par deux fois en janvier dernier, l’organisation d’une session extraordinaire pour discuter de la situation générale de l’APC. L’appel n’a pas été entendu. Le 24 février dernier, le P/APC a invité les élus à une assemblée générale extraordinaire dont l’ordre du jour portait sur l’adoption du BP, le plan ORSEC, les budgétisations, la fixation des taxes relatives à l’enlèvement des ordures ménagères et les divers. 6 élus de l’opposition (RCD), 2 élus du FLN et un autre du FFS ne se sont pas présentés. Le quorum n’est, une nouvelle fois, pas atteint. Le maire lève la séance. L’APC est de nouveau bloquée. Rappelons qu’un PV de carence a été rédigé et transmis à la tutelle qui devra trancher sur l’avenir du fonctionnement de l’APC de Mechtras. Et signalons, aussi, que c’est le deuxième blocage après celui du mois de mai 2015 qui a perduré jusqu’au 20 septembre de la même année. Précisons que M. Malik Edjkouane, élu à l’APC et candidat malheureux du parti du FLN aux dernières sénatoriales précisera : «Au premier blocage, je n’ai jamais été avec l’opposition, je n’ai à aucun moment fait pression sur quelque élu que ce soit pour voter contre le BP, et mes procurations ont été toujours faites au P/APC». Rappelons que pour l’actuel blocage, le concerné a boudé l’assemblée et n’a pas répondu à l’invitation du maire.

    Hocine T.

     

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  • Les accords d'Évian

    du 18 mars 1962

    Le texte des accords d'Évian comprend deux parties:

    1) un accord de cessez-le-feu, dont l'application est fixée au lendemain 19 mars 1962;

    2) des déclarations gouvernementales relatives à l'Algérie, qui portent notamment sur :

    - la période de transition jusqu'au référendum d'autodétermination. Pour cette période étaient mis en place un Exécutif provisoire et un Haut-Commissaire représentant l'État français.
    - la libération des prisonniers dans un délai de 20 jours et une mesure d'amnistie générale.
    - l'organisation d'un référendum d'autodétermination dans un délai minimum de trois mois et maximum de six mois.

    Dans l'hypothèse où, à la suite du référendum; la solution d'indépendance serait retenue,

    - des garanties prévues pour personnes conservant le statut civil de droit français ;
    - la programmation du retrait des forces militaires françaises.

    Le texte intégral a été publié dans Le Monde du 20 mars 1962. Cependant, le texte publié du côté algérien (dans le El Moudjahid du 19 mars 1962) comporte quelques variantes, notamment dans la dénomination des deux parties. Ainsi, le texte algérien porte la mention «Gouvernement provisoire de la République algérienne» (GPRA), alors que le texte français écrit «FLN». Or, c'est avec le FLN qu'a traité le gouvernement français, non le GPRA, dont il a toujours nié la représentativité.

    I - ACCORD DE CESSEZ-LE-FEU EN ALGÉRIE

    ARTICLE PREMIER

    Il sera mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire algérien le 19 mars 1962, à 12 heures.

    ARTICLE 2

    - Les deux parties s'engagent à interdire tout recours aux actes de violence collective et individuelle.
    - Toute action clandestine et contraire à l'ordre public devra prendre fin.

    ARTICLE 3

    - Les forces combattantes du FLN, existant au jour du cessez-le-feu se stabiliseront à l'intérieur des régions correspondant à leur implantation actuelle.
    - Les déplacements individuels des membres de ces forces en dehors de leur région de stationnement se feront sans armes.

    ARTICLE 4

    Les forces françaises stationnées aux frontières ne se retireront pas avant la proclamation des résultats de l'autodétermination.

    ARTICLE 5

    Les plans de stationnement de l'armée française en Algérie prévoiront les mesures nécessaires pour éviter tout contact entre les forces.

    ARTICLE 6

    En vue de régler les problèmes relatifs à l'application du cessez-le-feu, il est créé une Commission mixte de cessez-le-feu.

    ARTICLE 7

    La Commission proposera les mesures à prendre aux instances des deux parties; notamment en ce qui concerne:
    - la solution des incidents relevés, après avoir procédé à une enquête sur pièces;
    - la résolution des difficultés qui n'auraient pu être réglées sur le plan local.

    ARTICLE 8

    Chacune des deux parties est représentée au sein de cette Commission par un officier supérieur et au maximum dix membres, personnel de secrétariat compris.

    ARTICLE 9

    Le siège de la Commission mixte du cessez-le-feu sera fixé à Rocher-Noir.

    ARTICLE 10

    Dans les départements, la Commission mixte du cessez-le-feu sera représentée, si les nécessités l'imposent, par des commissions locales composées de deux membres pour chacune des parties, qui fonctionneront selon les mêmes principes.

    ARTICLE 11

    Tous les prisonniers faits au combat détenus par chacune des parties au moment de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, seront libérés; ils seront remis dans les vingt jours à dater du cessez-le-feu aux autorités désignées à cet effet.
    Les deux parties informeront le Comité international de la Croix-Rouge du lieu du stationnement de leurs prisonniers et de toutes les mesures prises en faveur de leur libération

    II - DÉCLARATIONS GOUVERNEMENTALES DU 19 MARS 1961
    RELATIVES À L'ALGÉRIE

    A) DÉCLARATION GÉNÉRALE

    Le peuple français a, par le référendum du 8 janvier 1961, reconnu aux Algériens le droit de choisir, par voie d'une consultation au suffrage direct et universel, leur destin politique par rapport à la République française.

    Les pourparlers qui ont eu lieu à Evian, du 7 mars au 18 mars 1962 entre le gouvernement de la République et le FLN., ont abouti à la conclusion suivante.

    Un cessez-le-feu est conclu. Il sera mis fin aux opérations militaires et à la lutte armée sur l'ensemble du territoire algérien le 19 mars 1962, à 12 heures.

    Les garanties relatives à la mise en œuvre de l'autodétermination et l'organisation des Pouvoirs publics en Algérie pendant la période transitoire ont été définies d'un commun accord.

    La formation, à l'issue de l'autodétermination d'un État indépendant et souverain paraissant conforme aux réalités algériennes et, dans ces conditions, la coopération de la France et de l'Algérie répondant aux intérêts des deux pays, le gouvernement français estime avec le FLN, que la solution de l'indépendance de l'Algérie en coopération avec la France est celle qui correspond à cette situation. Le gouvernement et le FLN ont donc défini d'un commun accord cette solution dans des déclarations qui seront soumises à l'approbation des électeurs lors du scrutin d'autodétermination.

    CHAPITRE PREMIER

    De l'organisation des Pouvoirs publics pendant la période transitoire et des garanties de l'autodétermination

    a) La consultation d'autodétermination permettra aux électeurs de faire savoir s'ils veulent que l'Algérie soit indépendante (la question ne sera pas posée lors du scrutin, le seul choix sera Indépendance associée à la France ou sécession ) et, dans ce cas, s'ils veulent que la France et l'Algérie coopèrent dans les conditions définies par les présentes déclaration.

    b) Cette consultation aura lieu sur l'ensemble du territoire algérien, c'est-à-dire dans les quinze départements suivants: Alger, Batna, Bône, Constantine, Médéa, Mostaganem, Oasis, Oran, Orléansville, Saida, Saoura, Sétif, Tiaret, Tizi-Ouzou, Tlemcen.
    Les résultats des différents bureaux de vote seront totalisés et proclamés pour l'ensemble du territoire.

    c) La liberté et la sincérité de la consultation seront garanties conformément au règlement fixant les conditions de la consultation d'autodétermination.

    d) Jusqu'à l'accomplissement de l'autodétermination, l'organisation des Pouvoirs publics en Algérie sera établie conformément au règlement qui accompagne la présente déclaration. Il est institué un Exécutif provisoire et un Tribunal de l'ordre public.
    La République est représentée par un haut commissaire.
    Ces institutions et notamment l'Exécutif provisoire seront installées dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

    e) Le haut commissaire sera dépositaire des pouvoirs de la République en Algérie, notamment en matière de défense, de sécurité et de maintien de l'ordre et en dernier ressort.

    f) L'Exécutif provisoire sera chargé notamment:

    - d'assurer la gestion des affaires publiques propres à l'Algérie. Il dirigera l'administration de l'Algérie et aura pour mission de faire accéder les Algériens aux emplois dans les différentes branches de cette administration;
    - de maintenir l'ordre public. Il disposera, à cet effet, des services de police et d'une force d'ordre placée sous son autorité;
    - de préparer et de mettre en œuvre l'autodétermination.

    g) Le Tribunal de l'ordre public sera composé d'un nombre égal de juges européens et de juges musulmans.

    h) Le plein exercice des libertés individuelles et des libertés publiques sera rétabli dans les plus brefs délais.

    i) Le FLN, sera considéré comme une formation politique de caractère légal.

    j) Les personnes internées tant en France qu'en Algérie seront libérées dans un délai maximum de vingt jours à compter du cessez-le-feu.

    k) L'amnistie sera immédiatement proclamée. Les personnes détenues seront libérées.

    l) Les personnes réfugiées à l'étranger pourront rentrer en Algérie. Des Commissions siégeant au Maroc et en Tunisie faciliteront ce retour.
    Les personnes regroupées pourront rejoindre leur lieu de résidence habituel.
    L'Exécutif provisoire prendra les premières mesures sociales, économiques et autres destinées à assurer le retour de ces populations à une vie normale.

    m) Le scrutin d'autodétermination aura lieu dans une délai minimum de trois mois et dans un délai maximum de six mois. La date en sera fixée sur proposition de l'Exécutif provisoire dans les deux mois qui suivront l'installation de celui-ci.

    CHAPITRE II

    De l'indépendance et de la coopération

    Si la solution d'indépendance et de coopération est adoptée,
    Le contenu des présentes déclarations s'imposera à l'État algérien.


    A) DE L'INDÉPENDANCE DE L'ALGÉRIE

    I. - L'État algérien exercera sa souveraineté pleine et entière à l'intérieur et à l'extérieur.

    Cette souveraineté s'exercera dans tous les domaines, notamment la défense nationale et les affaires étrangères.

    L'État algérien se donnera librement ses propres institutions et choisira le régime politique et social qu'il jugera le plus conforme à ses intérêts.

    Sur le plan international, il définira et appliquera en toute souveraineté la politique de son choix.

    L'État algérien souscrira sans réserve à la Déclaration universelle des Droits de l'homme et fondera ses institutions sur les principes démocratiques et sur l'égalité des droits politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d'origine ou de religion. Il appliquera, notamment, les garanties reconnues aux citoyens de statut civil français.

    II - Des droits et libertés des personnes et de leurs garanties

    Dispositions communes

    Nul ne pourra faire l'objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d'une discrimination quelconque en raison:

    - d'opinions émises à l'occasion des événements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d'autodétermination;
    - d'actes commis à l'occasion des mêmes événements avant le jour de la proclamation du cessez-le-feu.
    - Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d'en sortir.

    Dispositions concernant les citoyens français de statut civil de droit commun
    (Les Pieds noirs)

    a)
    Dans le cadre de la législation algérienne sur la nationalité, la situation légale des citoyens français de statut civil de droit commun est réglée selon les principes suivants.
    Pour une période de trois années à dater du jour de l'autodétermination, les citoyens français de statut civil de droit commun:

    - nés en Algérie et justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination;
    - ou justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination et dont le père ou la mère né en Algérie remplit, ou aurait pu remplir, les conditions pour exercer les droits civiques;
    - ou justifiant de vingt années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination, bénéficieront, de plein droit, des droits civiques algériens et seront considérés, de ce fait, comme des nationaux français exerçant les droits civiques algériens.

    Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français.
    Au terme du délai de trois années susvisé, ils acquièrent la nationalité algérienne par une demande d'inscription ou de confirmation de leur inscription sur les listes électorales; à défaut de cette demande, ils sont admis au bénéfice de la convention d'établissement.

    b) Afin d'assurer, pendant un délai de trois années, aux nationaux exerçant les droits civiques algériens et à l'issue de ce délai, de façon permanente, aux Algériens de statut civil français (Les Pieds Noirs), la protection de leur personne et de leurs biens, et leur participation régulière à la vie de l'Algérie, les mesures suivantes sont prévues :

    Ils auront une juste et authentique participation aux affaires publiques.
    Dans les assemblées, leur représentation devra correspondre à leur importance effective. Dans les diverses branches de la fonction publique, ils seront assurés d'une équitable participation.
    Leur participation à la vie municipale à Alger et à Oran fera l'objet de dispositions particulières.
    Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l'octroi d'une indemnité équitable préalablement fixée.

    Ils recevront les garanties appropriées à leurs particularismes culturel, linguistique et religieux. Ils conserveront leur statut personnel qui sera respecté et appliqué par des juridictions algériennes comprenant des magistrats de même statut. Ils utiliseront la langue française au sein des assemblées et dans leurs rapports avec les Pouvoirs publics. Une association de sauvegarde contribuera à la protection des droits qui leur sont garantis. Une Cour des garanties, institution de droit interne algérien, sera chargée de veiller au respect de ces droits.

    B) DE LA COOPÉRATION ENTRE LA FRANCE ET L'ALGÉRIE

    Les relations entre les deux pays seront fondées, dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la réciprocité des avantages et l'intérêt des deux parties.

    L'Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales dans les conditions fixées par les présentes déclarations. en contrepartie, la France accordera à l'Algérie son assistance technique et culturelle et apportera à son développement économique et social une aide financière privilégiée.

    Pour une période de trois ans renouvelable, l'aide de la France sera fixée dans des conditions comparables et à un niveau équivalent à ceux des programmes en cours.

    Dans le respect de l'indépendance commerciale et douanière de l'Algérie, les deux pays détermineront les différents domaines où les échanges commerciaux bénéficieront d'un régime préférentiel.
    L'Algérie fera partie de la zone franc. Elle aura sa propre monnaie et ses propres avoirs en devises. Il y aura entre la France et l'Algérie liberté des transferts dans des conditions compatibles avec le développement économique et social de l'Algérie.

    Dans les départements actuels des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura lieu selon les principes suivants:

    a) La coopération franco algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération saharienne. Cet organisme aura un caractère paritaire.
    Son rôle sera notamment de développer l'infrastructure nécessaire à l'exploitation du sous-sol, de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à caractère minier, d'instruire les demandes relatives à l'octroi des titres miniers : l'État algérien délivrera les titres miniers et édictera la législation minière en toute souveraineté

    b) Les intérêts français seront assurés notamment par:

    - l'exercice, suivant les règles du code pétrolier saharien, tel qu'il existe actuellement, des droits attachés aux titres miniers délivrés par la France;
    - la préférence, à égalité d'offre, aux sociétés françaises dans l'octroi de nouveaux permis miniers, selon les modalités prévues par la législation minière algérienne;
    - le paiement en francs français des hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d'approvisionnement de la France et des autres pays de la zone franc.

    La France et l'Algérie développeront leurs relations culturelles.

    Chaque pays pourra créer sur le territoire de l'autre un office universitaire et culturel, dont les établissements seront ouverts à tous.

    La France apportera son aide à la formation de techniciens algériens.

    Des personnels français, notamment des enseignants et des techniciens, seront mis à la disposition du gouvernement algérien par accord entre les deux pays.

    III. DU RÈGLEMENT DES QUESTIONS MILITAIRES

    Si la solution d'indépendance de l'Algérie et de coopération entre l'Algérie et la France est adoptée, les questions militaires seront réglées selon les principes suivants :

    - Les forces françaises, dont les effectifs auront été progressivement réduits à partir du cessez-le-feu, se retireront des frontières de l'Algérie au moment de l'accomplissement de l'autodétermination ; leurs effectifs seront ramenés, dans un délai de douze mois à compter de l'autodétermination, à quatre-vingt mille hommes ; le rapatriement de ces effectifs devra avoir été réalisé à l'expiration d'un second délai de vingt-quatre mois. Des installations militaires seront corrélativement dégagées ;

    - L'Algérie concède à bail à la France l'utilisation de la base de Mers El-Kébir pour une période de quinze ans, renouvelable par accord entre les deux pays ;

    - L'Algérie concède également à la France l'utilisation de certains aérodromes, terrains, sites et installations militaires qui lui sont nécessaires.

    IV. DU RÈGLEMENT DES LITIGES

    La France et l'Algérie résoudront les différends qui viendraient à surgir entre elles par des moyens de règlement pacifique. Elles auront recours soit à la conciliation, soit à l'arbitrage. A défaut d'accord sur ces procédures, chacun des deux États pourra saisir directement la Cour internationale de justice.

    V. DES CONSÉQUENCES DE L'AUTODÉTERMINATION

    Dès l'annonce officielle prévue à l'article 27 du règlement de l'autodétermination, les actes correspondant à ces résultats seront établis.

    Si la solution d'indépendance et de coopération est adoptée

    - l'indépendance de l'Algérie sera immédiatement reconnue par la France

    - les transferts de compétence seront aussitôt réalisés ;

    - les règles énoncées par la présente déclaration générale et les déclarations jointes entreront en même temps en vigueur.

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  • Opération Oiseau bleu

     
     
    Opération Oiseau bleu
     
    Informations générales
    Date avril 1956 - 1er octobre 1956
    Lieu Kabylie
    Issue

    Échec des troupes françaises

    Victoire tactique du FLN
    Approvisionnement du FLN
    Belligérants
    Flag of France.svg SDECE
    Flag of Algeria.svg MNA
    Flag of Algeria.svg Front de libération nationale
    Commandants
    Flag of France.svg Robert Lacoste
    Flag of France.svg Général Lorillot
    Flag of France.svg Capitaine Hentic
    Flag of Algeria.svg Krim Belkacem
    Flag of Algeria.svgSaïd Mohammedi
    Flag of Algeria.svgZaidat Ahmed
    Flag of Algeria.svgMehlal Said
    Flag of Algeria.svgOmar Thoumi
    Forces en présence
    Flag of France.svg force K
    Flag of France.svg 15e BCA
    appelés du contingent
    Flag of Algeria.svg Troupe kabyle
    Flag of Algeria.svg ALN
    Pertes
    12 soldats tués en embuscades
    6 blessés en embuscades
    quelques combattants de l'ALN

    Guerre d'Algérie

    L’opération Oiseau bleu ou la « Force K » ou « Opération K » fut mise en œuvre par le SDECE (services secrets français) en 1956, deuxième année de la guerre d'indépendance de l'Algérie. Le projet, élaboré semble-t-il à la fin 1955 au niveau du Gouvernement Général de l'Algérie, envisage de détacher de la rébellion du FLN plusieurs centaines de Kabyles puis de les transformer en commandos clandestins, opérant avec des tenues et des armes analogues à celles de l'ALN le bras armé du FLN, et chargés de mettre en œuvre un véritable « contre-maquis » en Kabylie baptisé « Oiseau bleu » ou « Force K » comme « Kabyle »1. Soldée par un cuisant échec, mieux, par un total retournement puisqu'elle approvisionna le FLN en armes, hommes et fonds, cette opération longtemps tenue au secret est encore largement ignorée des historiens et des opinions française et algérienne. Yves Courrière se vante d'être le premier à l'avoir révélée

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  • Vendredi 28 novembre 2014

     

                                                                            wilaya

     

     

    Les combattants Européens d'Algérie dans l'ALN
     

    1) - L'aspirant Henri Maillot (1928-1956), membre du Parti communiste algérien (PCA), il est appelé sous les drapeaux en octobre 1955, affecté 57e BTA, il déserte en 1956 avec un camion d'armes. Condamné à mort par contumace en mai 1956 par le tribunal militaire d'Alger. Le 5 juin 1956, le groupe de huit maquisards du « maquis rouge» que commande Henri Maillot est surpris par les troupes françaises près de Lamartine (aujourd'hui El Karimia) dans la région d'Orléansville (aujourd'hui Chlef).Pris vivant puis confié aux gendarmes mobiles. Après deux heures de tortures on lui dit de filer. Il part à reculons en criant « Vive le Parti communiste algérien ! » et s'écroule sous une rafale.

     2) - Maurice Laban (1914-1956) l'un des fondateur Parti communiste algérien (PCA), militant de la cause algérienne. Ancien des Brigades internationales lors de la guerre d'Espagne, il s'engage dans le maquis aux côtés des combattants algériens de l'ALN; Tué au combat.. 

    3 ) - Raymonde Peschard (1927-1957), membre du Parti communiste algérien (PCA) et militante de la cause algérienne. Expulsée de Constantine en 1955. Interdit de séjour dans leConstantinois et l'Oranie. Recherché par l'armée française, elle passe dans  la clandestinité et elle s'engage dans l'ALN, elle trouve la mort le 26 novembre 1957 dans l'Est-Constantinois au cours d'un accrochage avec les combattants de l'ALN et les troupes de l'armée française... 

    4 ) - Daniele Minne, membre du Parti communiste algérien (PCA), clandestine dès 1956, elle passe au maquis enKabylie.Poseuse de bombe à l'Otomatic pour le compte du FLN, et complice de l'attentat à la bombe contre le Milk BarElle est arreté en novembre 1957 à la suite d'un accrochage, jugé en 1957 et condamné à sept ans de prison. Libérée en 1962. À l'indépendance elle opte pour la nationalité algérienne.Amnistiée en 1962.

     

                                              et.....
     
    Daniel Timsit, est un étudiant en médecine et militant du Parti communiste algérien, qui, en désaccord avec ce dernier rejoint clandestinement le FLN afin d'y constituer « une « branche européenne » regroupant des militants pieds-noirs, chrétiens et juifs ". Les membres du réseau Timsit prennent part à la mise en place de laboratoires d'explosif (élaboration de bombes à retardement) et à la lutte armée61. Timsit est incarcéré en 1956.

    Pierre Ghenassia, jeune militant juif communiste qui s'engage dans le FLN à l'âge de 17 ans et mourut au combat.
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  • Rédha Malek ou la confusion des mémoires !

    Le mensonge d'"El Moudjahid"
      Le mensonge d'"El Moudjahid"

    Le journal El Watan du 20 février 2016 titre en première page une déclaration de M. Redha Malek : "Abane Ramdane était un rassembleur." Dans la page 2, il y va encore plus fort : "Abane fut un combattant indomptable de l’indépendance nationale, un artisan génial de l’unité nationale, un concepteur majeur de du Congrès de la Soummam qui donna à la révolution une stratégie".

     

    On peut se demander : le pense-t-il vraiment ou bien ce n’est que de la tchache politicienne. Pourquoi ? Il faut souligner que nos hommes politiques aiment surfer sur les vagues et ramer avec les courants. Rares ceux qui tiennent, chevillés, à leurs convictions politiques.

    Revenons maintenant en arrière au sujet de ce même Abane Ramdane. Attiré au Maroc dans un guet-apens monté par ses faux frères au sein du FLN algérien, Abane Ramdane est convoque à Tétouan au Maroc le 26 décembre 1957 où il fut assassiné.

    Quelques jours après, le journal "El Moudjahid" titre en huit colonnes à la une : "Abane Ramdane mort au champ d’honneur". Le journal ajoute encore que celui-ci est mort sur le sol national des suites de graves blessures reçus au cours d'un accrochage entre une compagnie de l'Armée de Libération Nationale chargée de sa protection et un groupe motorisé de l'armée française.

    Qui était le directeur de ce journal à l’époque jusqu’en 1963. Tenez-vous bien, ce même Redha Malek !

    Que faut-il croire alors ?

    Abdelkader Benarbia

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  • Evocation : Henri Maillot, ce chahid du second collège

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    le 18.02.16/elwatan

     
	Henri Maillot

     
    Henri Maillot
     

    L’Algérie est-elle ingrate avec ceux qui ont contribué à faire d’elle un Etat libre et indépendant ? On sait que depuis l’indépendance, les maîtres successifs du pays n’ont pas voulu d’une authentique écriture de l’histoire du Mouvement national et de la Guerre de libération.

    Pour des raisons inexpliquées, les moudjahidine et les chouhada d’origine européenne sont les plus frappés par cet ostracisme, alors que leur combat et leur présence  au sein de l’ALN étaient la preuve que la Révolution algérienne était au-dessus des religions, des ethnies des clans. Bref, elle était réellement universelle. Malheureusement, la patrie n’a pas été reconnaissante — à l’exception de Maurice Audin, sans doute parce que son affaire a été médiatisée au plan international — aucun lycée, aucune rue ne portent des noms de chouhada d’origine européenne.

    Le cas de l’aspirant Maillot est à ce titre édifiant. Militant de Parti communiste algérien, il a été rappelé par l’armée française qui se renforçait  à l'époque en Algérie. Il monte alors avec le concours de son parti un coup extrêmement audacieux qu’aucun combattant de la Guerre de libération n’a réussi à égaler. Il s’empare en effet d’un camion plein d’armes qu’il a réussi à convoyer jusqu’au maquis de l’ALN. Il y avait 121 mitraillettes Ytem, 92 fusils Lebel, 82 revolvers, 14 caisses de grenades et 6 mitraillettes  Thomson. Qui dit mieux !

    Maillot meurt le 5 juin 1956 à Lamartine, aujourd’hui El Karimia, lors d’une bataille entre l’ALN et l’armée coloniale. Un hommage lui est rendu chaque année par des Algériens de toutes confessions, mais point de site en son nom. Il paraît qu’une placette sise à Diar Essaâda va être débaptisée et s’appellera Henri Maillot. Or, il est question d’élargir le boulevard de cette zone et les plans existants prévoiraient la disparition de cette placette ! Il n’a été reconnu membre de l’ALN qu’en 1986.

    Son cas n’est pas isolé, à croire que les chouhada d’origine européenne appartiennent à un second collège qui ne dit pas son nom. Même les manuels scolaires n’en parlent pas. Qui se souvient de Maurice Labon, par exemple ? Il est mort dans les Aurès en 1956 lors d’un accrochage. Pourquoi les Aurès ? Il a rejoint la Wilaya III à la demande de Mostefa Ben Boulaïd en personne, parce qu’il  était un spécialiste dans la fabrication de bombes. Les survivants de cette épopée héroïque vivent aujourd’hui modestement et dans la plus grande discrétion.

    Certains sont même malmenés comme le militant Félix Pelosi. Parce qu’il avait refusé de cautionner le coup d’Etat du 19 juin 1965, il avait été déchu de la nationalité algérienne. L’Organisation nationale des moudjahidine n’a pas levé le petit doigt pour le rétablir dans ses droits. Le professeur Chaulet est mort il y a quelques années. Il avait formé plusieurs générations de professeurs en phtisiologie après l’indépendance. Durant la guerre, lui et sa femme Claudine s’étaient beaucoup occupés des blessés de l’ALN avant de fuir en Tunisie. Chaulet a été notamment l’assistant de Abane Ramdane et l’un des membres fondateurs du journal
    El Moudjahid. A-t-on pensé à donner son nom à une faculté de médecine ?          

    Tayeb Belghiche
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  • Documentaire exceptionnel de 15 mn sur l’Algérie un an après l’indépendance, en 1963, émaillé de témoignages et interviews, dont celles de la femme de Mohamed Boudiaf après son arrestation, de Hocine Aït Ahmed, alors leader de l’opposition au pouvoir, et du président Ahmed Ben Bella.

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  • Personnalités françaises d'origine ou nées en Algérie


    Dernière mise à jour: 22-01-2014

    SOCIETE - PERSONNALITES - PERSONNALITES FRANÇAISES D'ORIGINE OU NEES EN ALGERIE

    - Il y a ceux qui sont nés en Algérie 
    - Ceux qui sont d'origine algérienne mais qui sont nés ailleurs 
    - Ceux dont le père ou la mère sont algériens 


    Acteurs : 


    Isabelle Adjani (de père Algérien, de Kabylie ) 
    Jean Claude Brialy (né en Algérie) 
    Jean-Pierre Bacri (né à Castiglione, "Nom actuel :Bou Ismail, Tipaza") 
    Daniel Auteuil (né à Alger, Algérie) 
    Daniel Prévost (de père Algérien, de Kabylie ) 
    Roger Hanin  (né à Alger) 
    Marlène Jobert (née à Alger) 
    Samy Naceri  (de père Algérien) 
    Nicole Garcia (née à Oran)

    Marie José Nat (de père Algérien, de Kabylie)  


    Chanteurs :

      
    Patrick Bruel (né à Tlemcen) 
    Étienne Daho  (né à Oran) 
    Enrico (Ghenassia) Macias ( né à Constantine (?) En tout cas ayant vécu toutes son  enfance et sa jeunesse)

    Mouloudji   (Parents Algériens) 

    Mode, Haute couture :

     
    Yves Saint-Laurent  (né à Oran) 

    Artistes humoristes : 

    Dany Boon (de père Algérien, de Kabylie) 
    Smaïn (né à Constantine) 
    Guy Bedos  (né à Alger) 
    Mel Bihoub (de père Algérien, de Kabylie)

    Kad Merad   ( né de parents Algériens) 



    Ecrivains : 


    Albert Camus  (né en Algérie, à Mondovi , près de Annaba, ex-Bône ) 
    Jean Sénac  (né à Beni Saf. A été de nationalité algérienne dès l'Indépendance et jusqu'à sa mort à Alger ) 
    Vincent Colonna  (né à Alger) 
    Jacques Berque (né à Frenda) 
    Isabelle Eberhardt (A vécu et a été enterrée selon les traditions musulmanes à Aïn Sefra ) 
    Bernard Henri Levy (né à Beni Saf, Algérie) 
    Jean Pelegri (né à Rovigo, actuellement  Bougara,près de  Blida") 
    Daniel Saint-Hamont (originaire d'Algérie) 
    Jules Roy (né à Rovigo ,actuellement  Bougara, près de Blida) 
    Emmanuel Roblès (né à Oran) 
    Ismaïl Urbain (né en Algérie) 
    Jacques Derrida ( (né à El-Biar) 
    Claude Cohen-Tannoudji (né à Constantine) 
    Louis Althusser (Philosophe Français né à Birmandreis, près d'Alger)

     
    Peintres , sculpteurs

     

    Louis Benisti (né à El BIar)

    Réalisateurs et Cinéastes

     

    Alain Chabat (né à Oran) 
    Alexandre Arcady  (né en Algérie) 
    Tony Gatlif (né à Alger) 

    Abdel Isker (né de parents algériens) 



    Sports


    Zindine Zidane (né de parents Algériens) 
    Brahim Asloum (né de parents originaires   de Boussada) 
    Marcel Cerdan (né à Sidi Bel Abbès) 

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  • La liste des anciens noms français de communes d'Algérie 

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  • Par DDK |7 fev 2016

    ATH ILLITEN À L’INITIAVTIVES DES FEMMES ET EN L'HONNEUR DE " ILOU N'WAMEN" (DIEU DE LA PLUIE)

    Anzar ressuscité

    La sécheresse qui sévit depuis la fin de l'automne et qui commence à inquiéter sérieusement la population ne laisse personne indifférent.

    C’est le cas à Ath Illiten, l'un des derniers villages en haute montagne sur les hauteurs de Saharidj, où les femmes ont, d'un commun accord, organisé Anzar, avant-hier vendredi. Cérémonie à laquelle ont participé tous les villageois sans exception, y compris ceux qui résident hors région. L'une des principales initiatrices et organisatrices de la circonstance, Madame Abbas Malika, épouse Merzouk, qui nous a accueillis sur place, raconte qu'elle et un groupe de femmes ont commencé, la veille, par faire du porte à porte pour collecter des denrées alimentaires en compagnie des enfants qui brandissaient thislit Bunzar "Ilou n'wamen" (la mariée d'anzar, le dieu de l'eau). La mariée est, en fait, une grande louche habillée et parée en mariée. Les denrées alimentaires collectées sont destinées à faire un grand couscous auquel seront conviés tous les villageois, hommes et femme, et les voyageurs de passage. Une offrande qui a été préparée selon une ancienne coutume au lieu-dit Tighrathin buli, en périphérie nord du village où se trouve un grand rocher appelé azrou n'yemma Khelidja où, jadis, les femmes allumaient des bougies pour conjurer le mauvais sort qui pourrait frapper le village. C’est l'une des croyances populaires kabyles qui veut que chaque village en désigne un lieu dénommé «a3asas» (le gardien spirituel) du village. Une enseignante de tamazight qui nous aborda sur les lieux, Madame Tassadit A, dira pour sa part que Anzar est l'une des plus anciennes croyances de la communauté kabyle, laquelle consiste à offrir la plus belle fille du village à Ilou n'wamen en la parant comme une mariée et en la conduisant dans le lit du plus proche ruisseau ou rivière en guise d'offrande. Et cela se répète à chaque fois que sévit la sécheresse, et ce, pour l'implorer de libérer l'eau sous forme de pluies. Le cortège de la mariée s'ébranle vers le cours d'eau en chantant «Anzar Anzar a rebi eswitsid a razar» (oh !! Ilou n'wamen, que la pluie arrose la terre et l'irrigue jusqu'aux racines). L'un des sages d'Ath Illiten, membre du comité de village, dira pour sa part que ce rituel a disparu dans leur localité depuis plus de trente ans. Il ne cache pas sa joie de le voir ressuscité par les femmes qui se sont rassemblées en ces lieux pour préparer le grand couscous. Les femmes, parées de leurs plus belles tenues et parures kabyles, égayaient les lieux par des chants folkloriques entrecoupés par de stridents you-you qui donnent la chair de poule. Le plat est composé de couscous mélangé avec des œufs durs, du raisin sec et arrosé de lait caillé ; un véritable régal. La cérémonie qui a duré toute la journée, a été clôturée par un chant «ourar l khalath» qui a vu les vieilles femmes s'impliquer pour reprendre toutes les chansons et danses anciennes.

    Oulaid Soualah

     

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  • Par DDK | Il ya 1 heure | 163 lecture(s)

    MECHTRAS DES TRAVAUX POUR L’AMÉNAGEMENT URBAIN LANCÉS TRÈS BIENTÔT

    C’est enfin l’embellissement du chef-lieu

    «Le chef-lieu de Mechtras, au Sud de la ville des Genêts, est en voie d’être relooké et de la plus belle des manières», indiquera le P/APC, M. Tebbakh Arab.

    En effet, l’APC a retenu deux opérations d’envergure, à savoir la réalisation des trottoirs avec en plus des bornes et la pose de pavés sur un linéaire de 1 000 mètres. Il est aussi question de la réalisation de 4 abris bus au niveau du chef-lieu. «Notre chef-lieu n’a presque jamais bénéficié de travaux de l’amélioration urbaine. Jusqu’ici, la DUC ne nous a attribué aucun projet dans ce sens. Nous avons alors, pour améliorer l’état des lieux au niveau de la ville, retenu deux grandes opérations dans le cadre des PCD 2015, à savoir la réalisation de trottoirs et d’abris bus comme première opération et nous avons aussi décidé de réaliser un projet d’éclairage public sur le budget communal. À présent, les travaux sont lancés», déclarera-t-il. À souligner aussi que la direction de l’urbanisme et de la construction y a affecté un projet d’aménagement de la voirie sur un linéaire de 2,5 kilomètres. Les ruelles de la périphérie, comme Ikharvane, la vallée Attaf, les travaux de revêtement en béton bitumineux sont en voie d’achèvement. Cette première opération du genre à Mechtras a été bien accueillie par la population qui espère légitimement à un cadre de vie meilleur. Le maire de Mechtras que nous avons justement questionné à propos de ces travaux notera : «Ce n’est là qu’une première opération. Nous allons faire des démarches auprès de la DUC pour nous accorder un véritable projet de l’aménagement urbain qui redonnera à notre ville son lustre d’antan». À noter que pour le moment, la ville de Mechtras est dans un état chaotique. Ce n’est certainement pas les petites opérations entrant dans le cadre des PCD qui lui donneront une image à la hauteur des aspirations des habitants. C’est dire que les services de la DUC sont appelés à regarder du côté de cette belle région, comme elle l’a fait pour plusieurs autres régions de la wilaya.

    Hocine T.



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  • Par DDK | 7 fev 2016

    Mechtras Dépistage des maladies chroniques à la Maison des jeunes

    Plus de 200 personnes examinées

    En collaboration avec l’association de prévention et d’éducation pour la santé (APES) de Draâ El-Mizan et la Maison des jeunes d’Assi Youcef, une campagne de prévention et de dépistage des maladies chroniques, à savoir le diabète, la tension artérielle, le cancer du sein et l’obésité, a été organisée hier samedi. À cet effet, deux médecins ont été réquisitionnés pour assurer l’opération. L’affluence était nombreuse. D’ailleurs, vers 11 heures, les listes ont été clôturées au grand dam de plusieurs personnes venues se faire ausculter et qui n’ont pas pu le faire. Dans tous les cas, deux cent personnes ont été examinées. Les diabétiques en plus des conseils qui leur sont prodigués, ils ont aussi bénéficié de glucomètres. La vice-présidente de l’association organisatrice indiquera à propos des objectifs assignés à cette opération : «Ce genre d’activité fait partie de notre programme d’action. Dans la région, les malades chroniques ne sont pas correctement pris en charge car les spécialistes se font très rares. Nous contribuons aussi à dépister les nouveaux malades pour les orienter et les sensibiliser, car une maladie chronique ne signifie pas automatiquement la fatalité». À signaler, la Maison des jeunes de la commune voisine d’Assi Youcef a également participé à cette action en installant une cellule d’écoute pour justement plus d’explications et la prise en charge psychologique des malades, notamment les nouveaux cas. M. Larbani, directeur de la Maison des jeunes Mechtrassienne que nous avons questionnés à ce sujet, notera : «Dans notre région, plusieurs personnes sont atteintes du cancer du sein, de la tension artérielle et d’autres maladies chroniques, mais elles ne le savent pas. Elles ne prennent conscience de leur maladie qu’une fois le mal aggravé. C’est malheureusement parfois trop tard. C’est pourquoi nous avons tenu à organiser cette campagne de dépistage pour éviter les complications de ces maladies».

    Hocine T.

     

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  • Par DDK | 22 Décembre 2014

    Aït Bouaddou / Elle a été inhumée hier

    La veuve d’Ahmed Oumari n’est plus

    Hammoum El Djouher ou El Djouhar N’Essaid Ou Saïd, la femme du célèbre bandit d’honneur, Ahmed Belaid, alias Oumari, a été inhumée, hier, à l’âge de 97 ans au côté de son premier mari Oumari, au lieudit Vou Krama au village d’Ath Djima, relevant de la commune d’Aït Bouaddou, dans la daïra des Ouadhias. Une cérémonie émouvante où la défunte fut accompagnée à sa dernière demeure par une foule nombreuse. Hammoum El Djouher est née en 1917 au village Ath Djima d’où était également originaire le grand résistant que fut Oumari. Après l’assassinat d’Ahmed Oumari, en 1947, elle s’était remariée avec l’un de ses amis et compagnons d’armes, Mohand Akli Hamidi, avec qui elle n’a pas eu d’enfants mais qui adoptera les filles d’Oumari, Fatma, Dahbia et Ouardia. Après le décès de ce second mari qui fut un véritable père pour ses filles, elle retourna dans la maison d’Oumari où elle s’est éteinte vendredi dernier. Ahmed Belaïd alias Oumeri fut un résistant de la première heure à l’occupant français. Durant la deuxième guerre mondiale, il fut mobilisé comme beaucoup d’Algériens pour aller se battre contre les nazis. Il fut envoyé à Sedan, à la frontière franco-belge, d’ou il déserta en 1941 et entra en résistance contre le colonisateur. Il constituera un groupe armé dont il fut le chef avec qui il sillonnera les montagnes du Djurdjura et sera à l’origine de plusieurs attaques ciblant la gendarmerie et les colons. Il sera assassiné autour d’un grand plat de couscous servi lors d’une rencontre organisée par son meilleur ami et compagnon d’armes chez celui-ci, au village Azounen. L’hôte lui tira une balle dans le dos, un certain 16 févier 1947. Un meurtre orchestré par l’administration coloniale et exécuté par son meilleur ami dont la trahison et la lâcheté resteront à jamais dans les annales. La fin tragique de ce véritable «Robin des bois» du Djurdjura fut chantée par les plus grands noms de la chanson kabyle, entre autres Lounes Matoub et Lounis Aït Menguellet.

    Karima Talis

     

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