• Par DDK | 18 fev 2017

    Édition Le père de la légende du foot, Smaïl, sort une autobiographie

    Dans l’intimité des Zidane !

     

    Habituellement très discret, Smaïl, le père de Zinedine Zidane, actuel entraîneur du Real Madrid, a sorti, avant-hier, une autobiographie intitulée Sur les chemins de pierres. La Dépêche de Kabylie reprend les bonnes feuilles révélées par Le Parisien.

    «En lisant le père, on comprend le fils...» souffle Elsa Lafon, l'éditrice. Dans son autobiographie paru jeudi en France -dont sont proposés quelques morceaux choisis en exclusivité-, Smaïl Zidane, 81 ans, raconte le périple de sa vie : de son pauvre village natal de Kabylie en Algérie jusqu'à Marseille, en passant par les chantiers de Saint-Denis, où Zinedine, le dernier de ses cinq enfants, rencontra la gloire au Stade de France quelque 45 ans après son passage. Smaïl, simple ouvrier et complet autodidacte, travaillait avec une voisine à la rédaction de ses Mémoires depuis plusieurs années. «Il avait envie de transmettre son parcours à ses petits-enfants, d'où il venait, ajoute Elsa Lafon. Ce qui lui a plu dans notre démarche, c'est que ce livre n'est pas axé sur la notoriété de Zinedine Zidane». Lequel Zinedine (Yazid pour ses proches) signe la préface de l'ouvrage. «Il ne l'a fait que parce qu'il a aimé, précise Elsa Lafon. Il a veillé à ce que le livre soit fait dans de bonnes conditions».

    Son arrivée en France à l'hiver 1954

    «Pour ne pas aller dans ces hôtels qui obligent leurs clients à se restaurer chez eux, ce qui augmente encore le prix de la pension, je décide de dormir sur le chantier, porte de Clignancourt, à deux pas du futur Stade de France de Saint-Denis. Chaque soir après le travail, tandis que mes collègues se dirigent vers le métro, je regagne le petit coin que je me suis trouvé, dans un appartement en construction. Il est à l'abri du vent mais, lorsqu'il pleut, l'humidité imprègne mes pauvres vêtements». Et ce n'est pas mon maigre repas -- deux portions de Vache qui rit, un bout de pain et une banane -- qui va me réchauffer ! [...] En décidant de passer l'hiver dehors, cette année-là, je n'avais pas imaginé qu'il serait l'un des plus froids du siècle ! La neige en Kabylie est plus indulgente que ce gel qui paralyse tout. En janvier 1954, à Paris, les températures descendent à -10 °C. Début février, il fait -13°C. L'abbé Pierre l'a crié à la radio : Mes amis, au secours ! Plus personne ne doit dormir dehors ! Plus personne... mais moi, j'y suis encore».

    «Votre fils, on ne l'entend pas en classe»

    «Le caractère de Yazid (Zinedine) est un condensé de tous ceux de la famille : il allie la réserve à l'exubérance. Votre fils, on ne l'entend pas en classe... mais alors, qu'est-ce qu'il remue ! me confie son institutrice [...]. Ce qu'elle ajoute me laisse sans voix : Zinedine est très dissipé, c'est vrai, mais on lui pardonne tout : il est tellement beau ! [...] Son petit compliment m'a fait plaisir, mais pas pour les raisons que l'on imagine. Ainsi que je me suis bien gardé de lui dire, pour faire des économies, c'est moi qui coupe les cheveux de tous mes garçons [...]. Visiblement, le résultat n'est pas catastrophique [...]».

    «Une voiture, si tu mets un but»

    «Je me souviens d'une anecdote qu'il nous avait racontée dans les premiers temps de sa formation : Papa, tu sais ce que m'a dit mon entraîneur ? "Zidane, si tu mets un but au prochain match, je te laisse aller dans le plus beau magasin de vêtements de Cannes et prendre tout ce qui te fait plaisir". [...] C'est gentil de sa part, mais j'ai trouvé la méthode de motivation un peu curieuse. [...] Plus tard, en 1991, le président du club (AS Cannes) Alain Pedretti, lui réitérera la même promesse : une voiture si tu mets un but ! Et il l'a eue ! [...] Autre temps, autres moeurs : moi, je n'ai jamais eu de voiture neuve et ma vieille R 12, je l'ai gardée 14 ans !»

    Il n'a pas regardé la finale du Mondial 1998

    «Le soir de la finale de la Coupe du monde, le 12 juillet 1998, je ne suis pas au Stade de France, avec ma belle-fille et Enzo, ni devant mon poste de télévision. Malika et moi gardons notre petit-fils, Luca, l'enfant de Yazid et Véronique, né deux mois plus tôt à Aix-en-Provence, puisque mon fils a rejoint la Juventus Turin. En fin d'après-midi, une partie de mes enfants sont arrivés à la maison avec leurs conjoints, leurs amis, des invités ; il y a beaucoup de monde dans notre salle à manger, l'ambiance est déjà survoltée. Tous s'apprêtent à rendre hommage à l'équipe de France qui nous fait vibrer depuis des semaines et, une fois le match gagné — ils en sont sûrs, rien ne pourra arrêter les Bleus —, à faire une fête de tous les diables autour du pain kabyle que j'ai spécialement préparé pour l'occasion. [...] Je suis sorti dans le jardin avec Luca dans les bras. Il fait très doux en ce début d'été, et je m'assieds sur une chaise pour mieux bercer mon petit-fils qui dort comme un ange. [...] Ce soir, je dois être le seul du quartier à ne pas regarder le match ! Noureddine a promis de me prévenir de l'avancée du score... même s'il me suffit d'entendre leurs cris !» Il viendra donc dans le jardin à trois reprises et repartira en courant. Premier but de Yazid ; deuxième but, encore lui. Comme il doit être heureux, notre Yazid ! Je ne peux détacher mon regard des yeux clos, du souffle si léger de Luca. Et mes lèvres lui murmurent malgré moi : Ah, ton père, ton père... Je me sens si bien, à cet instant, si rempli de gratitude pour tout ce bonheur que Dieu nous donne, que je Le remercie et Lui demande de protéger ce petit être qui s'éveille à la vie.»

    Sur les chemins de pierres par Smaïl Zidane.
    Editions Michel Lafon, 250 pages, 17,95 €.
    In Le Parisien

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  • FFS La purge continue

    Le maire de Boghni «radié et exclu»

     

    En parallèle à la quiétude et à la sérénité qu’affiche la direction du FFS face au bruit qui entoure la vie du parti à la veille des échéances électorales, les choses sont visiblement tout autre, combien même, jusque-là, la situation avait l’air d’être globalement maîtrisée.

    N’empêche que bien des événements confirment qu’un malaise couve toujours à l’intérieur et rien ne dit que l’épisode Halet est bel et bien totalement dépassé. Et face à une telle situation, la direction semble avoir opté à tempérer dans sa manière de faire, tout en gardant le cap de la purge à toute voix qui contredit l’ordre établi. En témoigne cette nouvelle radiation d’un autre cadre du parti qui a été annoncée de manière indirecte par la section de Boghni. En effet, à défaut de la commission de discipline qui a prononcé la sentence contre le maire de Boghni (puisque c’est de lui qu’il s’agit), c’est la section locale qui, à travers une déclaration datée du 20 janvier (soit avant-hier), dit sa «satisfaction et son soulagement de la décision de radiation et d’exclusion prononcée par les hautes instances du parti à l’encontre de M. Belhadj Ahmed, président de l’APC de Boghni». Le document ajoute que «cette sanction que la section considère juste et méritée, fait suite à la gestion catastrophique de l’APC, à l’indiscipline partisane et aux écarts de conduite intolérables et inacceptables de cet élu». Aussi, «la section FFS de Boghni tient à présenter toutes ses excuses à la population pour le mauvais choix de cet élu (…)», ajoute la déclaration. Cela dit, et à en croire des voix avisées de ce qui se trame à l’intérieur du parti, cette décision d’exclure le militant et maire Belhadj a été prise il y a de cela plusieurs jours. Et la raison principale invoquée serait liée à «sa participation non-autorisée par la direction du parti à une rencontre avec le chef de gouvernement, Abdelmalek Sellal». À signaler, par ailleurs, que nous avons tenté, à plusieurs reprises, de joindre le concerné tout au long de la journée d’hier, mais son téléphone est resté muet. Doit-on rappeler, enfin, que cette radiation n’est pas la seule à avoir été prononcée au sein du parti ces dernières semaines. La plus médiatisée fut bien évidement celle de Rachid Halet, membre du présidium. Avant lui, le parti avait également prononcé le gel des activités du sénateur Moussa Tamadartaza.

    Hocine Moula.

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  • Célébrations officielles de Yennayer : tout pour contrer le MAK !

    Le MAK draine d'importantes foules en Kabylie.
      Le MAK draine d'importantes foules en Kabylie.
     
    Tout le monde veut prendre sa place. Le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) fait trembler le pouvoir et infléchir jusqu’à ses positions historiques les plus rigides.
     

    Il aura fallu un combat pacifique d’une quinzaine d’années, ferme et inflexible, et des revendications extrêmes, pour que le pouvoir daigne enfin entendre certaines doléances identitaires, datant de plus de 50 ans. Yennayer fêté officiellement en Algérie, par un régime vieillissant, plus proche de la gériatrie que du renouveau, est un événement en soi. Mais n’est-il pas déjà trop tard pour essayer de bien faire ?

    À moins que ça ne soit une autre ruse. Sait-on jamais !

    Le refus maladif de reconnaître la composante amazighe du peuple algérien a fini par ancrer, chez la population de Kabylie, le sentiment de rejet et de mépris qu’a cultivé le pouvoir depuis l’indépendance. Un sentiment qui s’est raffermi, à cause des multiples campagnes répressives, menées par les appareils de sécurité de l’Etat, dans les régions kabyles.

    Le contentieux remonte à l'aube de l'indépendance. Persécution des militants de la cause berbère, manipulation de la rue algérienne, Mensonges, assassinat de jeunes manifestants désarmés (126 mort pendant le printemps noir en 2001/2002), emprisonnement d’intellectuels, crimes politiques ciblés, le pouvoir algérien a usé, cinquante années durant, de stratagèmes infectes, pour étouffer la voix bourdonnante d’une éternelle révolte.

    Le MAK, les prémisses d’une naissance voulue

    Une marche historique des Kabyles avait même été organisée le 14 juin 2001, par des centaines de militants de la cause amazighe. Le Mouvement citoyen, Arouchs) (*) avait appelé à marcher pacifiquement sur la présidence, dans le but de remettre la plateforme d'el Kseur et enfin desserrer l’étau policier imposé à l’époque à toute une région. Ce à quoi, le pouvoir en place, avait répondu par une campagne de désinformations abjecte qui avait appelé les Algérois à défendre leur ville contre… l’envahisseur Kabyle ! Les manifestants pacifiques kabyles se souviendront longtemps de ces voyous avec armes blanches montés remontés à bloc par les discours du pouvoir et ses relais contre les Kabyles !

    Résultat, des dizaines de morts et des centaines de blessés pris dans un véritable traquenard, orchestré par les éléments en civil de la sécurité militaire de l’époque. Que pouvons-nous attendre après cela, d’un peuple spolié de son identité, meurtri dans sa chair, humilié par ses semblables et stigmatisé par une autorité dictatoriale et illégitime ?

    Le MAK est né, comme une réponse collective des consciences désabusées à une grande injustice. Devant le mépris du pouvoir, il ne pouvait que naître. Tous les ingrédients étaient réunis pour. Le bouillon primitif, comportait, à la base, tous les éléments nécessaires pour former ses organes. La mutation était prévisible et les revendications séparatistes aussi. Il n’y a que le pouvoir qui a été pris de cours, en tout cas, qui essaie de le faire croire.

    Provoquer l’embrasement pour jouer aux pompiers

    Il aura fallu des revendications extrêmes, pour que les "zaims" détendent le "cheveu de Mouaouia", qu’ils chérissent tant, et qu’ils lâchent un peu du lest. Reconnaissance de la langue amazighe comme langue nationale, puis officielle, sa constitutionnalisation, son enseignement parcimonieux. Toutes des "concessions" l'ont été au prix de mille sacrifices et combats. Que l'on sache, elles n’ont, en rien, ébranlé l’existence du pays, bien au contraire. Le pouvoir aura attendu d’avoir le feu au cul, pour sortir citernes et boyaux.

    Pourtant, l’ensemble des Algériens se reconnaissent dans les revendications amazighes, tous fêtent naturellement Yennayer comme un héritage ancestrale, parlent des dialectes truffés de mots berbères, habitent des villes qui sentent la berbérité jusqu’aux toponymies. Tous réclament la vérité sur leurs origines, leur histoire, leur face d’identité cachée, son côté obscurcie.

    Peut-on encore sauver l’unité nationale ?

    Si l’on veut réellement "désamorcer" la crise identitaire en Kabylie, il faudra nécessairement s’asseoir autour d’une table, discuter de tout, avec tous et en toute honnêteté. Diaboliser le mouvement du MAK, le dénigrer ou minimiser son influence n’est assurément pas une attitude responsable. Ce mouvement est populaire, pacifique et a des revendications qui peuvent être sujettes à négociation. Rejetez-le, et vous aurez peut-être, un mouvement encore plus radical dans quelques années, avec qui, ni négociations, ni compromis ne seront possibles ! La sagesse doit donc prendre le dessus sur les surenchères et autres magouilles sans lendemains.

    Le signe d’apaisement voulu par le pouvoir algérien, en organisant les festivités du jour de l’an Amazigh, ne doit pas être un jeu politique perfide, dont l’unique but est de "dépouiller" le MAK, de ses revendications identitaires. Ni de noyer le "poisson" identitaire ! Il faut surtout que les autorités envoient des signes concrets d’ouverture démocratique de grande envergure, dans lesquelles tous les mouvements pacifiques, quels qu’ils soient, puissent s’exprimer en toute liberté. Il est temps de se réapproprier le bon sens et l'intérêt national. Le système tel qu'il est voulu et entretenu par une clientèle intéressée a atteint ses limites cliniques. Aussi, il urge qu'une transition vers un modèle politique, démocratique et pluriel, se fasse pacifiquement entre la génération des "tab Jnanhoum" et la jeune génération algérienne.

    L'intérêt de l'Algérie de demain y va de la responsabilité des hommes au pouvoir aujourd'hui. C’est uniquement par cette voie que l’Algérie, en tant que nation, traversera le temps et les hommes. Autrement, c’est l’inéluctable perdition qui l’attendra au tournant d’une transition ratée.

    Habib Khalil

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  • A Draa Ben Khedda les anciens des domaines autogérés résistent depuis 20 ans à la restitution des terres, confisquées en 1963, aux descendants des collaborateurs du colonialisme

    mardi 13 novembre 2012 
    par  Alger républicain 

    Les bachagas et leurs maîtres au début du 20<sup class="typo_exposants">e</sup> siècleCinquante années après l’indépendance les enfants de collaborateurs sévissent. Comme leurs parents durant la période du colonialisme ils utilisent la force, la corruption, détournent la loi et arrivent à mettre l’administration à leur service.

    C’est ce qui se passe à Oued Fali localité à cheval sur trois communes, Tizi Ouzou, Draa Ben Khedda et Tirmitine. Localité où les Smaïl, trois caïds, un bachagha et un député ont exploité, sans partage jusqu’à la fin du colonialisme, un territoire de 2000 hectares. Tout juste au moment de l’indépendance, certains d’entre eux s’étaient sauvés en France, pour échapper à la vindicte populaire, assurent les citoyens. D’autres étaient restés.

    En 1963 leurs terres, c’est-à-dire, les 2000 hectares, furent nationalisées dans le cadre d’une loi spéciale qui mit sous l’autorité de l’État les terres de ceux qui ont collaboré avec le colonialisme. Cela a permis la création des domaines autogérés. Ainsi les 2000 hectares, devenus propriété de l’État, ont pris le nom de ‘’Domaine Hamdani Amar ‘’ jusqu’à 1987, date à laquelle les domaines autogérés agricoles ont connu une restructuration (opération ayant pour but véritable de désagréger les terres de l’État pour amoindrir la résistance des travailleurs agricoles au projet de privatisation), au même titre que les coopératives agricoles créées dans le cadre de la révolution agraire. Cette restructuration a morcelé leurs terres en petites parcelles exploitées de manière collective (EAC) ou individuelle (EAI). Les 2000 hectares du domaine ont été restructurés en 1988 en douze EAC sans compter les attributions individuelles en EAI.

    C’est le début des reformes qui ont conduit à la destruction de l’économie nationale. A son arrivée au gouvernement, Hamrouche a étendu ces réformes aux autres secteurs de l’économie en allant jusqu’à la restitution des terres nationalisées (loi foncière de novembre 1990) dans le cadre de la révolution agraire.

    L’histoire racontée par les fellahs des EAC et EAI issues de la restructuration du Domaine Hamdani Amar montre à quel point ces reformes ont conduit jusqu’au reniement des idéaux pour lesquels un million cinq cent mille (1 500 000) Algériens ont donné leur vie de 1954 à 1962, idéaux que d’autres millions d’Algériens se sont attelés à concrétiser, après l’Indépendance, au prix de grands sacrifices. 
    Nous sommes partis à leur rencontre suite à des informations de presse aussi lapidaires que vagues et imprécises. Mais l’intuition s’imposait qu’il s’agissait d’une affaire qui remettait en cause les principes de la révolution nationale algérienne. Après quelques recherches, la rencontre a pu se faire avec huit paysans de ces coopératives qui tiennent tête courageusement depuis maintenant 20 ans à l’alliance des autorités avec les descendants des collaborateurs nationalisés en 1963.

    Profitant du climat de peur instauré par le terrorisme, des pressions avaient été exercées pour restituer dans l’illégalité la plus totale les terres qui avaient été arrachées à l’emprise des collaborateurs de la colonisation. Le Wali de Tizi Ouzou prend en 1992 un arrêt de restitution alors qu’aucun texte ne l’autorisait à le faire.

    En plein terrorisme, en septembre 1995 plus exactement, pendant que les paysans cherchaient à se protéger des tueurs du FIS-GIA-AIS, Zeroual promulgue en catimini une Ordonnance qui autorise la restitution de ces terres sur l’ensemble du territoire national. La décision passe inaperçue, étant donné que la priorité était de faire face aux escadrons de la mort organisés sous la bannière de la religion, sauf pour ceux qui, du jour au lendemain, sont sommés d’évacuer les terres sur lesquelles ils ont grandi et qu’ils ont arrosées de leur sueur. A quelle logique obéissait la décision de Zeroual ? Obtenir les appuis des nostalgiques de la féodalité et de la collaboration ? Montrer aux gens du FIS que lui et ceux qui l’avaient placé à la tête de l’État étaient eux-aussi des partisans convaincus de la restitution de toutes les terres nationalisées après l’indépendance ?

    Le terrorisme camouflé sous l’étendard de l’Islam a bien assumé sa fonction de bras armé de la contre-révolution.

    L’arrêté du wali de Tizi Ouzou est en principe frappé de nullité. Aucune justice ne devrait condamner des citoyens qui ne reconnaissent pas un acte dont l’illégalité est aussi flagrante. Aucun tribunal ne devrait donner suite aux requêtes des descendants des caïds nationalisés en 1963. Pour donner un semblant de légalité à un arrêté scélérat, les autorités devraient en prendre un autre en application de l’Ordonnance de Zeroual . Mais aucun wali n’ose le faire parce qu’il ne veut pas prendre la responsabilité d’endosser un forfait devant l’histoire. Alors on fait comme si le droit n’était pas du côté des travailleurs ou des enfants des travailleurs qui ont exploité ces terres depuis 1963.

    On notera que les gros propriétaires fonciers avaient appuyé leurs pressions pour reprendre les terres qui leur avaient été confisquées par « l’engagement solennel » de mieux travailler la terre, qui auraient été « délaissées » par les attributaires, et de faire baisser les prix des produits agricoles. Ils avaient même promis la pomme de terre à 2 dinars ! Chacun peut constater de visu que les gens qui ont repris une partie des terres du domaine Hamdani Amar se sont dépêchés de les louer à des marchands de carrosserie d’occasion. Les terres restituées abritent aujourd’hui la plus grande casse de voitures d’Algérie, une casse qui s’étend sur des kilomètres, des deux côtés de la route !

    AR

     

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  • Mechtras honore ses enseignants après l’indépendance


    La maison de jeunes et l’association culturelle de Mechtras à une quarantaine de kilomètre sud chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont organisé ce samedi 10 décembre une cérémonie de reconnaissance au profit des enseignants qui ont formé les premières générations de l’indépendance à l’occasion de la célébration des manifestations  du 11 décembre 1960.

     

    L’événement abrité par la grande salle de foyer de jeunes dans une ambiance de fête qui a été marquée par la remise des diplômes de reconnaissance aux enseignants concernés : « à l’occasion de la date historique du 11 décembre 1960, on a honoré treize (13) enseignants qui ont enseigné juste après l’indépendance, en 1962, et douze (12) autres qui ont travaillé dans les années 1970 », nous a déclaré M.Larbani Mahfoud, directeur de la maison de Jeunes Mechtras.


     

    PS: 25 enseignants anonymes qu'on veut sortir de l'oubli par un seul nom. 

    Rappel: 11 décembre 1960 = soutien au FLN et au GPRA

    Question: 11 décembre 2016 = quoi?

    La réponse: voir la vidéo " Benghebrit honore sa progéniture"

     


               

    BENGHEBRIT HONORE SA PROGENITURE

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  • Sâadani et les milliards... selon l'ancien patron du canard enchaîné

    L'héritage de Bouteflika pour l'Algérie sera lourd pour des générations
      L'héritage de Bouteflika pour l'Algérie sera lourd pour des générations
    La mafia de la "chekara", qui investit les plus hautes sphère de l'Etat ...le voile se lève peu à peu.
     

    L’ancien journaliste du Canard Enchaîné et actuel patron de "Mondafrique" vient de lâcher une bombe. Le Secrétaire général du FLN vient d’acheter deux appartements dans les quartiers cossus de Paris et surtout de planquer 300 millions d’euros en banque.

    "Juste après sa désignation à la tête du FLN en septembre dernier, Saidani est venu à Paris pour dissimuler sa fortune: deux grands appartements parisiens, dont un sur l’avenue de la Grande Armée dans le 16éme arrondissement très chic de Paris. Ce dignitaire algérien possède surtout un compte en banque confortabe, détenu dans une des premières banques françaises. Soit, d’après nos informations, 300 millions d’euros."

    Et de préciser que ce sont ses deux enfants, dont l’un réside à Paris et l’autre à Londres, qui sont chargés de rendre "intraçable cette colossale fortune". D’où vient cet argent ? "Son nom est intimement lié au scandale de détournement des fonds alloués à la Générale des Concessions Agricoles (GCA), des fonds estimés à 550 millions de dollars", écrit Nicolas Beau.

    Le Matin

    Source: le site Chouf Chouf

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  • Par DDK |01 DEC 2016 

    SAHARIDJ ILS PROTESTENT CONTRE LA DÉFAILLANCE DES ÉBOUEURS

    Des citoyens déversent des ordures dans la mairie  

     
     

    Des citoyens du chef-lieu de la commune de Saharidj se sont rendus, hier matin, à la mairie en tirant chacun un bac plein d’ordures, modèle équipé de roues, qu’ils ont déversées devant et à l’intérieur même du hall de cette institution.

    Une action de protestation menée contre la défaillance des éboueurs et le dérèglement des rotations de collecte d’ordures. Rapidement, un tas de détritus composé de déchets ménagers pourris et puants s’est formé dans le hall, dégageant d’insupportables odeurs nauséabondes qui ont envahi les bureaux, faisant fuir les employés. Un fait anodin qui a aussitôt créé un attroupement important de curieux sur l’esplanade de cette institution, d’autant plus qu’il s’est produit aux heures de pointes. Sur les lieux, aucun des nombreux élus et des responsables administratifs abordés n’étaient en mesure de donner l’effectif exact des éboueurs, sinon d’avancer le chiffre approximatif de 17 inclus dans l’organigramme, dont 9 seulement seraient affectés à ce service de collecte des déchets ménagers, le reste étant dispatché à travers d’autres services pour assurer des tâches autres que le ramassage d’ordures. Selon une source crédible bien au fait de la situation, «parmi le personnel figurant sur cet organigramme d’éboueurs sont inclus des handicapés qui ne pourront jamais s’acquitter de cette tâche». Sur le volet matériel, la mairie dispose de deux tracteurs agricoles équipés de bennes tractées et d’un camion à benne affectés à ce service des plus névralgiques. À notre arrivée sur les lieux vers 9 heures, le maire qui a mobilisé ce qui restait de l’équipe des éboueurs, supervisait l’opération de l’enlèvement du tas d’ordures qui empestait les lieux. Une scène des plus déplorables qui dénote d’une défaillance de gestion dans cette commune enclavée de haute montagne qui frôle les 14 000 habitants parmi les plus déshéritées de la wilaya de Bouira. À noter qu’au même moment, les services de la SDC ont procédé à la coupure de courant au niveau de cette APC et ce, à cause du non-paiement des redevances électriques.

    Oulaid Soualah

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  • :توضيح للمعدلات الموجودة في كل عمود من الجدول
    Moy min 1
    معدل القبول بالنسبة للشعب ذات الأولوية الأولى في التخصص حسب دليل الناجح
    Moy min 2
    معدل القبول بالنسبة للشعب ذات الأولوية الثانية في التخصص حسب دليل الناجح
    Moy min 3
    معدل القبول بالنسبة للشعب ذات الأولوية الثالثة في التخصص حسب دليل الناجح


    :أمثلة للتوضيح
    تخصص رياضيات و إعلام آلي
    المعدل الأول خاص بشعبة رياضيات بينما المعدل الثاني خاص بشعبتي علوم تجريبية و تقني رياضي
    تخصص علوم إنسانية
    المعدل الأول خاص بالشعب الأدبية بينما المعدل الثاني خاص بالشعب العلمية
    تخصص آداب و لغة انجليزية
    المعدل الأول خاص بشعبة لغات أجنبية بينما الثاني خاص بشعبة آداب و فلسفة بينما الثالث خاص بالشعب العلمية
    تخصص الطب
    المعدل الأول خاص بكل من شعب العلوم التجريبية ، الرياضيات و تقني رياضي
    تخصص علوم اقتصادية ، التسيير و علوم تجارية
    المعدل الأول لشعبة تسيير و اقتصاد بينما المعدل الثاني خاص بشعب رياضيات ، تقني رياضي و علوم تجريبية

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  • Visite de Monsieur le Wali à Mechtras, inauguration de la MJ

    C'est ça la maison de jeunes?

    Où sont les jeunes?

    La visite: échec et mat!

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  • Par DDK , le 31/10/16

    TIZI N’TLETA Quatre élus lâchent leur camarade maire et rejoignent l’opposition

    Scission au RCD !

     

     
     

    Décidemment, rien ne va plus dans la commune de Tizi N’Tléta relevant de la daïra des Ouadhias, au sud de Tizi-Ouzou. Quatre élus du RCD ont fini par rejoindre les rangs de l’opposition formée par les élus du Front des forces socialistes. Du coup, le maire perd sa majorité et n’arrive pas à voter ses projets. La dernière assemblée où le maire a présenté son ordre du jour, la majorité des élus 9/15 ont rejeté l’ordre du jour proposé par le P/APC. Les 9 élus (5 élus du FFS et 4 élus du RCD) sont allés plus loin à travers une déclaration rendue publique, dont une copie est parvenue à notre rédaction, où ils tirent à boulets rouges sur le P/APC d’obédience RCD, Zerrouki Mahfoud. «Après 4 ans d’existence à la tête de l’APC, le P/APC a perdu sa majorité et la commune fonctionne sans exécutif, ce qui est la résultante d’une gestion opaque, catastrophique», écrivent d’emblée les rédacteurs. Les élus relèvent plusieurs carences, à savoir une gestion dictatoriale instaurée par le P/APC et un laxisme politique discriminatoire à l’encontre de la population. Les 9 élus ont également justifié leur rejet de l’ordre du jour de la dernière assemblée par le manque d’informations fiables concernant les points retenus dans l’ordre du jour. Toutefois, les élus insistent surtout sur le revêtement du chemin reliant le chef-lieu de Tizi N’Tléta vers Cheurfa. «Le point le plus illustratif reste le marché public relatif au revêtement du chemin Tizi N’Tléta vers Cheurfa dont on ignore l’aspect technique et financier. Outre cela, il est à relever la défaillance du P/APC qui n’a pas assuré le suivi de l’entreprise en charge du gaz qu’il a autorisée à effectuer des travaux sans utiliser une coupeuse de bitume. Les comités de villages, les transporteurs et les commerçants ont d’ailleurs observé une grève générale pour réclamer son revêtement. Une cagnotte de 125 millions de centimes a été ensuite votée par l’assemblée pour sa réhabilitation mais, à ce jour rien, n’est fait», déplorent les rédacteurs. Ils regrettent aussi le fait que le maire n’ait jamais présenté son bilan à la population car disent-ils : «Le P/APC de Tizi N’Tléta n’a pas de bon bilan pour se légitimer alors il procède à la tromperie, la manipulation et les fausses promesses, ce qui a pollué l’atmosphère politique au niveau de la commune de Tizi N’Tléta». Pour sa part, le maire joint par nos soins rejette tout en bloque et accusent les élus de ne chercher que leurs intérêts.

    «Certains m’ont sollicité pour des privilèges personnels»

    «Ils parlent de gestion catastrophique, je leur fais savoir que tous nos projets sont lancés et spécialement les revêtements en tri-couche au niveau d’Ait Abdelmoumène et de Cheurfa. S’ils parlent de dictature, je leur réponds que le laisser-aller des élus n’est pas toléré dans notre commune. Nos portes sont toujours ouvertes au personnel, à la population et aux élus dont certains ne connaissent pas, après 4 ans, le bureau du maire. Ils votent par procuration», notera le P/APC. Le maire précise : «Ils parlent de discrimination alors que nous avons fait un recrutement de 102 fonctionnaires issus des différentes couches sociales de nos différents villages. Ce qui n’est pas de leur goût, c’est que certains d’entre eux m’ont sollicité pour recruter leur proches et m’ont même demandé de leur accorder un quota à recruter, ce que je n’ai jamais accepté». Au sujet du revêtement de la route Tizi n’Tléta vers Cheurfa, le maire indiquera : «A quoi sert-il de réhabiliter un chemin alors que le passage de la fibre optique attend ? Un projet d’ailleurs qu’ils n’ont pas voté. J’ai refusé de gaspiller l’argent de la commune en commun accord avec les transporteurs. Maintenant que la fibre optique est passée, le revêtement de ce chemin est en bonne voie selon bien sûr la procédure en vigueur. D’ailleurs, un des signataires de la déclaration fait partie de la commission des marchés». Dans tous les cas de figure, le maire perd sa majorité et cela n’est pas une bonne chose pour la commune de Tizi n’Tléta qui traîne toujours dans les bas-fonds du sous développement.

    Hocine T.



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  • Si vous avez des problèmes de  varices, consultez le site: www.taliakhati.eklablog.com

    ou cliquez sur:  CLINIQUE Talia KHATI

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  • Par DDK | Il ya 12 heures 4 minutes | 427 lecture(s) Mechtras : Les jeunes d’Aït Ali Aissa tiennent à la propreté de leur village Du volontariat chaque vendredi Du volontariat chaque vendredi Un collectif de jeunes villageois d’Aït Ali Aissa, au chef-lieu de Mechtras, se sont mobilisés pour procéder au nettoyage de leur village. Ces jeunes n’ont dû compter que sur leur volonté et leurs moyens personnels pour donner un grand coup de balai devant la porte de leur village. «Nous avons remarqué que notre village, fort de près de 2000 habitants, perd son lustre de propreté. Les abords des routes, les différents espaces et même l’oued ne sont pas épargnés par l’incivisme, le manque d’organisation, l’insuffisance de la collecte des ordures et l’inexistence de niches. Nous avons alors décidé de leur donner un grand coup de balai pendant les week-ends», a indiqué un des représentants rencontrés sur place. Le groupe de jeunes s’assigne des objectifs des plus honorables, à savoir la préservation de l’environnement à travers leur village et le rendre plus propre et plus attrayant. Ils essaient également de sensibiliser tous les habitants au sujet de l’importance de préserver l’environnement. Sur place, nous avons constaté que les jeunes bénévoles avec leurs outils ont déjà entamé la mission au grand bonheur de tous les villageois. «Rendre à Ait Ali Aissa et à Mechtras toute entière son lustre et sa réputation d’antan est notre seul objectif. Un grand merci aux jeunes et aux habitants qui nous aident et encouragent. Nous appelons les responsables concernés à nous venir en aide même avec des encouragements moraux. Signalons que le ramassage des ordures au niveau des quatre communes de la daïra de Boghni est très perturbé depuis la fermeture de la décharge d’Ichiouache par les riverains. Le centre d’enfouissement technique réalisé à Boghni n’est toujours pas opérationnel, pourtant les travaux sont bel et bien achevés. Il est clair qu’il urge d’ouvrir ce CET qui contribuera à la préservation de l’environnement dans toute la région allant des Ouadhias jusqu’à Boghni. Hocine T.

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  • EXPIRATION AUJOURD’HUI DU DÉLAI DE MISE EN CONFORMITÉ DES CONSTRUCTIONS INACHEVÉES

    Tebboune actionnera-t-il les bulldozers ?

     

     
    Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. ©Yahia Magha/Archives LibertLe ministre de l’Habitat avait menacé qu’il sera procédé à la destruction de toutes les bâtisses inachevées et non conformes aux normes urbanistiques, si leur situation n’est pas régularisée avant août 2016.
    Le ministre de l’Habitat avait menacé qu’il sera procédé à la destruction de toutes les bâtisses inachevées et non conformes aux normes urbanistiques, si leur situation n’est pas régularisée avant août 2016.
    Le délai d’un mois, accordé par l’État aux propriétaires des constructions inachevées afin de régulariser leur situation, expire aujourd’hui. Ceux qui n’ont pas pu se conformer à la réglementation en vigueur s’exposeront à des sanctions prévues par la loi 08-15 du 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement.

    Pis, ils risquent de voir leurs constructions entièrement démolies. Le paiement d’amende et l’emprisonnement, selon le contenu de ladite loi, sont des sanctions allégées et qui ne seront prononcées qu’au cas par cas. La possibilité de prorogation du délai est exclue, a affirmé à plusieurs reprises le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. “C’est la loi dans toute sa rigueur qui sera appliquée au-delà de ce délai”, avait-il menacé. Les citoyens concernés ont eu le temps suffisant soit 8 ans pour se conformer à la loi. “Ce délai a fait déjà l’objet de prorogation en 2012”, a rappelé M. Tebboune. Après les facilités dont ils ont bénéficié dans le cadre des conventions signées avec les départements des Finances et de l’Intérieur, les propriétaires n’ont, selon lui, aucune excuse pour justifier leur retard.
    La convention paraphée avec le ministère de l’Intérieur prévoit la délivrance sans grands soucis bureaucratiques des permis de construire et des certificats de conformité aux citoyens concernés. Celle conclue avec le ministère des Finances porte sur la réduction du temps de l’étude des dossiers des demandeurs de crédit auprès des banques pour l’achèvement des travaux restants de leurs bâtisses. Ce sont essentiellement les deux obstacles qui ont bloqué les citoyens dans leur opération de régularisation de leurs constructions. Deux principales contraintes levées par les pouvoirs publics afin de faciliter aux propriétaires le processus de mise en conformité de leurs demeures.
    Toutefois, faute d’actes de propriété des terrains sur lesquels ils ont construit il est difficile, voire impossible d’obtenir la délivrance de permis de construire ou d’un certificat de conformité auprès des services techniques de l’APC. Ce qui complique davantage l’octroi d’un crédit bancaire. Une situation inextricable d’autant plus que plus de deux tiers des villes d’Algérie sont édifiées de manière anarchique et sans aucun document justificatif de propriété ou de permis de construire pour leurs propriétaires. Si leur situation n’est pas régularisée avant août 2016, avait menacé le ministre, il sera procédé à la destruction de toutes les bâtisses inachevées et non conformes aux normes urbanistiques.
    Le ministre avait déclaré lors d’une réunion avec les directeurs de l’urbanisme et de la construction qu’après expiration du délai de régularisation des constructions inachevées, l’État n’hésitera pas à détruire toutes les bâtisses non conformes. “Quelles que soient les conséquences, l’État ne reviendra pas sur sa décision de sanctionner les contrevenants car cela relève de son autorité”, avait souligné Abdelmadjid Tebboune. La réception des demandes de régularisation a été entamée, pour rappel, en 2008 en application de la loi 08-15 qui fixe les règles de conformité des constructions. L’opération devait prendre fin en août 2012 mais le délai a été prolongé jusqu’à août 2013 puis 2016.
    Une action de supervision des constructions inachevées a été d’ores et déjà lancée dès le mois de mai dernier conformément à l'instruction interministérielle n°2 du 21 février 2016 fixant les modalités du traitement des travaux d'achèvement de l'enveloppe externe des constructions concernées par la mise en conformité et/ou l'achèvement.
    Cette note a pour but de mettre un terme au phénomène des constructions inachevées et à promouvoir un cadre bâti esthétique et harmonieusement aménagé. Ce sont des centaines de milliers d’habitations dont les travaux n’ont pas été achevés qui enlaidissent l’aspect architectural des villes et autres contrées du pays.
    Certains propriétaires se précipitent pour louer les locaux commerciaux faisant fi de la façade extérieure jamais crépie de leurs maisons. Si, au moins l’argent qu’ils perçoivent de la location des garages servait à poursuivre les travaux et à embellir les murs externes… Une chose est certaine, les propriétaires des constructions inachevées sont passibles de peines incluant des amendes avec interdiction de passation de contrats de vente ou de location (de ces constructions) ainsi que l'interdiction de renouvellement de tout contrat de location. Outre ces peines, ils ne pourront pas renouveler le registre du commerce si la construction comprend un local commercial.

    B. K.

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  • انتهاء المهلة ونصف مليون طلب تسوية

    الحرب على البنايات غير المكتملة تبدأ اليوم

    الجزائر: خيرة لعروسي / الجزائر: ز.عامر /

     23:30-2 أغسطس 2016

     


     

    تنتهي، اليوم، الآجال القانونية المتعلقة بقانون 08/15 الخاص بتسوية البنايات المشيّدة قبل 2008، وغير المكتملة. وأمام رفض وزير السكن تمديد الفترة المتعلقة بالتسوية، سيجد أصحاب تلك البنايات بدءا من اليوم أنفسهم مضطرين للتأقلم مع تفاصيل القانون أو الخضوع لسلسلة من الإجراءات الردعية لكل مخالف.. أما على الميدان، فإنه ونظرا لجملة المشاكل التي تشوب وضعية تلك البنايات في العديد من المناطق، كل حسب خصوصيتها، فإن اللجان المكلفة بتطبيق هذه الإجراءات ستجد صعوبة كبيرة في ذلك.


    فرق مختلطة في حملات مداهمة للمحلات

    تعليمات صارمة لتخفيف الملفات الإدارية والتعجيل في دراستها

     بلغ عدد الملفات التي أودعها أصحاب البنايات غير المكتملة على مستوى اللجان الولائية، أكثر من نصف مليون، تم معالجة حوالي 400 ألف منها، حيث سيستفيد أصحابها من تسهيلات إدارية تمكّنهم من تسوية وضعياتهم القانونية، موازاة مع حملة مداهمات من قبل مصالح الأمن تستهدف، بداية من اليوم، المحلات التجارية التي يرفض أصحابها إنهاء الأشغال، حيث سيتعرضون لعقوبة التشميع وعدم تمديد السجل التجاري.
    كشف مصدر مسؤول من وزارة السكن، عن إقبال كبير لأصحاب البنايات غير المكتملة، على مستوى مختلف اللجان الولائية التي تم تشكيلها لاستقبال ملفات المعنيين ودراستها قصد تمكينهم من تسوية الوضعية والحصول على شهادة المطابقة وإتمام البناء. وقال المصدر ذاته إن حوالي 510 ألف طلب أودع فعليا على مستوى هذه اللجان، تم دراسة معظمها إلى غاية الآن.
    وحرص مصدر وزارة السكن على تقديم تطمينات للمعنيين بالمرسوم الذي سيدخل حيز التنفيذ، بداية من اليوم، أكد من خلالها بأن هذا النص القانوني لم يأت لمعاقبة أصحاب البنايات من خلال هدمها؛ وإنما، يضيف، لتسوية الوضعيات العالقة قبل 2008، مشيرا إلى أن عددا كبيرا من أصحاب البنايات غير المكتملة التي أنجزت بعد 2008، أودعوا طلبات للتسوية، غير أن إجراءات المرسوم الجديد لن تشملهم، فهي، يقول، تخص فقط البنايات التي شيّدت قبل هذه السنة.
    وقال مصدرنا إن وزارة السكن وجهت تعليمات للمكلفين بدراسة الملفات، قصد تسهيل الإجراءات من خلال تخفيف الملفات الإدارية وتحفيز المعنيين على التقدم إلى المصالح المعنية بالعملية. كما شددت على ضرورة التعجيل في معالجة هذه الملفات، ما يفسر الإقبال الكبير المسجل، حسبه، وهو ما تم ملاحظته فعليا، فقد شرع العديد من أصحاب البنايات في أشغال الإتمام وتحسين الواجهات، خاصة بالنسبة لأصحاب المحلات التجارية غير المكتملة.

    نص القانون رقم 08/15


    صدر القانون 08/15 المؤرخ في 17 رجب عام 1429، الموافق لـ20 جويلية 2008، بالجريدة الرسمية في العدد رقم 44،
    في الفاتح من شعبان، الذي يحدد قواعد مطابقة البنايات وإتمام إنجازها، الهدف منه هو وضع حد لحالات عدم إنهاء البنايات
    وتحقيق مطابقة البنايات المنجزة أو تلك التي هي في طور الانجاز قبل صدور هذا القانون، وكذا تحديد شروط شغل
    أو استغلال البنايات وترقية إطار مبني ذي مظهر جمالي مهيأ بانسجام، إضافة إلى تأسيس
    تدابير ردعية في مجال عدم احترام آجال البناء وقواعد التعمير.
    ويخص هذا القانون كل البنايات التي هي في طور الانجاز، أو تلك التي توقفت بها الأشغال ولم يتم إنهاؤها،
    حيث يتوجب على صاحب البناية أو المجمع السكني إنهاء هذه الأشغال قبل الآجال التي حددتها الوزارة قبل نهاية الشهر الماضي.
    أما بالنسبة للإجراءات التي وضعتها الوزارة لمعاقبة المخالفين للقانون، حسب التصريحات الأخيرة للوزير،
    فيتعرض مالك البناية أو المجمع السكني إلى إجراءات قد تصل إلى حد الهدم الكلي للبناية
    التي لم يتم تسوية وضعيتها، أو حصول صاحبها على شهادة مطابقة أو إتمام البناء.


    وفي هذا الإطار بالذات، تشرع فرق مختلطة بين مصالح السكن والتجارة والداخلية، ممثلة في أعوان الأمن، في حملات مداهمة للمحلات التجارية للتحقق مما إذا كان أصحابها قد أودعوا طلبات تسوية وضعية لتحسين المظهر الخارجي، تطبيقا للقرار الوزاري المشترك الصادر في 21 فيفري 2016. وفي هذا الإطار، رصدت المصالح المختصة 109 آلاف بناية معنية بهذه الحملات، وقد تم تحرير 18 ألف محضر معاينة استفاد أصحابها من آجال إضافية لتحسين واجهات محلاتهم بحسب الخصوصية، ولن تمنح لهم شهادة الانتهاء من الأشغال إلا بعد إيداعهم ملف الحصول على شهادة المطابقة. 
    وسيتعرض أصحاب هذه المحلات التي توجد في بنايات غير مكتملة، المخالفون للقانون، إلى عقوبات التشميع وعدم تمديد السجل التجاري، بغرض دفع أصحابها إلى استكمال الواجهات، كونها ملكية عمومية قبل وضع محلاتهم قيد الاستغلال التجاري، موازاة مع قرار وزير السكن، منع الموثقين من تحرير عقود التعاملات العقارية من كراء أو شراء أو تأجير، دون استلام شهادة مطابقة البناية.
    وعكس ما يتم الترويج له حاليا من قبل بعض الأوساط، حسب مسؤولي وزارة السكن، فإن الهدف من تطبيق المرسوم الجديد ليس الهدم في حد ذاته، باعتبار أن هذه العملية قائمة وسارية المفعول منذ سنوات، وهي تخص الحالات التي شيد أصحابها بنايات مخالفة للقوانين دون أي وثائق، سواء في محميات سياحية أو غابية أو فوق أراضي فلاحية أو فوق أنابيب غاز أو تيار كهربائي عالي الضغط، أو حتى بنايات تسد منافذ الطرقات أو الممرات.


     

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